Typologie(s)
rez-de-chaussée commercial
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Philippe DUMONT – architecte – 1966
José VANDEN BOSSCHE – architecte – 1966
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
international
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
1997-2004
id
Urban : 4713
Description
Imposant bâtiment de style InternationalLe style international prône la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, du mur-rideau et des matériaux modernes comme le béton armé. Le terme style international est plutôt utilisé pour caractériser le modernisme d'après-guerre., à usages multiples (commerces, bureaux et habitations), pour la Caisse générale d'Hypothèques et d'Assurances, arch. Philippe Dumont et José Vanden Bossche, 1966.
Il remplace trois maisons néoclassiques, dont le Musée Speeckaert au no 114. Façade de neuf niveaux, le 2e en entresol, surmontés par un étage technique en retrait et couronnés par un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré en béton.
L'élévation, en béton et en marbre Labrador, présente deux façades inégales, d'orientation légèrement différente. R.d.ch. à deux entrées en retrait sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine..
La porte du no 113 est remplacée.
Au no 115, porte de garage surmontée d'une vaste tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en béton à motif géométrique. Fenêtres à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en marbre et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium, certaines réunies, par deux ou par trois, par un balcon en béton, à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'une fente basse.
Il remplace trois maisons néoclassiques, dont le Musée Speeckaert au no 114. Façade de neuf niveaux, le 2e en entresol, surmontés par un étage technique en retrait et couronnés par un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré en béton.
L'élévation, en béton et en marbre Labrador, présente deux façades inégales, d'orientation légèrement différente. R.d.ch. à deux entrées en retrait sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine..
La porte du no 113 est remplacée.
Au no 115, porte de garage surmontée d'une vaste tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en béton à motif géométrique. Fenêtres à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en marbre et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium, certaines réunies, par deux ou par trois, par un balcon en béton, à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'une fente basse.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 31 (1966).