Ancienne École paroissiale de la Providence, auj. École fondamentale libre Saint-François-Xavier
Rue Eloy 74, 76-78, 80
Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Léopold PEPERMANS – architecte – 1908-1912
Armand DEMEY – architecte – 1932
Henri AELBRECHT – architecte – 1974
Pol L. HENRY – architecte – 1979
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 36973
Description
Complexe scolaire bâti en plusieurs étapes entre 1908 et 1979, les bâtiments les plus anciens conçus en style éclectique par l’architecte Léopold Pepermans.
Historique
En 1906 est fondée à Cureghem une nouvelle paroisse, sous l’impulsion de l’abbé et premier curé Joseph De Jongh. En 1909, celui-ci se construit une maison personnelle, futur presbytère et siège de fabrique, au no 102 de la rue Georges Moreau (voir ce numéro). L’abbé met rapidement en chantier une école paroissiale à la rue Eloy voisine, sur des terrains achetés à un membre de la famille de Meester de Heyndonck et joignant l’arrière de sa propriété.
En 1908, un préau couvert est en cours de construction, en intérieur d’ilot, sur les plans de l’architecte Léopold Pepermans. Il devait être flanqué de deux corps de classes, pour les deux sexes, chacun disposant d’une cour de récréation indépendante; ces corps ne seront pas réalisés. L’accès au complexe devait se faire par un couloir ménagé dans un immeuble de la rue Eloy, l’actuel no 74, commandité pour l’école par l’abbé à l’architecte Pepermans, et seulement mis en œuvre en 1910.
En octobre de cette année-là, les deux hommes présentent un «projet pour la construction d’un local destiné à l’œuvre (enseignement) du catéchisme», sur une longue parcelle de la rue Eloy touchant au préau achevé. Le projet est réalisé: c’est l’actuel no 80 (jadis 82), en communication avec ledit préau via un couloir depuis la rue. Dans l’attente de l’érection de l’église paroissiale, dédiée à Saint-François-Xavier et qui ne sera inaugurée qu’en 1915, le préau de la rue Eloy est aménagé en 1910 en chapelle provisoire, succédant à une première implantation au boulevard de la Révision no 13.
En 1912, un corps de classes est élevé au fond d’une parcelle de la rue Georges Moreau (actuel no 104-106), contiguë à la maison de l’abbé et au site de l’école. Le commanditaire, propriétaire du terrain, est le vicomte de Jonghe d’Ardoye et l’architecte, cette fois encore, Léopold Peperman.
Jusqu’en 1914 au moins, selon les almanachs, l’immeuble du no 74 de la rue Eloy est un «externat de jeunes-filles», peut-être déjà tenu par les Sœurs de la Providence, signalées ici en 1920. Cette année en tout cas, la maison sert de couvent à cette congrégation, qui dirige une école commerciale et professionnelle pour jeunes-filles, dénommée École de la Providence. En 1932, l’architecte Armand Demey conçoit un grand immeuble de classes avec corps d’entrée indépendant, au no 76-78. Celui-ci est surhaussé d’un étage en 1952 (architecte M. De Vooght).
Un dernier agrandissement du complexe est mené en 1979 par l’architecte Pol L. Henry, pour le compte de l’asbl École de la Providence. Un corps de classes, avec cour surélevée, est bâti en L contre les deux faces libres de la cour.
Vers 1970, l’école fondamentale est partagée entre les deux communautés linguistiques. La partie côté rue Eloy demeure aux francophones, à l’exception des niveaux supérieurs du vieux préau qui reviennent aux néerlandophones, avec le corps de 1912 en retrait de la rue Moreau. L’établissement francophone prend le nom d’École Saint-François-Xavier, tandis que la partie néerlandophone conserve la première dénomination: Voorzienigheidsschool. En 1974, l’architecte Achiel Aelbrecht construit de ce côté un bâtiment à front de rue, et en 2005 une salle de sports vient flanquer le bâtiment de 1912. Plus récemment, les niveaux supérieurs du préau initial et son couloir d’accès dans le no 80, ont été revendus et sont occupés par des asbl.
Description
Préau de 1908
Construction en briques sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles, à deux niveaux sur un sous-sol à peine enterré. Aux gouttereaux, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. (certaines obturées) rythmées par quatre anciens conduits de cheminée. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de l’étage établies en retrait sur un lamier de ciment d’entre-niveaux, continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées..
À l’origine, le préau occupait la hauteur des deux niveaux et était éclairé par les lanterneaux de son toit. Il était traversé à la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté rue Eloy, par deux couloirs superposés bordés de sept arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ouvertes sur son espace. Avec celui, sous-jacent, du sous-sol, ces couloirs devaient assurer la communication entre les deux corps de classes jamais construits. Les fenêtres des gouttereaux, celles du demi-sous-sol non comprises, étaient aveuglées, sans doute dans l’attente desdits corps. En 1910, lors de l’aménagement en chapelle, une large entrée a été pratiquée dans le couloir du rez-de-chaussée, dans l’axe du long couloir du no 80.
