Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Joseph EVERSarchitecte1925

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36102
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Description

Ensemble de deux maisons bourgeoises identiques en miroir, de style Art Déco, signées et millésimées sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à la limite des deux façades «J(oseph). EVERS / ARCHITECTE . 1925». L’architecte conçoit l’ensemble pour son propre compte.

Elles font partie d’une enfilade particulièrement cohérente d’immeubles dotés d’un jardinet avant, allant du no72 au no112.

Façades en briques rouges, rehaussées d’éléments de pierre blanche et de simili-pierre blanche aujourd’hui peints, ainsi que de pierre bleue. Élévations de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé. de deux niveaux surmontés d’une haute toiture en bâtière asymétrique, à pan avant presque droit et devancé d’une vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. polygonale. Porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., précédée d’un emmarchement. Fenêtre de l’étage accolée à la corniche. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., entrée de garage d’origine dans le soubassement, surmontée d’un oriel de plan trapézoïdal de deux niveaux, à partie supérieure en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. percée d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. devancé d’un garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Décor floral stylisé et géométrique. Corniches largement débordantes, celles du no104 recouvertes de PVC. Toiture du no102 encore recouvert d’ardoises Eternit en écailles. Portes conservées, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. polygonaux grillés. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. du no102 pour la plupart conservés, à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois et vitraux.

Grilles des zones de recul conservées.

Sources

Archives
AVB/TP 52434 (1925).