Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1708-1730
Styles
Baroque
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33745
Description
L’édifice qui mélange
les styles baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). et néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., a été construit au début du XVIIIe
siècle à la place de celui bâti au début du XVIIe siècle, quand fut
créée la rue Neuve, pour abriter une statuette miraculeuse de la Vierge.
À l’emplacement s’élevait auparavant une petite chapelle dite «des Potagers» située autrefois à l’extrême limite (« finis terrae») du territoire de Bruxelles, d’où la dédicace à Notre-Dame du Finistère de la nouvelle chapelle. Érigée en paroisse en 1646, elle est desservie par les Oratoriens de Philippe de Néri. L’église fermée à la Révolution, sera rendue au culte en 1804.
Sa construction débute en 1708 par le chœur, continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en 1713 par les nefs attribuées à G. De Bruyn et H. Fr. Verbruggen et s’arrête vers 1730; à ce moment sont achevés l’intérieur de l’église et la partie inférieure de la façade. La partie supérieure et le campanile ne seront élevés qu’en 1828. En 1848, sont aménagés l’intérieur du porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. et le jubé pour l’orgue. En 1852, une chapelle est construite sur le côté droit de l’église pour abriter la statuette de Notre-Dame du Bon Succès, apportée en 1625 d’Aberdeen en Écosse à l’église des Augustins à Bruxelles et transférée au Finistère en 1814, quand l’église des Augustins devient un temple protestant. Le baptistère symétrique de la chapelle sur le côté gauche, et les murs bas qui les masquent l’un et l’autre en façade doivent dater de la même époque. La façade est restaurée en pierre de Massengis sur les plans des architectes J. Rombaux et A. Renouprez de 1963 à 1968; la partie supérieure — dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. et campanile — est reconstruite après un incendie en 1970. Dès 1988, l’église connaît une restauration complète en profondeur, sur les plans de 1983 des architectes M. et P. Mignot.
![Rue Neuve, angle rue du Finistère. Église Notre-Dame du Finistère (photo [s.d.]).](/medias/500/buildings/10004076/10004076_A001_M04.jpg)
Église basilicale à trois nefs de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont la nef centrale se termine par un chœur occidenté profond de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. fermé par une abside semi-circulaire et les bas-côtés par une chapelle à chevet droit, à hauteur de la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du chœur. Entrée dans l’axe sous un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde.. À droite, chapelle Notre-Dame du Bon Succès à cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. déterminées par les contreforts du bas-côté. Contre la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du bas-côté gauche, baptistère de plan carré. Dans l’angle formé par le chœur et le bas-côté nord, sacristie accessible depuis le chœur et reliée au presbytère actuel (voir rue du Pont-Neuf, n° 45) par une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. cintrée en fer et verre du milieu du XIXe siècle. Englobant l’abside du chœur, ancienne sacristie (voir boulevard A. Max, n° 55).
Précédée d’une placette, façade-écran en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. à deux niveaux sans harmonie entre eux, à partie centrale convexe. Niveau inférieur de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d’entrée rectangulaire en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. à encadrement en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. surmonté d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et d’un panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux portant l’inscription «LAUS TUA / IN FINES TERRAE» et flanqué de colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. doriques engagéesUn élément est dit engagé lorsqu’il paraît en partie noyé dans un pan de mur.; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, panneautéesLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux sous les fenêtres rectangulaires, rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de tri- glyphesLes glyphes sont des canaux relativement courts, parallèles et en répétition, ornant d’ordinaire les frises d’entablement ou les consoles. Groupés par deux, ils se nomment diglyphe, par trois triglyphe et polyglyphe si plus nombreux. avec frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. couronnant le porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde.. Niveau supérieur sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. panneautéLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux aligné sur la façade inférieure, accosté d’ailerons avec torchères : partie centrale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dans l’alignement du porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde., avec nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. décorée en 1843 d’un relief de l’Assomption de la Vierge et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales courbes à fenêtres rectangulaires inscrites; pans de mur couronnés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., fermés sur les côtés et à l’arrière par des cloisons en briques et pierre de taille également sous balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. à huit pans couvert de cuivre et coiffé d’un campanile octogonal à abat-son et horloge, piqué d’une croix dorée. De part et d’autre, mur-écran bas des chapelles latérales découpé d’une porte rectangulaire avec baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. et terminé, entre deux courbes, par une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. surmontée d’un socleMassif surélevant un support ou une statue. qui portait autrefois un groupe sculpté représentant sainte Anne et la Vierge ou saint Joseph, actuellement à l’intérieur.
