Typologie(s)
maison bourgeoise
église/cathédrale/basilique
monastère/abbaye/couvent
église/cathédrale/basilique
monastère/abbaye/couvent
Intervenant(s)
Léopold PEPERMANS – architecte – 1905
Arthur FRANÇOIS – architecte, architecte-géomètre – 1897
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2014-2016
id
Urban : 36728
Description
Ensemble
formé d’une maison bourgeoise de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçue pour
Gabrielle Fontaine par l’architecte-géomètre Arthur François en 1897, et d’un édifice
de culte de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. dédié à l’Enfant Jésus et à Notre-Dame de la Providence, par l’architecte Léopold Pepermans, 1905.
Historique
Le culte de l’Enfant Jésus, auquel est dédié l’église, se répand à partir de Prague au XVIIe où une statue de l’Enfant Jésus fut dite «miraculeuse». Cette dévotion, encore très prisée au XVIIIe siècle, se répand en Europe à partir de la fin du XIXe siècle. En Belgique, elle est propagée par Gabrielle Fontaine qui, en 1892, publie le livret L’Enfant miraculeux de Prague et fonde en 1895 le magazine la Petite revue de l’Enfant-Jésus. Les demandes de prières et autres recommandations affluent et, rapidement, la création d’un lieu de culte s’impose.
En 1897 Gabrielle Fontaine fait construire, à front de l’avenue Brugmann et en face de la rue Darwin, une maison bourgeoise (n°117, architecte-géomètre Arthur François) et une petite chapelle dédiée à l’Enfant Jésus et bénite le 25.10.1897. Le culte est pris en charge par les Pères Barnabites qui, en 1898, font ériger un couvent dans le jardin de la maison.
La chapelle attire des pèlerins venant de toute la Belgique et devient rapidement trop petite. En 1905, les Pères Barnabites confient à l’architecte Léopold Pepermans les plans d’une nouvelle église néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., à ériger à l’emplacement de la chapelle. Elle est consacrée le 18.10.1906.
Description
Au n°117, élévation à l’origine de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé. sous toiture mansardée, agrandie d’une troisième travée sous toiture plate en 1898. Façade en pierre blanche, rehaussée d’éléments en pierre bleue. Au premier étage, logette de plan trapézoïdal sous terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre enserrant des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Décor de cabochons, pointes de diamant, balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. et bas-reliefs. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (1898) flanquée aux étages de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et à l’origine sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Menuiserie partiellement conservée.
Au n°119-121, église de style néogothique en pierre blanche et éléments de pierre bleue, implantée en léger retrait par rapport à l’alignement de la rue et devancée de grilles en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
Plan de type basilical, développant une nef de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquée de bas-côtés et s’achevant par un chœur de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites et abside à cinq pans.
Façade principale s’articulant en trois parties: un corps central flanqué de bas-côtés. Corps central coiffé d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits à remplages aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., sommé d’une croix; deux tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. polygonales lui sont adossées, celle de gauche semi engagée, celle de droite se prolongeant à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Au rez-de-chaussée, dans l’axe, porche hors-œuvre sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., à ébrasement cintré à colonnettes, dont le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. est décoré d’un relief figurant l’Enfant-Jésus couronné et portant l’inscription «Enfant ? Jésus ?Bénissez ? Nous»; il est flanqué à droite d’une porte piétonne protégée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.. Au-dessus du porche, façade percée d’un large vitrail en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à remplage de roses polylobées, éclairant la nef.
À hauteur du bas-côté gauche se dresse une tour de trois niveaux cantonnée de contreforts et qui, d’après le plan de l’élévation, devait être coiffée d’une flèche; à hauteur du bas-côtés droit, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants..
Étroites fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé ou rectangulaires, certaines jumelées par deux, éclairant le narthex et les bas-côtés.
À droite, église adjointe d’une petite annexe (n°121) de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants., percée au rez-de-chaussée d’une porte cochère cintrée donnant sur un couloir menant au couvent; à l’étage, fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en pierre géminées par deux.
Intérieur couvert de voûtes nervurées en berceau brisé, divisées par des doubleaux à lunettes. Les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisés retombent sur des piliersSupport vertical de plan carré. carrés à noyau cantonné de colonnes dans la nef, et sur des colonnes doubles dans le chœur. Nef centrale et chœur parcourus par un triforium; au-dessus, série de vitraux peints en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé représentant l’enfance du Christ, réalisés par le maître verrier Colpaert d’après des cartons du peintre De Craemer.
Richesse et grande variété du décor intérieur: bas-côtés ornés de confessionnaux en bois de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et d’un chemin de croix sculpté de style expressionniste. ArcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. triomphal orné des représentations de saint Paul, patron principal des Barnabites, et de Antoine-Marie Zaccaria, fondateur de l’ordre religieux. Nombreuses plaques votives en rapport avec le culte du Sacré-Cœur, de Notre-Dame de la Providence et de l’Enfant Jésus de Prague.
Jubé soutenu par des colonnettes et des poutrelles métalliques adoptant des profils néogothiques. Grand orgue de style néoclassique datant du début du XXe siècle (facteur Maurice Delmotte).
Couvent. Implanté en intérieur d’îlot, bâtiment en L en briques rouges composé d’une première aile de deux niveaux implantée perpendiculairement au chevet de l’église, et une seconde aile de trois niveaux, implantée en long. Fenêtres à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Lucarnes d’origine remplacées. Nombreuses transformations et extensions réalisées au cours du XXe siècle, dont un réaménagement intérieur complet en 2007.
