Typologie(s)

café/brasserie/taverne
hôtel

Intervenant(s)

G. BORDIAU1872

E. MÉLOTsculpteur

Jacques-Philippe DE HAENsculpteur

Statut juridique

Classé depuis le 25 février 2002, 13 juillet 2023

Styles

Éclectisme
Néo-baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32381
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Description

Immeuble de rapport et de commerce de style éclectique, conçu par l’architecte G. Bordiau en 1872, treizième lauréat au concours de façades de 1872-1876.

Acheté en 1891 par les brasseurs Wielemans-Ceuppens qui y ouvrent, en 1892, le célèbre Café Métropole, disparu en 1973. Étages annexés par l’Hôtel Métropole voisin (voir n° 31), totalement remaniés à l’intérieur et exhaussés d’un niveau sous toiture mansardée en 1926.

De cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, façade monumentale de pierre blanche et de pierre bleue, rehaussée d’un riche décor plastique d’inspiration classique et baroque, bien rythmée horizontalement et marquée par le ressaut des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales plus larges. Rez-de-chaussée à bossages, occupé à l’origine par trois devantures commerciales surmontées d’un niveau entresolé, aujourd’hui masqué par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine., et flanquées de portails d’entrée privée dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle.
Mise en évidence du centre de la façade, sur trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux, par un ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. de quatre colonnes sur socleMassif surélevant un support ou une statue., à fût annelé, cannelé et décoré dans le haut d’un masque de satyre, soutenant un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en pierre par l’intermédiaire d’un bloc d’entablement à triglyphes. Devant les colonnes, balustrade continue en pierre scandée par des piédestaux ornés d’un mufle de lion. À l’intérieur du portique, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. divisées en deux par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à métopes ornées de rosaces, reposant sur une colonne dorique trapue et deux consoles d’angle et supportant une cariatideStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. attribuée à E. Mélot. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de consoles ouvragées à gland sous le balcon autrefois orné de vases. Au troisième étage, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés encadrant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. refendues par un pilastre plat et, dans l’axe, par deux colonnes. Fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ouvragé sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Entablement sous corniche à ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., denticulée et sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
À l’origine, attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. bordé, entre les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle, par un garde-corps continu en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et scandé par une colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent. interrompue, dans l’axe, par un portique en décrochement surmonté d’un groupe sculpté par J. De Haan, figurant le Progrès entre l’Abondance et la Paix; ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. d’angle couronnés par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. flanquée de piédestaux sommés de vases et reliés, au bord de la toiture, par une grille en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. État actuel résultant de l’exhaussement réalisé en 1926 en remontant d’un niveau le motif axial en portique et en y déplaçant le groupe sculpté.


Sources

Archives
AVB/TP 11605 (1872), 83716 (1973), 33706 (1926).

Périodiques

L’Émulation, 1878, col. 72, pl. 13-16.