Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Émile JANLETarchitecte1872

Statut juridique

Classé depuis le 28 avril 1994

Styles

Éclectisme
Néo-baroque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32383
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Description

Immeuble de rapport et de commerce, en style éclectique teinté de baroque classicisant, conçu par l’architecte Emile Janlet en 1872, troisième prix au concours de façades de 1872-1876.

Quatre niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture d’ardoises en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. tronqué. Façade monumentale de pierre blanche et de pierre bleue, au riche décor plastique, divisée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. bien marqués et calée entre la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en fort ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à gauche, et l’angle accentué, à droite. Rez-de-chaussée modifié, mais laissant deviner l’état d’origine : à gauche, un portail d’entrée privée sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte; à droite, deux arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées séparées par des trumeaux à bossages et abritant chacune une vitrine surmontée d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en entresol. Premier et deuxième étages liés par l’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. qui les rythme : un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sur socleMassif surélevant un support ou une statue. élevé à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., orné de pointes de diamant et terminé par un chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. sous les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées de la corniche. Bel étage précédé d’un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. entre des piédestaux sommés d’une sphère; dans le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. gauche, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre et puissantes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées. Portes-fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. d’un étage à l’autre; au premier, crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à consoles formant balcon devant la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. supérieure, coiffée d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classique : architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale., corniche à denticules et mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. Troisième étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., à l’origine évidé en loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., rythmé par des colonnes ioniques engagées dans des piliersSupport vertical de plan carré. à bossages, liés à la base par des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.; espace intermédiaire aujourd’hui fermé par de larges baies vitrées. RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. gauche conçu comme une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre et sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, brisé par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrée. Deuxième entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur modillons, couronné par une corniche denticulée. Dans la toiture, quatre lucarnes similaires et deux souches de cheminée très soignées, en briques et à fronton courbe. Couronnement de la terrasse faîtière aujourd’hui fortement réduit.

Sources

Archives
A.V.B./T.P. 604 (1872).

Périodiques

L’Émulation, 1877, col. 57-58, pl. 10-12.