Eglise Notre-Dame des Victoires au Sablon
Rue de la Régence
Place du Grand Sablon
Rue des Sablons
Typologie(s)
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1400-1500
A. SCHOY – architecte – 1870-1885
Jules Jacques VAN YSENDIJCK – architecte – 1890-1901
Maurice VAN YSENDIJCK – architecte – 1901-1937
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Folklorique Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur sociale et généralement insuffisante pour justifier une sélection (à l’inventaire du patrimoine immobilier) à elle seule. Cet intérêt patrimonial doit de préférence être associé à une valeur immatérielle, car il s’agit souvent d’un lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social. Il peut aussi être la manifestation matérielle d’un lieu doté d’une symbolique populaire, ou encore un lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier.
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
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Description
Les travaux débutent au seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. du XVe siècle par les piliersSupport vertical de plan carré. ouest de la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et les murs bas du transept selon M. Thibaut de Maisières. Ils se poursuivent par le chœur, commencé avant 1409 et terminé en 1435, date figurant sur les peintures murales découvertes en 1860. Le transept est voûté au milieu du XVe siècle, comme en témoignent les clés de voûte portant les armes de G. Brant (décédé en 1447). Suivent les cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est de la nef et, après une interruption de 1477 à 1494, les collatéraux doubles. Dans la première moitié du XVIe siècle, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus larges sont ajoutées à l’ouest des précédentes, ainsi que le portail occidental. Les façades restent inachevées. En 1549, un sacrarium est greffé sur un pan nord de l’abside du chœur. Les troubles religieux entraînent la fermeture de l’église de 1581 à 1585. Au XVIIe siècle, les Tour et Taxis, dont l’hôtel est voisin, lui accordent leur protection et y font ériger, au nord du chœur, la chapelle Sainte-Ursule, commencée en 1651 par L. Fayd’herbe et terminée en 1676 par V. Anthony, puis, au sud, la chapelle Saint-Marcou en 1690. À nouveau fermée sous le Régime français, l’église est rendue au culte par le Concordat de 1801, comme succursale de la paroisse Notre-Dame de la Chapelle.
Travaux de restauration et d’embellissement se succèdent au long du XIXe siècle et au XXe siècle : renouvellement de la toiture vers 1844-1845, construction d’une sacristie néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. au sud, sur les plans de l’architecte G. De Man en 1846-1852, réfection des fenêtres du chœur et du transept en 1859-1865, dérochage du chœur et renouvellement des peintures murales en 1860 et 1867. Les maisons qui avaient été accolées à l’église entre 1761 et 1768 sont démolies à partir de 1872 lors du prolongement de la rue de la Régence jusqu’à la place Poelaert. Ce dégagement, qui met à nu l’état remanié et ruiné des murs extérieurs, donne corps à un projet de restauration globale, ébauché par l’architecte J.J. Dumont en 1848, mais dont la version définitive est due à son confrère A. Schoy en 1880. Les travaux sont dirigés par ce dernier de 1870 à 1885, J.J. Van Ysendijck de 1890 à 1901, M. Van Ysendijck de 1901 à 1937. Exécutés selon le principe de l’unité de style cher aux émules de Viollet-le-Duc, ils achèvent l’église en la dotant d’une enveloppe extérieure neuve où, hormis la restitution d’un certain nombre d’éléments sur la base de données iconographiques ou archéologiques, la part d’invention l’emporte largement.
En 1874-1880, les fenêtres, niches, soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et façades des collatéraux, le contrefort à l’angle ouest du transept sud sont restaurés; la fenêtre en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé du portail ouest est rétablie et une autre remplace la rosace du transept nord. En 1895-1899, on restaure le portail et le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. du transept nord, qui reçoit, en outre, des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. d’angle, des ornements «gothiques» et des balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; un nouvel escalier est construit à l’ouest; le portail et la façade ouest subissent une «restauration» lourde, qui voit l’achèvement du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., des tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier et le placement de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. nord du chœur sont restaurées. En 1901-1912, le sacrarium est restitué dans l’«état original»; les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et bâtièresToit à deux versants. perpendiculaires des collatéraux sont restitués; des éléments décoratifs, tels pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., crochets, fleuronsOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle., balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue, crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit. faîtière et arcs-boutants, sont ajoutés à la nef centrale; une nouvelle sacristie néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. est construite en remplacement de celle de De Man; la façade sud du transept est remise en état avec achèvement du gâble, du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. et des contreforts et ajout de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Le point final à ce pastiche monumental est la mise en place, de 1917 à 1937, sous la direction de Fr. Malfait, d’un décor statuaire purement imaginaire : 57 statues sculptées par 27 sculpteurs suivant un programme iconographique établi par l’archiviste G. Des Marez sur le modèle de la décoration de l’église de Brou (France), bâtie au XVe siècle par L. Van Bodeghem, maître d’œuvre présumé de Notre-Dame du Sablon.