Inscription sur la liste de sauvegarde 07.03.1996
Historique
Le culte de l’Enfant Jésus, auquel est dédié l’église, se répand à partir de Prague au XVIIe où une statue de l’Enfant Jésus fut dite «miraculeuse». Cette dévotion, encore très prisée au XVIIIe siècle, se répand en Europe à partir de la fin du XIXe siècle. En Belgique, elle est propagée par Gabrielle Fontaine qui, en 1892, publie le livret L’Enfant miraculeux de Prague et fonde en 1895 le magazine la Petite revue de l’Enfant-Jésus. Les demandes de prières et autres recommandations affluent et, rapidement, la création d’un lieu de culte s’impose.
En 1897 Gabrielle Fontaine fait construire, à front de l’avenue Brugmann et en face de la rue Darwin, une maison bourgeoise (n°117, architecte-géomètre Arthur François) et une petite chapelle dédiée à l’Enfant Jésus et bénite le 25.10.1897. Le culte est pris en charge par les Pères Barnabites qui, en 1898, font ériger un couvent dans le jardin de la maison.
La chapelle attire des pèlerins venant de toute la Belgique et devient rapidement trop petite. En 1905, les Pères Barnabites confient à l’architecte Léopold Pepermans les plans d’une nouvelle église néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., à ériger à l’emplacement de la chapelle. Elle est consacrée le 18.10.1906.
Description
Au n°117, élévation à l’origine de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé. sous toiture mansardée, agrandie d’une troisième travée sous toiture plate en 1898. Façade en pierre blanche, rehaussée d’éléments en pierre bleue. Au premier étage, logette de plan trapézoïdal sous terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre enserrant des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Décor de cabochons, pointes de diamant, balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. et bas-reliefs. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (1898) flanquée aux étages de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et à l’origine sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Menuiserie partiellement conservée.
Au n°119-121, église de style néogothique en pierre blanche et éléments de pierre bleue, implantée en léger retrait par rapport à l’alignement de la rue et devancée de grilles en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
Plan de type basilical, développant une nef de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquée de bas-côtés et s’achevant par un chœur de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites et abside à cinq pans.
Façade principale s’articulant en trois parties: un corps central flanqué de bas-côtés. Corps central coiffé d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits à remplages aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., sommé d’une croix; deux tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. polygonales lui sont adossées, celle de gauche semi engagée, celle de droite se prolongeant à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Au rez-de-chaussée, dans l’axe, porche hors-œuvre sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., à ébrasement cintré à colonnettes, dont le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. est décoré d’un relief figurant l’Enfant-Jésus couronné et portant l’inscription «Enfant ? Jésus ?Bénissez ? Nous»; il est flanqué à droite d’une porte piétonne protégée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.. Au-dessus du porche, façade percée d’un large vitrail en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à remplage de roses polylobées, éclairant la nef.
À hauteur du bas-côté gauche se dresse une tour de trois niveaux cantonnée de contreforts et qui, d’après le plan de l’élévation, devait être coiffée d’une flèche; à hauteur du bas-côtés droit, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants..
Étroites fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé ou rectangulaires, certaines jumelées par deux, éclairant le narthex et les bas-côtés.
À droite, église adjointe d’une petite annexe (n°121) de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants., percée au rez-de-chaussée d’une porte cochère cintrée donnant sur un couloir menant au couvent; à l’étage, fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en pierre géminées par deux.
Intérieur couvert de voûtes nervurées en berceau brisé, divisées par des doubleaux à lunettes. Les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisés retombent sur des piliersSupport vertical de plan carré. carrés à noyau cantonné de colonnes dans la nef, et sur des colonnes doubles dans le chœur. Nef centrale et chœur parcourus par un triforium; au-dessus, série de vitraux peints en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé représentant l’enfance du Christ, réalisés par le maître verrier Colpaert d’après des cartons du peintre De Craemer.
Richesse et grande variété du décor intérieur: bas-côtés ornés de confessionnaux en bois de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et d’un chemin de croix sculpté de style expressionniste. ArcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. triomphal orné des représentations de saint Paul, patron principal des Barnabites, et de Antoine-Marie Zaccaria, fondateur de l’ordre religieux. Nombreuses plaques votives en rapport avec le culte du Sacré-Cœur, de Notre-Dame de la Providence et de l’Enfant Jésus de Prague.
Jubé soutenu par des colonnettes et des poutrelles métalliques adoptant des profils néogothiques. Grand orgue de style néoclassique datant du début du XXe siècle (facteur Maurice Delmotte).
Couvent. Implanté en intérieur d’îlot, bâtiment en L en briques rouges composé d’une première aile de deux niveaux implantée perpendiculairement au chevet de l’église, et une seconde aile de trois niveaux, implantée en long. Fenêtres à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Lucarnes d’origine remplacées. Nombreuses transformations et extensions réalisées au cours du XXe siècle, dont un réaménagement intérieur complet en 2007.
Inscription sur la liste de sauvegarde 07.03.1996
Sources
Archives
ACF/Urb.
117: 1239 (1897), 1243 (1897),
1318 (1898), 7132 (1921), 13181 (1936), 16498 (1954), 17831 (1961), 24145
(2007); 119-121: 3659
(1905), 7134 (1921), 10535 (1929), 20031 (1975).
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale