Typologie(s)
hôpital/clinique
Intervenant(s)
Paul BONDUELLE – architecte – 1921
Gustave HANSOTTE – architecte – 1873
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
1997-2004
id
Urban : 4701
Description
À l'origine, Institut ophtalmique, bâtiment néoclassique de trois niveaux, conçu pour la Députation permanente de la Province du Brabant, par leur arch. Gustave Hansotte, 1873.
Elle est édifiée sur parcelle traversante avec le no 143-145 r. Berckmans, où elle est en partie bordée d'un mur de clôture. Le bâtiment est surhaussé d'un niveau en 1912 (arch. Jules Brunfaut) pour le compte du nouveau propriétaire, la Societé franco-belge des Fours à Coke (qui deviendra plus tard la SA Union chimique). La même société fait construire, à l'arrière, un bâtiment à usage de dépôt et laboratoire en 1913.
En 1921, un bâtiment à usage de bureaux est conçu au no 143-145 r. Berckmans (arch. Paul Bonduelle). Ce n'est qu'en 1935 que l'ensemble est affecté en clinique par l'arch. Jean Cailleau, sur l'initiative du docteur Antoine Depage qui lui donne son nom. L'intérieur est alors profondément modifié.
Elle est édifiée sur parcelle traversante avec le no 143-145 r. Berckmans, où elle est en partie bordée d'un mur de clôture. Le bâtiment est surhaussé d'un niveau en 1912 (arch. Jules Brunfaut) pour le compte du nouveau propriétaire, la Societé franco-belge des Fours à Coke (qui deviendra plus tard la SA Union chimique). La même société fait construire, à l'arrière, un bâtiment à usage de dépôt et laboratoire en 1913.
En 1921, un bâtiment à usage de bureaux est conçu au no 143-145 r. Berckmans (arch. Paul Bonduelle). Ce n'est qu'en 1935 que l'ensemble est affecté en clinique par l'arch. Jean Cailleau, sur l'initiative du docteur Antoine Depage qui lui donne son nom. L'intérieur est alors profondément modifié.
Au no 100-101, élévation de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale plus large. R.d.ch. en pierre bleue à bossages. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Au no 143-145 r. Berckmans, élévation d'inspiration néoclassique de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à front de rue. Le dernier étage semble ultérieur. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. et croisillons.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 2106 (1873), 202 (1912), 103 (1913), 8 (1921), 184 (1935).
Ouvrages
Ouvrages
BONNET, D., Jules Brunfaut 1852-1942, (Mémoire) Institut supérieur d'architecture de l'état La Cambre, Bruxelles, 1985.
Périodiques
LANOE, J., « La clinique Antoine Depage », Bâtir, 75, 1939, pp. 74-75.
Périodiques
LANOE, J., « La clinique Antoine Depage », Bâtir, 75, 1939, pp. 74-75.