Ensemble éclectique y compris le café Le Cirio
Rue de la Bourse 4-6-8, 10-12, 14-16-18-20-22-24, 26-28-30-32-34, 36, 38, 40
Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Charles GYS – architecte – 1883-1886
J. GRUTENHOVEN – architecte – 1930
R. SERRURE – 1924
Henri COOSEMANS – décorateur – 1909
A. LAGACHE – architecte – 1922
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30867
Description
Ensemble de dix
immeubles de rapport à rez-de-chaussée commercial, élevé par la société Les
Constructions Réunies, sur les plans de l’architecte Ch. Gys, en 1883.
Façades éclectiques de caractère néoclassique, exécutées en pierre blanche (nos 4-12) ou enduites (nos 14-40), avec éléments décoratifs de pierre bleue. Quatre niveaux et, au total, vingt-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée (nos4-12 et 38-40) ou bâtièreToit à deux versants. (nos 14-36). Ordonnance régulièrement répétée, uniformisée par les horizontales continues que dessinent auvent, balcons et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en fer et verre, sur potences en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et bordé d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., presque entièrement conservé. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. panneautée et corniche de bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
Dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches (nos 4-12) avec ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. symétrique des troisième et huitième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Bel étage marqué, dans les deux travées en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., par un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. surmonté d’un balcon. Une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. par travée, à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. À droite, trois fois trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (nos 14-30) de maisons en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., scandées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et le ressaut des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, marquées par des refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et une porte en anse de panier. À droite, trois fois deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (nos 32-36), celles de gauche en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites (nos 38-40) à refends, à peine marquées par un léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial. Partout, portes-fenêtres rectangulaires à encadrements à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., timbrés d’une clé et liés verticalement, à allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées en creux et précédées de balcons à garde-corps en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ou parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en pierre.
Rez-de-chaussée remanié à maintes reprises, occupé à l’origine par une suite de devantures commerciales et d’entrées privées séparées par des piliersSupport vertical de plan carré. à refends. Au no 10-12, fenêtres de l’entresol remaniées en 1930 par l’architecte J. Grutenhoven. Au n° 14, encadrement des vitrines en marbre jaune, avec entrée médiane entre deux parois de verre et sol de mosaïque; ensemble réalisé en 1924, sur les plans de l’architecte R. Serrure, par l’entrepreneur A. Rummens dont le nom est gravé en bas, à droite ; millésime 1897 peint au-dessus. Au no 18-20, taverne Cirio, avec une belle devanture de marbre et de bois, dont le décor de style néo-Renai sance est l’œuvre du décorateur H. Coosemans, en 1909 : arcatures sur fines colonnettes de bois à chapiteau ionique en bronze et, couronnant l’entrée axiale, deux panneaux de grotesques; intérieur remarquable, bien conservé, probablement contemporain, quoique daté de 1886 sur le comptoir en bois. Au no 38-40, toiture mansardée et lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. reconstruites en 1922 par l’architecte A. Lagache.
Façades éclectiques de caractère néoclassique, exécutées en pierre blanche (nos 4-12) ou enduites (nos 14-40), avec éléments décoratifs de pierre bleue. Quatre niveaux et, au total, vingt-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée (nos4-12 et 38-40) ou bâtièreToit à deux versants. (nos 14-36). Ordonnance régulièrement répétée, uniformisée par les horizontales continues que dessinent auvent, balcons et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en fer et verre, sur potences en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et bordé d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., presque entièrement conservé. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. panneautée et corniche de bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
Dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches (nos 4-12) avec ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. symétrique des troisième et huitième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Bel étage marqué, dans les deux travées en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., par un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. surmonté d’un balcon. Une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. par travée, à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. À droite, trois fois trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (nos 14-30) de maisons en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., scandées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et le ressaut des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, marquées par des refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et une porte en anse de panier. À droite, trois fois deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (nos 32-36), celles de gauche en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites (nos 38-40) à refends, à peine marquées par un léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial. Partout, portes-fenêtres rectangulaires à encadrements à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., timbrés d’une clé et liés verticalement, à allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées en creux et précédées de balcons à garde-corps en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ou parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en pierre.
Rez-de-chaussée remanié à maintes reprises, occupé à l’origine par une suite de devantures commerciales et d’entrées privées séparées par des piliersSupport vertical de plan carré. à refends. Au no 10-12, fenêtres de l’entresol remaniées en 1930 par l’architecte J. Grutenhoven. Au n° 14, encadrement des vitrines en marbre jaune, avec entrée médiane entre deux parois de verre et sol de mosaïque; ensemble réalisé en 1924, sur les plans de l’architecte R. Serrure, par l’entrepreneur A. Rummens dont le nom est gravé en bas, à droite ; millésime 1897 peint au-dessus. Au no 18-20, taverne Cirio, avec une belle devanture de marbre et de bois, dont le décor de style néo-Renai sance est l’œuvre du décorateur H. Coosemans, en 1909 : arcatures sur fines colonnettes de bois à chapiteau ionique en bronze et, couronnant l’entrée axiale, deux panneaux de grotesques; intérieur remarquable, bien conservé, probablement contemporain, quoique daté de 1886 sur le comptoir en bois. Au no 38-40, toiture mansardée et lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. reconstruites en 1922 par l’architecte A. Lagache.
Sources
Archives
AVB/TP 823 (1883), 54044 (1930), 28152 (1924), 2456 (1909) et 31179 (1922).