Typologie(s)
hôtel
Intervenant(s)
Antoine POMPE – architecte – 1908-1909
Adhémar LENER – architecte – 1908-1909
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art nouveau
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 15648
Description
Immeuble de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. de tendance géométrique construit en 1908-1909 sur les plans des arch. Antoine POMPE et A. LENER.
Bâti entre la pl. Rogier et la r. Gineste, l'hôtel a une façade donnant sur la place, une autre sur cette rue ; les façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., donnent sur l'av. du Boulevard. Pl. Rogier, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et huit niveaux dont un entresol. Aux étages, les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se répartissent comme suit : trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales marquées aux 1er et 2e étages par des bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. surmontés d'un niveau en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. reposant sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de fer en forme de feuilles ou de fleurs stylisées. Cet étage, ainsi que les deux suivants, sont percés de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées ; le dern. étage, de trois fois trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées au-dessus desquelles court une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. unie surmontée d'une simple moulure. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont en revanche couronnées d'importants entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. comprenant chacun une corniche en forte saillie reposant sur d'étroits modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. entre lesquels la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. est percée d'ouvertures créant un effet d'ombre et de lumière.
Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. perçant ces travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont tantôt rect., tantôt en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. (1er et dern. étages des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extérieures), tantôt simples, tantôt jumelées. Des bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sur trois niveaux marquent les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extérieures. L'entresol en pierre bleue est percé de dix-neuf fenêtres jumelées réparties quatre par quatre, sauf à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. où on n'en compte que trois. Chacun de ces ensembles de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. est placé sous un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en fer reposant sur des colonnettes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique. Les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. - qui ne sont pas dans l'axe de ceux des étages supérieurs - sont garnis de cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. stylisées supportant chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubiques et corniche à denticules. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. des fenêtres saillants et continus sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. À l'origine, le r.d.ch. était percé de cinq larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. éclairant une brasserie. Son aspect act. (parement de pierre bleue et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect.) date de 1983.
La façade donnant sur la r. Gineste compte sept niveaux, dont deux ajoutés en 1923, et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., plus deux av. du Boulevard, rythmées au r.d.ch. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en pierre bleue, cannelés à leur partie supérieure et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique. La 1re travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Les 2e et 5e sont marquées d'oriels sur les deux dern. étages. La 7e et la 11e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., plus larges, présentent, elles, des oriels de plan trapézoïdal sur tous les étages sauf le dern. Il en va de même pour l'une des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. donnant sur l'av. du Boulevard. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. ou jumelées (2e et 5e travées), surmontées au 1er étage d'entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Les sept 1res travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du r.d.ch. sont percées de grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits carreaux (châssis d'origine). LinteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de fer en I avec décor végétal aux extrémités, reposant, pour les six 1res fenêtres, sur des colonnes métalliques engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique orné d'une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. de laurier et, pour la dern., sur des piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pierre bleue à bossages et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre.. Les autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du r.d.ch. présentent un entresol. Toutes les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sont à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. reposant sur des piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pierre bleue. Les espaces d'accueil côté r. Gineste - réception, hall d'entrée et salons - ont en grande partie conservé leur aspect d'origine et en particulier des lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. constitués de plaques de marbre veiné dessinant un décor géométrique. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. du hall marqués de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à fasces. Rénovation intérieure par l'Atelier de Genval (1995).
Bâti entre la pl. Rogier et la r. Gineste, l'hôtel a une façade donnant sur la place, une autre sur cette rue ; les façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., donnent sur l'av. du Boulevard. Pl. Rogier, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et huit niveaux dont un entresol. Aux étages, les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se répartissent comme suit : trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales marquées aux 1er et 2e étages par des bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. surmontés d'un niveau en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. reposant sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de fer en forme de feuilles ou de fleurs stylisées. Cet étage, ainsi que les deux suivants, sont percés de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées ; le dern. étage, de trois fois trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées au-dessus desquelles court une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. unie surmontée d'une simple moulure. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont en revanche couronnées d'importants entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. comprenant chacun une corniche en forte saillie reposant sur d'étroits modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. entre lesquels la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. est percée d'ouvertures créant un effet d'ombre et de lumière.
Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. perçant ces travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont tantôt rect., tantôt en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. (1er et dern. étages des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extérieures), tantôt simples, tantôt jumelées. Des bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sur trois niveaux marquent les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extérieures. L'entresol en pierre bleue est percé de dix-neuf fenêtres jumelées réparties quatre par quatre, sauf à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. où on n'en compte que trois. Chacun de ces ensembles de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. est placé sous un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en fer reposant sur des colonnettes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique. Les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. - qui ne sont pas dans l'axe de ceux des étages supérieurs - sont garnis de cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. stylisées supportant chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubiques et corniche à denticules. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. des fenêtres saillants et continus sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. À l'origine, le r.d.ch. était percé de cinq larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. éclairant une brasserie. Son aspect act. (parement de pierre bleue et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect.) date de 1983.
La façade donnant sur la r. Gineste compte sept niveaux, dont deux ajoutés en 1923, et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., plus deux av. du Boulevard, rythmées au r.d.ch. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en pierre bleue, cannelés à leur partie supérieure et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique. La 1re travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Les 2e et 5e sont marquées d'oriels sur les deux dern. étages. La 7e et la 11e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., plus larges, présentent, elles, des oriels de plan trapézoïdal sur tous les étages sauf le dern. Il en va de même pour l'une des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. donnant sur l'av. du Boulevard. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. ou jumelées (2e et 5e travées), surmontées au 1er étage d'entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Les sept 1res travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du r.d.ch. sont percées de grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits carreaux (châssis d'origine). LinteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de fer en I avec décor végétal aux extrémités, reposant, pour les six 1res fenêtres, sur des colonnes métalliques engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique orné d'une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. de laurier et, pour la dern., sur des piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pierre bleue à bossages et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre.. Les autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du r.d.ch. présentent un entresol. Toutes les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sont à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. reposant sur des piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pierre bleue. Les espaces d'accueil côté r. Gineste - réception, hall d'entrée et salons - ont en grande partie conservé leur aspect d'origine et en particulier des lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. constitués de plaques de marbre veiné dessinant un décor géométrique. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. du hall marqués de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à fasces. Rénovation intérieure par l'Atelier de Genval (1995).
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 7636 (1908), 9643 (1923).
Ouvrages
DIERKENS-AUBRY F. et VANDENBREEDEN, J., Art nouveau en Belgique, Paris, Louvain-la-Neuve, 1991, p. 99.
Périodiques
«La construction d'un grand hôtel au XXe s. - Le Palace Hotel», in L'Emulation, 1909, pp. 61, 77-78 ; 1910, pl. 21-23 ;
Ouvrages
DIERKENS-AUBRY F. et VANDENBREEDEN, J., Art nouveau en Belgique, Paris, Louvain-la-Neuve, 1991, p. 99.
Périodiques
«La construction d'un grand hôtel au XXe s. - Le Palace Hotel», in L'Emulation, 1909, pp. 61, 77-78 ; 1910, pl. 21-23 ;