Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Émile TIROUarchitecte1896

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 36701
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Description

Remarquable ensemble de deux maisons de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., architecte Émile Tirou, 1896.

Elle fait partie d’une remarquable enfilade d’immeubles, allant du n°63 au n°81.

Imposante élévation en briques rouges, rehaussée d’éléments en pierre bleue. Fenêtres pour la plupart à croisée(s) de pierre, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. trilobé. Menuiserie partiellement conservée.

Deux façades de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., selon un schéma en miroir: le n°75 de trois niveaux, le n°77 de deux niveaux. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. principales brugeoises coiffées d’un imposant pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Travées d’entrées réunies à l’étage par une logette en pierre sous terrasse cernée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; celle du n°77 se prolongeant en toiture par une haute tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. sous toiture conique, celle du n°75 par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pignon à gradins.

Au n°77, rez-de-chaussée défiguré en 1951 pour le commerce (devanture).

Sources

Archives
ACF/Urb. 75, 77: 1069 (1896); 75: 21931; 77: 15690 (1951), 22829 (2001-2002).