En 1928, le bâtiment est largement remodelé: création d’une «salle de réunion» et de fête au premier niveau, sur le pavement originel, d’une «salle de gymnastique» au second sur un plancher en béton armé, enfin construction d’une nouvelle charpente, métallique. La salle de gymnastique est accessible par un nouvel escalier créé sur l’ancienne cour ouverte du no 80.
La salle de fête reçoit un aménagement Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. des plus soignés et, aux deux niveaux, de nombreuses baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont ouvertes.
Châssis actuels à petits-bois en grande partie renouvelés et corniche refaite.
Ancien couvent et internat de 1910 (no 74)
Profonde bâtisse de style éclectique, à trois niveaux en briques sous brisis et plateforme. Façade avant de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, rehaussée de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. aux deux premiers niveaux, à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. mouluré sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. au dernier. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. profilés. Porte en léger retrait dans un encadrement harpé à la base et sommé de coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. pour porter deux petites fenêtres jumelles, à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. harpés et meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. semblable aux précédents. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. de pierre et corniche de bois (recouverte de PVC).
En façade arrière, le bâtiment accuse une légère saillie à droite, ajoutant une troisième et étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., isolées ou groupées par deux.
Brisis ardoisés coupés par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de bois inégales et plateforme dotée de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Porte à rue originelle, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. renouvelés.
À l’intérieur, cage d’escalier transversale en bois entre les deux premières pièces, greffée sur le couloir d’entrée latéral qui mène à la cour. Au rez-de-chaussée, deuxième pièce largement ouverte sur une troisième.
Ancien corps de «l’œuvre du catéchisme» de 1910 (no 80)
Rejoignant le mur-pignon de l’ancien préau, bâtisse de style éclectique à deux niveaux de briques, coiffée d’une bâtièreToit à deux versants. aplatie à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. sur sa plus longue partie, d’une plateforme sur un prolongement arrière originel. Ce dernier abrite, à gauche, à l’emplacement d’une ancienne cour, la cage d’escalier menant à l’étage de l’ancien préau transformé en 1928. Façade à rue en briques rouge-orange, rehaussée de pierre blanche et de pierre bleue. Au rez-de-chaussée, ancienne porte piétonne à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. à gauche, transformée en fenêtre, tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au centre et large porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. à droite, ouvrant sur le long couloir vers l’ancien préau. À l’étage, large fenêtre à trois croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Éléments de division des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. des traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., appuis-larmiers et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. d’entre-niveaux, en pierre bleue profilée. ArcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. moulurés liés en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. prolongeant les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et les traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. de l’étage, et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de ce dernier, en pierre blanche. Flanquée de deux piliersSupport vertical de plan carré. de briques, corniche de bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. doublant une inférieure de même type mais en pierre blanche. Gouttereau sur cour jadis à quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., celle de droite condamnée par le corps d’entrée de 1932. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de l’avant-dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite sont dédoublées, celle du bas jumelle deux entrées.
Le corps de classes de 1912 (no 104-106 rue Georges Moreau)
Bâtiment rectangulaire à trois niveaux de briques à l’origine sous une quasi-plateforme hérissée de huit souches de cheminée. Façades à cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chacune, la centrale affectée aux circulations verticales. À l’avant, cage d’escalier et vestibule en hors-œuvre sous appentisToit à un seul versant., donnant accès à une grande salle au rez-de-chaussée et à une seconde cage à l’étage, qui dessert deux classes par niveau. ArcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. pour les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des deux premiers niveaux, linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. pour celles du dernier. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. renouvelés.
Corps de classes et d’entrée de 1932 (no 76-78)
Bâtiment en briques et béton enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., comptant quatre niveaux sous plateformes.
Corps d’entrée et d’escalier à droite, étroit, moins élevé et moins profond. Il est marqué à l’avant par un oriel en éperon, l’allège du deuxième niveau abritant une statue de la Vierge. Débouché sur la cour précédé d’un emmarchement en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore. en briques.
À l’intérieur, escalier en béton à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. étroit, tapissé de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à filets en damier de marbres noir et blanc; rampe Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Corps des classes à façades avant et arrière identiques: trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres rectangulaires, celles voisines du no 74 plus étroites. Côté cour, second et même emmarchement à la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..
Dans le mur latéral droit du no 74, niche en cul-de-four sur encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., abritant une statue de sainte Thérèse accompagnée de l’inscription «SAINTE PETITE THERESE PPN».