Édifice de style gothique flamboyant, bâti en pierre de Baeleghem; pierre de Gobertange et d’Euville pour les restaurations, de Château-Landon pour les degrés des perronsEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment., d’Echaillon pour les statues. Plan en croix latine, à cinq nefs sur sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coupées par un transept saillant sur lequel ouvre, à l’est, un chœur à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites et abside à sept pans. Entrées axiale par le portail occidental, latérales par les portails du transept, tous trois flanqués de contreforts-tourelles d’escalier. Sacrarium greffé sur le deuxième pan nord de l’abside; en face, dans le deuxième pan sud, porte vers la sacristie reliée au nord-est à une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier. Dans les angles entre chœur et transept, chapelles des Tour et Taxis sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et dotées d’une annexe latérale.
Soubassement dont la hauteur varie avec la dénivellation du terrain. Parois scandées de contreforts entre lesquels s’ouvrent portails et fenêtres, tous en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. BâtièresToit à deux versants. ardoisées de même hauteur sur la nef haute, le transept et le chœur et pareillement soulignées d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée et d’une crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit. sculptée. À la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., petit clocher octogonal en bois, à abat-son, surmonté d’une flèche pyramidale élancée, à fort coyau et portant la croix. Façades de la nef haute et du transept divisées par deux balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. en retrait l’un sur l’autre, qui superposent portail, fenêtre et pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. PignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. décorés d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.; rampants garnis de feuilles très découpées et sommés d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle..
Vers la rue du Sablon, façade ouest refaite en 1896-1899. Complément statuaire par E. Rombaux en 1932-1937. En haut d’un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. de cinq à huit degrés, portail profond aux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. ornés de statues féminines. Au fond, deux portes à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., séparées par un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. ; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. décoré de statuettes sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais; au centre, figure assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de Notre-Dame. De chaque côté, contrefort-tourelle d’escalier montant sur trois niveaux, orné de bas en haut de trois groupes de trois statues dans des niches à socleMassif surélevant un support ou une statue. et dais, de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. et de clochetons très découpés. Au-dessus du portail, grande fenêtre divisée en deux lancettes par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., refaite en 1878 après avoir été murée au XVIIe siècle lors de la mise en place de l’orgue sur le jubé. À gauche et à droite du portail, façades des doubles collatéraux percées de deux fenêtres entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ornés de statues et pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Fenêtres médianes à demi obturées par les contre-forts-tourelles d’escalier qui flanquent le portail.
Vers la place du Grand Sablon, façade nord du transept, la moins décorée. En haut d’un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. de neuf marches, portail restauré en 1895-1896, dont l’archivolte est simplement ornée de feuilles et d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.. Fenêtre divisée en deux lancettes par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., restituée en 1879 à la place d’une rose du XVIIIe siècle. Contreforts sur trois niveaux, décorés de bas en haut d’une statuette, d’une niche et d’un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Faces latérales découpées de fenêtres, deux à l’est, une à l’ouest, où la deuxième vers le centre est bouchée. Vers la rue de la Régence, façade sud du transept, restaurée en 1908-1912, s’ouvrant par un portail profond, le plus orné, le seul doté d’un gâble. Statuettes assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. des voussures, statuettes debout des piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. et du tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., Christ bénissant du trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. sculptés par O. Sinia en 1946 et illustrant la Résurrection. Contreforts ornés de statuettes dans des niches sur cul-de-lampe et de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. assemblés par cinq. Au-dessus du portail, rose à remplage de style flamboyant, refaite en 1865. Faces latérales éclairées comme au nord.
