Typologie(s)
immeuble de logements sociaux
Intervenant(s)
Joseph DIONGRE – architecte – 1921
Jean-Baptiste DEWIN – architecte – 1921
Adolphe PUISSANT – architecte – 1921
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine social (La Fonderie - 2005)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Paysager Un paysage est un espace, tel que perçu par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), dont chacun peut avoir ou non une valeur intrinsèque, mais qui se combinent pour créer un ensemble plus vaste de valeur ajoutée et sont perçus comme tels à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels sites composés de différents éléments peuvent également exister à plus petite échelle.
- Scientifique L’intérêt scientifique est souvent reconnu dans le cas des sites naturels et des arbres. Dans le contexte d’un bien immobilier, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, processus de construction ou composant) ou du témoin d’un espace spatio-structurel (urbanistique) dont la préservation devrait être envisagée à des fins de recherche scientifique. Dans le cas des sites et vestiges archéologiques, l’intérêt scientifique est reconnu en fonction du caractère exceptionnel des vestiges en termes d’ancienneté (par exemple la villa romaine de Jette), des conditions de conservation exceptionnelles (par exemple le site de l’ancien village d’Auderghem) ou de l’unicité des éléments (par exemple une charpente entièrement conservée) et constitue donc, à cet égard, une contribution scientifique exceptionnelle et de premier plan à la connaissance de notre passé urbain et préurbain.
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 35769
Description
Ensemble de douze immeubles
de logements sociaux de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçus par les architectes
Jean-Baptiste Dewin, Joseph Diongre et Adolphe Puissant pour le Foyer Laekenois
en 1921.
Il fait partie d'un vaste complexe de logements sociaux conçus en 1921 et 1932, qui occupe la majeure partie de l’îlot délimité par les rues du Siphon, de Ter Plast et Alfred Stevens. L’ensemble, totalisant 254 logements, fut rénové en 1980-1982 (architectes Ph. Samyn et M. Vanden Bossche). Les façades arrière furent dotées d’avant-corps et entièrement rhabillées de briques rouges. L’intérieur d’îlot, accessible par des entrées carrossables entre les nos11 et 13 rue du Siphon et au no35 rue Alfred Stevens, a été réaménagé à cette occasion, avec chemins sinueux et zone centrale abritée, des aménagements rénovés en 2010, avec implantation d’une maison communautaire.
Implanté en retrait de l’alignement, l’ensemble est composé de bâtiments de trois types, conçus chacun par un architecte, et répartis en alternance, certains groupés par deux. Bâtiments pour la plupart de quatre niveaux sous toit plat. Élévations toutes de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale d’entrée et en décalage. L’unité du complexe est assurée par l’usage de briques dans les tons orangés, rehaussées d’éléments enduits, en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, pierre blanche et/ou pierre bleue. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Chaque immeuble abrite à l’origine deux logements par niveau. Deux chambres à l’avant, une troisième à l’arrière, accompagnée d’une salle commune ou salle de famille ouvrant sur une terrasse avec WC et garde-manger ou réduit.
Aux nos14, 24, 26 et 36, bâtiments conçus par Jean-Baptiste Dewin. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. Entrée entre pilastres massifs à couronnement en ronde-bosse figurant deux singes assis mangeant un fruit, qui portent la corniche de bois formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. pour l’entrée, sous amortissement de pierre cintré. Porte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé. Haute fenêtre éclairant la cage d’escalier, divisée par deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continus et interrompue par des tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d’allège, dont certaines devaient accueillir un décor. Travées latérales à trois fenêtres jumelées, séparées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à tables également destinées à recevoir un décor. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. moulurée. Corniche de bois à triples corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire., à cimaise légèrement incurvée en travées latérales (partiellement refaite).
À l’intérieur, salle commune arrière intégrant la cuisine.
Aux nos18, 20, 30 et 32, bâtiments conçus par Joseph Diongre. Rez-de-chaussée crépis («enduit au ciment hydrofugié»). LinteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de balcon en béton de galets lavé. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée à multiples ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Porte à coussinets à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., abritée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de bois sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre, constitué par des corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. d’inspiration japonaise portant une corniche de plan trapézoïdal. TablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d’allège rainurées qui, suivant le projet, auraient dû accueillir les mentions «F.L. / ANNO / 1921». En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, trois fenêtres jumelles au rez-de-chaussée, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages, à porte-fenêtre étroite, devancée par un balcon triangulaire à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de briques à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. CordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. à jeux de briques en redents à hauteur d’impostes. Corniches conservées, suivant les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la façade et de plan cintré en travées latérales.
À l’intérieur, salle commune arrière, ouvrant sur un local à usage de «laverie-refuge».
Aux nos16, 22, 28 et 34, bâtiments conçus par Adolphe Puissant. Façades marquées par des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et des frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques en redents. Travées latérales percées de fenêtres jumelles et coiffées d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. trapézoïdal enduit non prévu au projet. Percés d’une fenêtre à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., ces pignons devancent une toiture à brisis. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en retrait aux étages. Aux nos16 et 34, portes à encadrement de pierre bleue à bossage rustique, surmontées d’une fenêtre à corniche cintrée. Aux nos22 et 28, portes à encadrement de pierre blanche harpé ou à bossage rustique, sous corniche cintrée et fenêtre à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..
À l’intérieur, les quatre pièces de chaque logement sont articulées par un petit vestibule carré.
Il fait partie d'un vaste complexe de logements sociaux conçus en 1921 et 1932, qui occupe la majeure partie de l’îlot délimité par les rues du Siphon, de Ter Plast et Alfred Stevens. L’ensemble, totalisant 254 logements, fut rénové en 1980-1982 (architectes Ph. Samyn et M. Vanden Bossche). Les façades arrière furent dotées d’avant-corps et entièrement rhabillées de briques rouges. L’intérieur d’îlot, accessible par des entrées carrossables entre les nos11 et 13 rue du Siphon et au no35 rue Alfred Stevens, a été réaménagé à cette occasion, avec chemins sinueux et zone centrale abritée, des aménagements rénovés en 2010, avec implantation d’une maison communautaire.
Implanté en retrait de l’alignement, l’ensemble est composé de bâtiments de trois types, conçus chacun par un architecte, et répartis en alternance, certains groupés par deux. Bâtiments pour la plupart de quatre niveaux sous toit plat. Élévations toutes de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale d’entrée et en décalage. L’unité du complexe est assurée par l’usage de briques dans les tons orangés, rehaussées d’éléments enduits, en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, pierre blanche et/ou pierre bleue. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Chaque immeuble abrite à l’origine deux logements par niveau. Deux chambres à l’avant, une troisième à l’arrière, accompagnée d’une salle commune ou salle de famille ouvrant sur une terrasse avec WC et garde-manger ou réduit.
Aux nos14, 24, 26 et 36, bâtiments conçus par Jean-Baptiste Dewin. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. Entrée entre pilastres massifs à couronnement en ronde-bosse figurant deux singes assis mangeant un fruit, qui portent la corniche de bois formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. pour l’entrée, sous amortissement de pierre cintré. Porte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé. Haute fenêtre éclairant la cage d’escalier, divisée par deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continus et interrompue par des tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d’allège, dont certaines devaient accueillir un décor. Travées latérales à trois fenêtres jumelées, séparées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à tables également destinées à recevoir un décor. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. moulurée. Corniche de bois à triples corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire., à cimaise légèrement incurvée en travées latérales (partiellement refaite).
À l’intérieur, salle commune arrière intégrant la cuisine.
Aux nos18, 20, 30 et 32, bâtiments conçus par Joseph Diongre. Rez-de-chaussée crépis («enduit au ciment hydrofugié»). LinteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de balcon en béton de galets lavé. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée à multiples ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Porte à coussinets à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., abritée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de bois sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre, constitué par des corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. d’inspiration japonaise portant une corniche de plan trapézoïdal. TablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d’allège rainurées qui, suivant le projet, auraient dû accueillir les mentions «F.L. / ANNO / 1921». En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, trois fenêtres jumelles au rez-de-chaussée, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages, à porte-fenêtre étroite, devancée par un balcon triangulaire à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de briques à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. CordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. à jeux de briques en redents à hauteur d’impostes. Corniches conservées, suivant les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la façade et de plan cintré en travées latérales.
À l’intérieur, salle commune arrière, ouvrant sur un local à usage de «laverie-refuge».
Aux nos16, 22, 28 et 34, bâtiments conçus par Adolphe Puissant. Façades marquées par des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et des frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques en redents. Travées latérales percées de fenêtres jumelles et coiffées d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. trapézoïdal enduit non prévu au projet. Percés d’une fenêtre à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., ces pignons devancent une toiture à brisis. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en retrait aux étages. Aux nos16 et 34, portes à encadrement de pierre bleue à bossage rustique, surmontées d’une fenêtre à corniche cintrée. Aux nos22 et 28, portes à encadrement de pierre blanche harpé ou à bossage rustique, sous corniche cintrée et fenêtre à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..
À l’intérieur, les quatre pièces de chaque logement sont articulées par un petit vestibule carré.
Sources
Archives
AVB/TP 42318 (1921), 94532 (1979).
Ouvrages
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Le
logement ouvrier et social à Laeken. Étude historique et architecturale
débouchant sur des propositions de mesures de protection, Cellule
Patrimoine historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1997, pp. 84-91.
Périodiques
«Coup de jeune à l’îlot Ramaekers», Toc-Tok, 19, automne 2010, pp. 4-5.
L’Habitation
à Bon Marché, 1924, 11.