Historique
En 1906 est fondée à Cureghem une nouvelle paroisse, sous l’impulsion de l’abbé et premier curé Joseph De Jongh. En 1909, celui-ci se construit une maison personnelle, futur presbytère et siège de fabrique, au no 102 de la rue Georges Moreau (voir ce numéro). L’abbé met rapidement en chantier une école paroissiale à la rue Eloy voisine, sur des terrains achetés à un membre de la famille de Meester de Heyndonck et joignant l’arrière de sa propriété.
En 1908, un préau couvert est en cours de construction, en intérieur d’ilot, sur les plans de l’architecte Léopold Pepermans. Il devait être flanqué de deux corps de classes, pour les deux sexes, chacun disposant d’une cour de récréation indépendante; ces corps ne seront pas réalisés. L’accès au complexe devait se faire par un couloir ménagé dans un immeuble de la rue Eloy, l’actuel no 74, commandité pour l’école par l’abbé à l’architecte Pepermans, et seulement mis en œuvre en 1910.
En octobre de cette année-là, les deux hommes présentent un «projet pour la construction d’un local destiné à l’œuvre (enseignement) du catéchisme», sur une longue parcelle de la rue Eloy touchant au préau achevé. Le projet est réalisé: c’est l’actuel no 80 (jadis 82), en communication avec ledit préau via un couloir depuis la rue. Dans l’attente de l’érection de l’église paroissiale, dédiée à Saint-François-Xavier et qui ne sera inaugurée qu’en 1915, le préau de la rue Eloy est aménagé en 1910 en chapelle provisoire, succédant à une première implantation au boulevard de la Révision no 13.
En 1912, un corps de classes est élevé au fond d’une parcelle de la rue Georges Moreau (actuel no 104-106), contiguë à la maison de l’abbé et au site de l’école. Le commanditaire, propriétaire du terrain, est le vicomte de Jonghe d’Ardoye et l’architecte, cette fois encore, Léopold Peperman.
Jusqu’en 1914 au moins, selon les almanachs, l’immeuble du no 74 de la rue Eloy est un «externat de jeunes-filles», peut-être déjà tenu par les Sœurs de la Providence, signalées ici en 1920. Cette année en tout cas, la maison sert de couvent à cette congrégation, qui dirige une école commerciale et professionnelle pour jeunes-filles, dénommée École de la Providence. En 1932, l’architecte Armand Demey conçoit un grand immeuble de classes avec corps d’entrée indépendant, au no 76-78. Celui-ci est surhaussé d’un étage en 1952 (architecte M. De Vooght).
Un dernier agrandissement du complexe est mené en 1979 par l’architecte Pol L. Henry, pour le compte de l’asbl École de la Providence. Un corps de classes, avec cour surélevée, est bâti en L contre les deux faces libres de la cour.
Vers 1970, l’école fondamentale est partagée entre les deux communautés linguistiques. La partie côté rue Eloy demeure aux francophones, à l’exception des niveaux supérieurs du vieux préau qui reviennent aux néerlandophones, avec le corps de 1912 en retrait de la rue Moreau. L’établissement francophone prend le nom d’École Saint-François-Xavier, tandis que la partie néerlandophone conserve la première dénomination: Voorzienigheidsschool. En 1974, l’architecte Achiel Aelbrecht construit de ce côté un bâtiment à front de rue, et en 2005 une salle de sports vient flanquer le bâtiment de 1912. Plus récemment, les niveaux supérieurs du préau initial et son couloir d’accès dans le no 80, ont été revendus et sont occupés par des asbl.
Description
Préau de 1908
Construction en briques sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles, à deux niveaux sur un sous-sol à peine enterré. Aux gouttereaux, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. (certaines obturées) rythmées par quatre anciens conduits de cheminée. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de l’étage établies en retrait sur un lamier de ciment d’entre-niveaux, continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées..
À l’origine, le préau occupait la hauteur des deux niveaux et était éclairé par les lanterneaux de son toit. Il était traversé à la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté rue Eloy, par deux couloirs superposés bordés de sept arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ouvertes sur son espace. Avec celui, sous-jacent, du sous-sol, ces couloirs devaient assurer la communication entre les deux corps de classes jamais construits. Les fenêtres des gouttereaux, celles du demi-sous-sol non comprises, étaient aveuglées, sans doute dans l’attente desdits corps. En 1910, lors de l’aménagement en chapelle, une large entrée a été pratiquée dans le couloir du rez-de-chaussée, dans l’axe du long couloir du no 80.