Façades latérales de la nef haute et des bas-côtés divisées en sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. couronnés de deux gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs. et d’un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. des bas-côtés ornés de statuettes sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais. Par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une fenêtre haute et une fenêtre basse à cinq lancettes, aux remplages différents. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. occidentales plus larges, séparées des cinq autres par un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. double. Fenêtres refaites en 1874-1880 et 1901-1912. À chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., gâble à arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., dont les rampants sont ornés de feuilles et sommés d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle., et bâtièreToit à deux versants. transversale à crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit. sculptée, rétablis en 1903-1906 au sud et en 1906-1908 au nord, à la place d’une bâtièreToit à deux versants. continue parallèle à celle de la nef centrale; à cette occasion, mise en place d’arcs-boutants fleuris de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., lancés depuis les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. des bas-côtés vers ceux de la nef haute.
Vers la rue Bodenbroek, chevet contrebuté par des contreforts puissants ornés de niches à statuettes et surmontés de gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs. et pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., seuls éléments authentiques, à l’extérieur de l’église, qui ont servi de modèles au reste du décor. Dans chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une lancette étroite et haute, dont le remplage a été refait en style flamboyant en 1859-1860.
Sur le côté nord de l’abside, calé entre deux contreforts, sacrarium ajouté en 1549, restauré en 1901-1903. Petit édifice de plan polygonal, épaulé par quatre contreforts qui le divisent, au-dessus du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., en panneaux décorés surmontés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. très découpée d’où partent quatre arcs-boutants qui enserrent un lanterneau très ouvragé.
Au nord des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites du chœur, chapelle Sainte-Ursule (1651, 1676), sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’une de plan carré, couronnée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. autour d’un lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. de plan circulaire, l’autre de plan polygonal, scandée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. portant corniche, sous un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. ajouré d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ovale. LanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. cantonné de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Annexe latérale, sans doute ancienne sacristie de la chapelle, couverte d’une bâtièreToit à deux versants.. Au sud du chœur, chapelle symétrique de Saint-Marcou (1690), de construction analogue, masquée par son annexe latérale couverte d’un toit plat bordé d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., qui la lie à la sacristie néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., d’une part, et à la face est du croisillon sud, d’autre part. Dans l’angle entre le bras sud du transept et le chœur, tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier ronde à toit conique.
Le long de la rue de la Régence, au sud du chœur, sacristie néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. bâtie en 1904-1906. De plan rectangulaire, bâtiment d’un niveau, éclairé par trois fenêtres en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et couvert par une bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. percée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. au-dessus d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ouvragée. En communication, au nord-est, avec un tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier de plan octogonal et de même facture.
Intérieur authentique, d’une remarquable unité de style et d’un superbe élancement, déroché en 1931-1933 à l’exception des voûtes.
Couverture uniforme de voûtes d’ogive enduites, portées par trois types de supports. Dans la nef centrale, deux files de quatre colonnes cylindriques sur socleMassif surélevant un support ou une statue. octogonal à deux étages, à base ronde moulurée, chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. décoré de feuilles de chou frisé et tailloir octogonal plat; à l’extrémité est, piliersSupport vertical de plan carré. cruciformes de la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., à quatre colonnes engagées; à l’extrémité ouest, entre les anciennes et les nouvelles travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., piliersSupport vertical de plan carré. à colonnes engagées sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et à nervures prismatiques du côté de la nef, sans socleMassif surélevant un support ou une statue. ni chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. du côté ouest. Entre les collatéraux doubles, piliersSupport vertical de plan carré. en faisceau de nervures prismatiques montant d’un jet du sol à la clé de voûte. Mêmes piliersSupport vertical de plan carré. engagés dans les murs latéraux des nefs, transept et chœur.
Unité des percements en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et du système architectonique des parois, superposant le clair-étage à un ou deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. au-dessus d’une banquette continue. Uniformité du système décoratif d’arcatures trilobées aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., dont les divisions verticales se prolongent dans les meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. des fenêtres, par-delà l’horizontale de leur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en glacis.
Dans la nef centrale, galerie ajourée du triforium soulignée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ouvragée, qui se poursuit dans les bras du transept. Étroits bas-côtés extrêmes servant à contrebuter les nefs centrales, surélevés d’un degré et jadis cloisonnés en autant de chapelles que de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (fondations funéraires ou de confréries voulant honorer leurs saints patrons), fermés par un mur à l’est, éclairés d’une fenêtre à l’ouest. Deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest plus récentes, plus profondes, moins ornées : partie centrale séparée des latérales par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. unique, parois décorées d’arcatures en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et non en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. sculptés de feuillage et non de scènes variées comme dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivantes et au transept. Au-dessus de l’entrée occidentale, jubé bordé d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., porté par un ordre toscan en marbre noir et rouge : six colonnes galbées et deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en tête d’ange, reliées par sept arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Plafond à caissons daté de 1684, orné de bas-reliefs en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. figurant la barque légendaire, encadrée de plusieurs saints, dont saint Georges.
Chœur surélevé de deux degrés, éclairé par onze lancettes; en-dessous, dans le réseau des arcatures trilobées, peintures figurant des saints au-dessus d’un petit panneau rectangulaire historiéDécoré de scènes à personnages ou animaux., copies exécutées par J. Van der Plaetsen en 1867 des peintures d’origine offertes en 1435 par G. Clutinc et découvertes en 1860 lors du décapage. Au nord-est de l’abside, porte menant au sacrarium, décoré de sculptures et d’une voûte en réseau à clés pendantes. Bras de transept tapissés, au-dessus du premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., d’un deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. simulant un fenestrage sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles de chou frisé, qui souligne la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. faisant suite à celle du triforium; clair-étage en fort retrait au nord et au sud Encadrant le chœur, entrées en marbre noir et blanc des chapelles baroques des Tour et Taxis. À l’intérieur d’une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, porte rectangulaire dont les panneaux de chêne sont surmontés de barreaux de laiton; imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. décorée de guirlandes de feuilles et de fruits. Au-dessus, écu inscrit porté par deux angelots entre deux statues assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. : au nord, la Constance et la Fidélité, au sud, la Foi et l’Espérance. Dans un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., niches avec buste de sainte Ursule par G. de Grupello au nord, de saint Marcou au sud, surmontées du blason des Tour et Taxis. Intérieur des deux chapelles de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. reliées par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., dallées de carreaux de marbre noir et blanc, lambrissées de faux marbre, couvertes d’une coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. peinte aux armes des donateurs et éclairées par un lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. central. Dans la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la chapelle nord, dalle inscrite fermant le caveau funéraire des Tour et Taxis; à droite, monument funéraire de Lamoral de Tour et Taxis (décédé en 1676), sculpté par M. Van Beveren d’Anvers en 1678 et restauré par Eugène Simonis en 1884; en face, monument funéraire de son épouse, décédée en 1693; au centre, fonts baptismaux. Au fond de la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., au-dessus d’un autel de marbre de la deuxième moitié du XVIIe siècle, niche cintrée abritant une statue en marbre de sainte Ursule par J. Duquesnoy le Jeune, encadrée de génies, l’Espoir par G. de Grupello et la Vérité par J. Van Delen. Dans la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la chapelle sud, niches d’angle garnies de statues et coffres à reliques posés sur la cimaise du lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce.. Au fond de la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., au-dessus d’un autel Louis XV du milieu du XVIIIe siècle, à antependium en cuir de Malines doré, niche abritant une statue de saint Marcou.
