Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Charles GYSarchitecte1883-1886

J. GRUTENHOVENarchitecte1930

R. SERRURE1924

Henri COOSEMANSdécorateur1909

A. LAGACHEarchitecte1922

Statut juridique

Classé depuis le 03 mars 2012

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30867
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Description

Ensemble de dix immeubles de rapport à rez-de-chaussée commercial, élevé par la société Les Constructions Réunies, sur les plans de l’architecte Ch. Gys, en 1883.

Façades éclectiques de caractère néoclassique, exécutées en pierre blanche (nos 4-12) ou enduites (nos 14-40), avec éléments décoratifs de pierre bleue. Quatre niveaux et, au total, vingt-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée (nos4-12 et 38-40) ou bâtièreToit à deux versants. (nos 14-36). Ordonnance régulièrement répétée, uniformisée par les horizontales continues que dessinent auvent, balcons et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en fer et verre, sur potences en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et bordé d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., presque entièrement conservé. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. panneautée et corniche de bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches (nos 4-12) avec ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. symétrique des troisième et huitième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Bel étage marqué, dans les deux travées en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., par un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. surmonté d’un balcon. Une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. par travée, à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. À droite, trois fois trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (nos 14-30) de maisons en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., scandées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et le ressaut des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, marquées par des refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et une porte en anse de panier. À droite, trois fois deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (nos 32-36), celles de gauche en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites (nos 38-40) à refends, à peine marquées par un léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial. Partout, portes-fenêtres rectangulaires à encadrements à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., timbrés d’une clé et liés verticalement, à allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées en creux et précédées de balcons à garde-corps en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ou parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en pierre.

Rez-de-chaussée remanié à maintes reprises, occupé à l’origine par une suite de devantures commerciales et d’entrées privées séparées par des piliersSupport vertical de plan carré. à refends. Au no 10-12, fenêtres de l’entresol remaniées en 1930 par l’architecte J. Grutenhoven. Au n° 14, encadrement des vitrines en marbre jaune, avec entrée médiane entre deux parois de verre et sol de mosaïque; ensemble réalisé en 1924, sur les plans de l’architecte R. Serrure, par l’entrepreneur A. Rummens dont le nom est gravé en bas, à droite ; millésime 1897 peint au-dessus. Au no 18-20, taverne Cirio, avec une belle devanture de marbre et de bois, dont le décor de style néo-Renai sance est l’œuvre du décorateur H. Coosemans, en 1909 : arcatures sur fines colonnettes de bois à chapiteau ionique en bronze et, couronnant l’entrée axiale, deux panneaux de grotesques; intérieur remarquable, bien conservé, probablement contemporain, quoique daté de 1886 sur le comptoir en bois. Au no 38-40, toiture mansardée et lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. reconstruites en 1922 par l’architecte A. Lagache.

Sources

Archives
AVB/TP 823 (1883), 54044 (1930), 28152 (1924), 2456 (1909) et 31179 (1922).