Typologie(s)

gare
Patrimoine ferroviaire

Intervenant(s)

Alphonse BALATarchitecte1880

Statut juridique

Classé depuis le 26 septembre 1996

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2021

id

Urban : 36543
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Description

Gare royale dite aussi Halte royale, de style néoclassique, architecte Alphonse Balat, 1880.

Alors qu’il accède au trône en 1865, le roi Léopold II a pour ambition de faire de son château de Laeken un «palais de la nation» proposant des salles et des espaces pour les congrès, des festivités et des réceptions officielles, ce qui manquait à Bruxelles. Pour le desservir, il projette à l’origine l’établissement d’une voie de chemin de fer souterraine aboutissant au pied de l’escalier d’honneur du château. Bien que ce projet ait finalement été abandonné, une petite gare privée fut construite en bordure du domaine Royal et servit de débarcadère aux hôtes du roi. Elle fut mise en service sur la ligne 28 de Schaerbeek à Bruxelles-Midi et fut uniquement utilisée par la famille royale et ses visiteurs. Elle est actuellement désaffectée.

Gare consistant en un petit pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de style néoclassique de plan rectangulaire paré de pierre blanche.
Sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., qui n’est visible que du côté du parc, rez-de-chaussée flanqué de deux terrasses; balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. entourant l’ensemble du bâtiment.
Vers les voies, rez-de-chaussée flanqué de deux ailes en retour d’équerre, entre lesquelles la façade forme avant-corps. Cet avant-corps et la façade vers le parc sont identiques: trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., soutenant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. (monogramme de Léopold II) amorti par une statue. Toiture à deux versants joignant les deux frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. des façades latérales. Toitures sur les ailes annexes déterminant également deux petits frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. sur les façades latérales.


Classement 26.09.1996

Sources

Ouvrages
«Gare royale», Art et architecture publics, éditions Mardaga, 1999, pp. 137-139
.
GOEDLEVEN, E., Les serres royales de Laeken, Éditions Lannoo, Tielt, 1988, pp. 77-85.
VAN YPERSELE DE STRIHOU, A., P., Laeken. Un château de l’Europe des Lumières, Éditions Duculot, 1991.
VAN YPERSELE DE STRIHOU, A., P., Laeken, résidence impériale et royale, Arcades, 1970.