Typologie(s)

immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial
atelier (artisanat)

Intervenant(s)

A. LAGACHEarchitecte1926-1928

Styles

Beaux-Arts
Art Déco

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34858
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Description

Immeuble à appartements de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. aux accents Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., à rez-de-chaussée commercial, et atelier arrière de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçus par l’architecte A. Lagache en 1926. Signature sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «A. LAGACHE / ARCHITECTE / 1928».

À front de rue, bâtiment de sept niveaux, le deuxième en entresol, sous toit en bâtière. Façade en briques orangées, simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre blanche. Riche décor sculpté. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques aux étages. Au rez-de-chaussée, entrée carrossable, porte piétonne (transformée en vitrine) et devanture à porte axiale, chacune à encadrement à éléments profilés en balustre, sur bases à découpe circulaire. Elles sont flanquées de pilastres cannelés sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. géométrique. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, à profil galbé. Aux niveaux supérieurs, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale très étroite, percée de fenêtres à traverse aux étages. Entresol à fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Travées flanquant l’axiale marquées par un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au premier étage. En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, oriels de quatre niveaux à face bombée et joues cintrées continues sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle et se prolongeant pour border une terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Fenêtres des oriels à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Allèges de briques, dressées en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, posées de biais aux deuxième et quatrième.
Au septième niveau, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales percées d’une porte-fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre et surmontées d’un niveau supplémentaire, à fenêtre sur plan cintré et à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Elle est flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. formant hautes consoles, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes.. Dans l’axe, étage traité en loggia à encadrement à faisceau enrubanné et parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. interrompu par des garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; il est frappé dans l’axe par un motif de guirlande à nœud en huit et sert latéralement de socleMassif surélevant un support ou une statue. à deux colonnes à chapiteau ouvragé, à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. carrées. Au-dessus, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. continue en maçonnerie, ayant remplacé une petite lucarne rampanteUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit.. Corniches et châssis des étages conservés, certains à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois.
À l’intérieur, entrée piétonne menant à la cage d’escalier arrière, accompagnée de deux ascenseurs, le principal accessible depuis le hall, l’autre desservant directement les appartements depuis le sous-sol. Deux logements à l’entresol, celui de droite accessible depuis le magasin par un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central.. Un seul appartement par étage.

À l’arrière, bordant jadis de cours de la Senne, atelier de quatre niveaux sous toit plat (le projet n’en prévoyait que deux) et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques, les latérales plus étroites. Façade de mêmes matériaux que celle à rue. Travées marquées par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. multiples et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. polygonal. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à un, deux ou trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers pour la plupart conservés. Baie libreBaie qui n’est pas close par une menuiserie. dans l’axe, avec escalier de granito à rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..

Sources

Archives
ACA/Urb. 19457 (27.09.1926).