Latéralement, murs de la nef haute et du chœur en briques enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. percés l’une de cinq fenêtres surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., l’autre de trois fenêtres cintrées; bâtièreToit à deux versants. d’ardoises avec lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Murs des bas-côtés en briques masqués partiellement par les maisons, renforcés de contreforts entre lesquels sont percées six fenêtres surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ; toits en appentisToit à un seul versant.. Sacristie en briques et cimentEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne. sous toiture ardoisée à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
![Rue Neuve, angle rue du Finistère ; intérieur. Église Notre-Dame du Finistère (photo [s.d.]).](/medias/500/buildings/10004076/10004076_A001_M05.jpg)
À l’intérieur, deux rangées de six colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. sur socleMassif surélevant un support ou une statue. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite, les extrêmes engagéesUn élément est dit engagé lorsqu’il paraît en partie noyé dans un pan de mur., reliées par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein-cintre portant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. saillante, continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. autour du chœur, dans le fond duquel il repose sur quatre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite. Abside voûtée en cul-de-four nervuré; chœur, nef centrale, bas-côtés et leur chapelle terminale couverts de voûtes sur nervures séparées par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux en plein-cintre. Éclairage par les fenêtres hautes à mise sous plomb de la nef et du chœur, par les fenêtres basses à vitrail des bas-côtés et du chœur et les fenêtres à vitrail de la façade. Vitraux de J.F. et L. Pluys et R. Berns, placés de 1852 à 1870. Intérieur totalement enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., dont la profusion baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). des ornements contraste avec l’ordonnance classique de la partie inférieure de la façade. Riche décor de stucsLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. répandus partout en rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. et guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. de feuillage et de fruits : dans la nef, sur la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de l’entablement, dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. et l’intrados des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., sur les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux; dans le chœur, sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., sur les panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. de fond de l’abside et sur les panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. et nervures du cul-de-four; dans les bas-côtés, sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. où ils entourent des médaillonsCartouche rond ou ovale. sculptés d’un buste de saint; dans les chapelles latérales, sur l’arc et les deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites du fond. Dallage de carreaux de marbre noir semé de carreaux de marbre blanc.
Ancien baptistère couvert d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. percé d’un lanterneau. Chapelle Notre-Dame du Bon Succès couverte en berceau sur doubleaux, éclairée par de faux lanterneaux, totalement enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peinte; dans la cinquième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., au-dessus d’un autel de marbre du milieu du XIXe siècle, statuette en bois polychrome de Notre-Dame du Bon Succès, du XVIe siècle.
Dans le chœur, autel et tabernacle en marbre blanc rehaussé d’or par A.J. Leclercq en 1853, surmonté de l’immaculée Conception soutenue par deux anges ; stalles Louis XIV en chêne avec les douze apôtres en médaillonCartouche rond ou ovale. attribuées à J.-B. Van der Haeghen, du début du XVIIIe siècle; dans la nef, chaire de vérité en chêne sculpté, signée par I. Duray (père) et datée de 1758; dans les bas-côtés, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de chêne Louis XIV enserrant portes, armoires et confessionnaux; bancs de communion du milieu du XVIIIe siècle provenant de l’ancienne église des Augustins. Dans la chapelle latérale droite, autel de marbre blanc par A.J. Leclercq en 1853 et tabernacle vitré abritant une statuette polychrome de la Vierge dite du Finistère, portant sur le socleMassif surélevant un support ou une statue. la date de 1628. Dans la chapelle latérale gauche, autel et tabernacle de marbre blanc rehaussé d’or surmonté d’un tableau par G. De Crayer du milieu du XVIIe siècle, représentant l’apparition de la Vierge à saint Philippe de Neri. Adossées aux colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. entre chapelle latérales et chœur, statues en bois de la deuxième moitié du XVIIIe siècle — saint Joseph et l’Enfant à gauche, sainte Anne et la Vierge à droite — copies de statues de J. Duquesnoy le Jeune; accrochés aux quatre premières colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. de la nef, grands tableaux-fichiers de confréries, de style Louis XVLe style néo-Louis XV ou néo-rococo se développe à partir de 1910 environ. Il se réfère à l’architecture du milieu du XVIIIe siècle, jouant sur des formes chantournées et des ornements déchiquetés, volontiers asymétriques., sculptés en chêne au milieu du XVIIIe siècle. Boiseries en chêne de la porte d’entrée, du jubé et du buffet d’orgue livré en 1848 par H. Loret, richement sculptées et datées de 1848 sur le mauclair. Tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles et stations du Chemin de croix peintes de 1850 à 1852 par C.-A. Wauters, A. Roberti, F. Houzé, J. Van Severdonck, J.-L. Bonnet, E. Bouillot, Ch. Degroux, E. Leclercq et S.L. Tiberghien.