En 1928, le bâtiment est largement remodelé: création d’une «salle de réunion» et de fête au premier niveau, sur le pavement originel, d’une «salle de gymnastique» au second sur un plancher en béton armé, enfin construction d’une nouvelle charpente, métallique. La salle de gymnastique est accessible par un nouvel escalier créé sur l’ancienne cour ouverte du no 80.
La salle de fête reçoit un aménagement Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. des plus soignés et, aux deux niveaux, de nombreuses baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont ouvertes.
Châssis actuels à petits-bois en grande partie renouvelés et corniche refaite.
Ancien couvent et internat de 1910 (no 74)
Profonde bâtisse de style éclectique, à trois niveaux en briques sous brisis et plateforme. Façade avant de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, rehaussée de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. aux deux premiers niveaux, à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. mouluré sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. au dernier. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. profilés. Porte en léger retrait dans un encadrement harpé à la base et sommé de coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. pour porter deux petites fenêtres jumelles, à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. harpés et meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. semblable aux précédents. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. de pierre et corniche de bois (recouverte de PVC).
En façade arrière, le bâtiment accuse une légère saillie à droite, ajoutant une troisième et étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., isolées ou groupées par deux.
Brisis ardoisés coupés par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de bois inégales et plateforme dotée de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Porte à rue originelle, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. renouvelés.
À l’intérieur, cage d’escalier transversale en bois entre les deux premières pièces, greffée sur le couloir d’entrée latéral qui mène à la cour. Au rez-de-chaussée, deuxième pièce largement ouverte sur une troisième.
Ancien corps de «l’œuvre du catéchisme» de 1910 (no 80)
Rejoignant le mur-pignon de l’ancien préau, bâtisse de style éclectique à deux niveaux de briques, coiffée d’une bâtièreToit à deux versants. aplatie à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. sur sa plus longue partie, d’une plateforme sur un prolongement arrière originel. Ce dernier abrite, à gauche, à l’emplacement d’une ancienne cour, la cage d’escalier menant à l’étage de l’ancien préau transformé en 1928. Façade à rue en briques rouge-orange, rehaussée de pierre blanche et de pierre bleue. Au rez-de-chaussée, ancienne porte piétonne à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. à gauche, transformée en fenêtre, tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au centre et large porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. à droite, ouvrant sur le long couloir vers l’ancien préau. À l’étage, large fenêtre à trois croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Éléments de division des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. des traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., appuis-larmiers et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. d’entre-niveaux, en pierre bleue profilée. ArcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. moulurés liés en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. prolongeant les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et les traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. de l’étage, et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de ce dernier, en pierre blanche. Flanquée de deux piliersSupport vertical de plan carré. de briques, corniche de bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. doublant une inférieure de même type mais en pierre blanche. Gouttereau sur cour jadis à quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., celle de droite condamnée par le corps d’entrée de 1932. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de l’avant-dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite sont dédoublées, celle du bas jumelle deux entrées.
Le corps de classes de 1912 (no 104-106 rue Georges Moreau)
Bâtiment rectangulaire à trois niveaux de briques à l’origine sous une quasi-plateforme hérissée de huit souches de cheminée. Façades à cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chacune, la centrale affectée aux circulations verticales. À l’avant, cage d’escalier et vestibule en hors-œuvre sous appentisToit à un seul versant., donnant accès à une grande salle au rez-de-chaussée et à une seconde cage à l’étage, qui dessert deux classes par niveau. ArcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. pour les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des deux premiers niveaux, linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. pour celles du dernier. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. renouvelés.
Corps de classes et d’entrée de 1932 (no 76-78)
Bâtiment en briques et béton enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., comptant quatre niveaux sous plateformes.
Corps d’entrée et d’escalier à droite, étroit, moins élevé et moins profond. Il est marqué à l’avant par un oriel en éperon, l’allège du deuxième niveau abritant une statue de la Vierge. Débouché sur la cour précédé d’un emmarchement en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore. en briques.
À l’intérieur, escalier en béton à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. étroit, tapissé de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à filets en damier de marbres noir et blanc; rampe Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Corps des classes à façades avant et arrière identiques: trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres rectangulaires, celles voisines du no 74 plus étroites. Côté cour, second et même emmarchement à la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..
Dans le mur latéral droit du no 74, niche en cul-de-four sur encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., abritant une statue de sainte Thérèse accompagnée de l’inscription «SAINTE PETITE THERESE PPN».
Sources
Archives
ACA/Urb. 11885 (04.09.1908), 22552 (21.03.1930), 45280 (30.01.1979); 74: 12665 (22.09.1910); 76-78: 25050 (22.11.1932), 35229 (15.01.1952); 80: 12770 (29.11.1910); rue Georges Moreau 104-106: 13452 (28.06.1912), 44570 (10.04.1974).
Arbres remarquables à proximité