Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme
Éclectisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36627
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Description

Ensemble comprenant une habitation d’angle néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. d’avant 1866, ainsi que trois magasins à bières de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. de 1894 et 1897.

Historique

La présence, à l’angle de ce qui était alors la rue de la Grotte, d’une brasserie – à l’enseigne Au Petit Paris – est attestée au moins dès 1868. Propriété du brasseur Vandenbroeck dans les années 1870-1880, l’établissement est repris, vers 1894, par le brasseur-malteur A. Delvaux, qui fait ériger cette année-là à front de la rue du Timon un magasin à bières à façade-pignon. La maison d’angle néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. d’avant 1866 fait alors partie du complexe (no389-391 rue des Palais Outre-Ponts). En 1897, le même Delvaux fait ériger un magasin jumeau juste à gauche du premier, lui-même accompagné à sa gauche d’une écurie à front de rue. Un troisième magasin à façade identique est ajouté par la suite à droite du premier. En 1928, toujours propriété d’une brasserie, la maison d’angle est transformée – placement d’une logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. à l’étage et aménagement d’un toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. –, tandis que la façade de l’écurie est dotée d’un mur d’attique (architecte Alfred Lempereur). En 1929 et 1930, les magasins sont chacun pourvus d’une entrée cochère. En 1992, la façade de l’écurie, entretemps dotée de trois fenêtres à l’étage, est percée de trois autres au rez-de-chaussée. L’ensemble est entièrement rénové en logements après 2013.

Description

Au no389-391 rue des Palais Outre-Ponts, maison bourgeoise de deux niveaux sous toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. en 1928. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Façade vers la rue des Palais de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. LogetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de plan trapézoïdal à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. cintrée (1928). CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. recouverte de PVC. Façade vers la rue du Timon de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, accompagnées vers l’angle par un pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. marqué à l’étage par une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de cheminée sur arceauxFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. conservée.
Façade latérale gauche aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., marquée à l’arrière par un haut avant-corps à angles coupés et flanquée à front de rue par un volume bas anciennement à usage de bureaux.

Rue du Timon, trois anciens magasins à bières de profondeur croissante, de trois niveaux et à façade-pignon de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Comprises chacune dans une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids.  à couronnement en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe., elles étaient à l’origine percées de fenêtres étroites à chaque niveau, seulement maintenues en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales au dernier. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.


Sources

Archives
AVB/PP 2710 (1868), 3438 (ca 1890).
AVB/TP Laeken 3442 (1882), Laeken 1458 (1892), Laeken 4350 (1894), Laeken 4790 (1897), 38783 (1928), 37379 (1930), 105429 (1992).

Ouvrages
CELLULE PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA VILLE DE BRUXELLES, Promenades bruxelloises. 4. Patrimoine industriel à Laeken, Bruxelles, 1999, p. 7.
CULOT, M. [dir.], Bruxelles Hors Pentagone. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 29.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Palais (rue des)», 1873, 1894, 

Cartes / plans
POPP, P. C., Atlas cadastral de Belgique, plan parcellaire de la commune de Laeken avec les mutations, 1866.