À l’emplacement s’élevait auparavant une petite chapelle dite «des Potagers» située autrefois à l’extrême limite (« finis terrae») du territoire de Bruxelles, d’où la dédicace à Notre-Dame du Finistère de la nouvelle chapelle. Érigée en paroisse en 1646, elle est desservie par les Oratoriens de Philippe de Néri. L’église fermée à la Révolution, sera rendue au culte en 1804.
Sa construction débute en 1708 par le chœur, continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en 1713 par les nefs attribuées à G. De Bruyn et H. Fr. Verbruggen et s’arrête vers 1730; à ce moment sont achevés l’intérieur de l’église et la partie inférieure de la façade. La partie supérieure et le campanile ne seront élevés qu’en 1828. En 1848, sont aménagés l’intérieur du porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. et le jubé pour l’orgue. En 1852, une chapelle est construite sur le côté droit de l’église pour abriter la statuette de Notre-Dame du Bon Succès, apportée en 1625 d’Aberdeen en Écosse à l’église des Augustins à Bruxelles et transférée au Finistère en 1814, quand l’église des Augustins devient un temple protestant. Le baptistère symétrique de la chapelle sur le côté gauche, et les murs bas qui les masquent l’un et l’autre en façade doivent dater de la même époque. La façade est restaurée en pierre de Massengis sur les plans des architectes J. Rombaux et A. Renouprez de 1963 à 1968; la partie supérieure — dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. et campanile — est reconstruite après un incendie en 1970. Dès 1988, l’église connaît une restauration complète en profondeur, sur les plans de 1983 des architectes M. et P. Mignot.
![Rue Neuve, angle rue du Finistère. Église Notre-Dame du Finistère (photo [s.d.]).](/medias/500/buildings/10004076/10004076_A001_M04.jpg)
Église basilicale à trois nefs de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont la nef centrale se termine par un chœur occidenté profond de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. fermé par une abside semi-circulaire et les bas-côtés par une chapelle à chevet droit, à hauteur de la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du chœur. Entrée dans l’axe sous un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde.. À droite, chapelle Notre-Dame du Bon Succès à cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. déterminées par les contreforts du bas-côté. Contre la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du bas-côté gauche, baptistère de plan carré. Dans l’angle formé par le chœur et le bas-côté nord, sacristie accessible depuis le chœur et reliée au presbytère actuel (voir rue du Pont-Neuf, n° 45) par une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. cintrée en fer et verre du milieu du XIXe siècle. Englobant l’abside du chœur, ancienne sacristie (voir boulevard A. Max, n° 55).
Précédée d’une placette, façade-écran en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. à deux niveaux sans harmonie entre eux, à partie centrale convexe. Niveau inférieur de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d’entrée rectangulaire en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. à encadrement en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. surmonté d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et d’un panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux portant l’inscription «LAUS TUA / IN FINES TERRAE» et flanqué de colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. doriques engagéesUn élément est dit engagé lorsqu’il paraît en partie noyé dans un pan de mur.; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, panneautéesLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux sous les fenêtres rectangulaires, rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de tri- glyphesLes glyphes sont des canaux relativement courts, parallèles et en répétition, ornant d’ordinaire les frises d’entablement ou les consoles. Groupés par deux, ils se nomment diglyphe, par trois triglyphe et polyglyphe si plus nombreux. avec frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. couronnant le porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde.. Niveau supérieur sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. panneautéLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux aligné sur la façade inférieure, accosté d’ailerons avec torchères : partie centrale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dans l’alignement du porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde., avec nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. décorée en 1843 d’un relief de l’Assomption de la Vierge et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales courbes à fenêtres rectangulaires inscrites; pans de mur couronnés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., fermés sur les côtés et à l’arrière par des cloisons en briques et pierre de taille également sous balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. à huit pans couvert de cuivre et coiffé d’un campanile octogonal à abat-son et horloge, piqué d’une croix dorée. De part et d’autre, mur-écran bas des chapelles latérales découpé d’une porte rectangulaire avec baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. et terminé, entre deux courbes, par une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. surmontée d’un socleMassif surélevant un support ou une statue. qui portait autrefois un groupe sculpté représentant sainte Anne et la Vierge ou saint Joseph, actuellement à l’intérieur.