Dans les trois nefs centrales, dallage de carreaux de pierre bleue mis sur pointe; dans les collatéraux extrêmes, carreaux plus petits, parfois décorés, enserrant des pierres tombales. Coloration intérieure mesurée, obtenue par la polychromie des clés armoriées et nervures de voûtes, par la dorure des feuillages et moulures des chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et tailloirs et des écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. des arcatures, par les peintures du chœur et par les vitraux garnissant toutes les fenêtres. Vitraux de la nef haute par L. Crespin en 1946-1947; vitraux des bas-côtés du début du XXe siècle, rappelant l’ordonnance des peintures du chœur; premier vitrail à gauche depuis l’ouest honorant les combattants de la guerre 1914-1918, signé par C. Ganton-Dufouin en 1920; vitraux des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites du chœur par L. Crespin en 1933-1935, évoquant les confréries de Saint-Hubert, Sainte-Wivine et les Chevaliers du Saint-Sépulcre; au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. nord du transept, vitrail de L. Crespin en 1938, représentant l’arbre de Jessé; au chœur de la rose sud, Sedes Sapientiae en médaillonCartouche rond ou ovale. ; au-dessus des entrées des chapelles de Tour et Taxis, deux verrières ornées d’écussons provenant de divers anciens vitraux de l’église, datés de 1545 et assemblés par S. Coucke de Bruges en 1861 ; au sud de l’entrée de la chapelle sud, vitrail de Ladon en 1920 commémorant les morts de la guerre 1914-1918, figurant Albert et Elisabeth; blasons des donateurs peints sur le mur par De Geetere.
Maître-autel néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. de 1884. Suspendu à l’arc triomphal, Christ de S. Briffaerts de Louvain en 1866. Dans le transept, sas d’entrée en chêne simulant de véritables architectures gothiques, sculpté par E. Marchant en 1880 d’après les dessins de A. Schoy et précédés, au nord, d’une sainte Barbe signée par A.F. Malfait (1846-1909) et, au sud, d’un saint Hubert, copie de la première moitié du XXe siècle d’un original du XVe siècle; dans le bras nord, jacquemart du XVe siècle et statue habillée de Notre-Dame du Sablon, bois polychrome du XVIIe siècle; sous la rose sud, groupe sculpté en bois de la barque transportant la statue miraculeuse, donné vers 1625; à l’est de l’entrée sud, plaque inscrite surmontée d’un buste de J.-J. Rousseau, placée en 1842 à la mémoire de l’écrivain mort à Bruxelles en 1741 et dont les restes furent transférés en 1812 du couvent des Petits Carmes.
Dans la nef centrale, accrochées aux supports, deux fois six statues des Apôtres, en pierre d’Avesne peinte en blanc, sur soclesMassif surélevant un support ou une statue. datés de 1641 à 1646, plusieurs d’entre elles par Tobie de Lelis; chaire de vérité en chêne, sculptée par M. De Vos en 1697 pour l’ancien église des Augustins; bénitiers de pierre, celui du nord daté de 1595. Dans le collatéral sud, chapelle Sainte-Wivine avec une châsse de Wilmotte en 1870 et une statuette en bois doré de 1905 dans une armoire surmontée d’une statue de bois polychrome de la fin du XVIe siècle ; chapelle Notre-Dame avec autel de la fin du XIXe siècle, orné d’écussons rappelant les cinq serments fondateurs de l’église. Stations du Chemin de croix peintes dans les arcatures murales par est Dujardin en 1884.
Au jubé, orgue signé « P. Schyven et Cie » sur la consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., ayant remplacé en 1893-1894 un orgue du XVIIIe siècle attribué à J.-B.B. Goynaut; buffet de J. Van Gelder en 1764, modifié en 1935 par Boeckx; restauration et réfection partielle du buffet en 1987-89 sur le modèle de celui du XVIIIe siècle et restitution de l’orgue de Goynaut par G. Westenfelder de la Manufacture d’orgues luxembourgeoise.
Nombreuses pierres tombales, épitaphes et monuments funéraires du XVIe siècle au XIXe siècle. Diverses peintures des XVIe et XVIIe siècles; sculptures du XVIIe siècle.
Sources
Ouvrages
DES MAREZ G., Traité d’architecture dans son application aux monuments de Bruxelles, Bruxelles, 1921, p. 161-226.
DES MAREZ G., 1979, p. 183-197.
FERRARD J., L’orgue de Notre-Dame du Sablon, 1989.
THIBAUT de MAISIERES M., Les églises gothiques de Bruxelles, Bruxelles, 1942, p. 26-30, pl. XVII-XXXII.
Périodiques
M. DESSAER-DE MAESSCHALCK et R. GEERAERTS, À propos des restaurations successives de l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles, dans B.C.R.M.S, N.S, t. 5, 1975-76, p. 18-79.