Latéralement, murs de la nef haute et du chœur en briques enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. percés l’une de cinq fenêtres surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., l’autre de trois fenêtres cintrées; bâtièreToit à deux versants. d’ardoises avec lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Murs des bas-côtés en briques masqués partiellement par les maisons, renforcés de contreforts entre lesquels sont percées six fenêtres surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ; toits en appentisToit à un seul versant.. Sacristie en briques et cimentEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne. sous toiture ardoisée à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
![Rue Neuve, angle rue du Finistère ; intérieur. Église Notre-Dame du Finistère (photo [s.d.]).](/medias/500/buildings/10004076/10004076_A001_M05.jpg)
À l’intérieur, deux rangées de six colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. sur socleMassif surélevant un support ou une statue. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite, les extrêmes engagéesUn élément est dit engagé lorsqu’il paraît en partie noyé dans un pan de mur., reliées par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein-cintre portant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. saillante, continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. autour du chœur, dans le fond duquel il repose sur quatre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite. Abside voûtée en cul-de-four nervuré; chœur, nef centrale, bas-côtés et leur chapelle terminale couverts de voûtes sur nervures séparées par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux en plein-cintre. Éclairage par les fenêtres hautes à mise sous plomb de la nef et du chœur, par les fenêtres basses à vitrail des bas-côtés et du chœur et les fenêtres à vitrail de la façade. Vitraux de J.F. et L. Pluys et R. Berns, placés de 1852 à 1870. Intérieur totalement enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., dont la profusion baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). des ornements contraste avec l’ordonnance classique de la partie inférieure de la façade. Riche décor de stucsLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. répandus partout en rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. et guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. de feuillage et de fruits : dans la nef, sur la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de l’entablement, dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. et l’intrados des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., sur les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux; dans le chœur, sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., sur les panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. de fond de l’abside et sur les panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. et nervures du cul-de-four; dans les bas-côtés, sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. où ils entourent des médaillonsCartouche rond ou ovale. sculptés d’un buste de saint; dans les chapelles latérales, sur l’arc et les deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites du fond. Dallage de carreaux de marbre noir semé de carreaux de marbre blanc.
Ancien baptistère couvert d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. percé d’un lanterneau. Chapelle Notre-Dame du Bon Succès couverte en berceau sur doubleaux, éclairée par de faux lanterneaux, totalement enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peinte; dans la cinquième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., au-dessus d’un autel de marbre du milieu du XIXe siècle, statuette en bois polychrome de Notre-Dame du Bon Succès, du XVIe siècle.
Dans le chœur, autel et tabernacle en marbre blanc rehaussé d’or par A.J. Leclercq en 1853, surmonté de l’immaculée Conception soutenue par deux anges ; stalles Louis XIV en chêne avec les douze apôtres en médaillonCartouche rond ou ovale. attribuées à J.-B. Van der Haeghen, du début du XVIIIe siècle; dans la nef, chaire de vérité en chêne sculpté, signée par I. Duray (père) et datée de 1758; dans les bas-côtés, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de chêne Louis XIV enserrant portes, armoires et confessionnaux; bancs de communion du milieu du XVIIIe siècle provenant de l’ancienne église des Augustins. Dans la chapelle latérale droite, autel de marbre blanc par A.J. Leclercq en 1853 et tabernacle vitré abritant une statuette polychrome de la Vierge dite du Finistère, portant sur le socleMassif surélevant un support ou une statue. la date de 1628. Dans la chapelle latérale gauche, autel et tabernacle de marbre blanc rehaussé d’or surmonté d’un tableau par G. De Crayer du milieu du XVIIe siècle, représentant l’apparition de la Vierge à saint Philippe de Neri. Adossées aux colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. entre chapelle latérales et chœur, statues en bois de la deuxième moitié du XVIIIe siècle — saint Joseph et l’Enfant à gauche, sainte Anne et la Vierge à droite — copies de statues de J. Duquesnoy le Jeune; accrochés aux quatre premières colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. de la nef, grands tableaux-fichiers de confréries, de style Louis XVLe style néo-Louis XV ou néo-rococo se développe à partir de 1910 environ. Il se réfère à l’architecture du milieu du XVIIIe siècle, jouant sur des formes chantournées et des ornements déchiquetés, volontiers asymétriques., sculptés en chêne au milieu du XVIIIe siècle. Boiseries en chêne de la porte d’entrée, du jubé et du buffet d’orgue livré en 1848 par H. Loret, richement sculptées et datées de 1848 sur le mauclair. Tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles et stations du Chemin de croix peintes de 1850 à 1852 par C.-A. Wauters, A. Roberti, F. Houzé, J. Van Severdonck, J.-L. Bonnet, E. Bouillot, Ch. Degroux, E. Leclercq et S.L. Tiberghien.
Sources
Archives
K.C.L.M., dossier 3791.
Ouvrages
DES MAREZ, 1979, p. 289-292.