Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1702

Pierre Victor JAMAERarchitecte1885-1887

Statut juridique

Classé depuis le 19 avril 1977, 07 novembre 2002

Styles

Baroque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31128
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Description

La Rose fut achetée au XIVe siècle par la Ville pour élargir l’accès au Marché au Fromage par la rue des Chapeliers. En 1452, elle appartient à Catherine Van der Rosen. Elle est reconstruite en 1702 sur commande de J. B. ’t Serstevens, dans l’alignement prescrit, après qu’une partie du terrain ait été expropriée par la Ville pour être incorporée à la voie publique. Sa façade est restaurée en 1885-1887 par P.-V. Jamaer.

Maison à corps simple, de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière perpendiculaire de tuiles en S.
Façade baroque sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. renversées, rythmée par la superposition classique des trois ordres de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et par les corniches en ressaut qu’ils supportent. Au rez-de-chaussée, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques de pierre bleue; à gauche, porte à encadrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. marqué par des désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et surmonté d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit; à droite, plaque commémorant la fondation en 1919 de la Fédération nationale des Combattants de la Guerre de 1914-1918. Au premier étage, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques dont les soclesMassif surélevant un support ou une statue. sont liés, en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre., par un cartouche millésimé «1702» entre deux panneaux de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade..

Grand-Place 11, La Rose (photo 2022).

Au deuxième étage, pilastres composites et panneaux ornés de lambrequinsUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. dorés entre leurs chapiteaux. Fenêtres rectangulaires à croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. renouvelées en pierre bleue. Pignon en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. cantonnés de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et sommés de vases; partie inférieure divisée par deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, ajourée par une fenêtre axiale à encadrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., intégrant désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de socleMassif surélevant un support ou une statue. et d’imposte et doublé d’un larmier, et par deux fenêtres latérales cintrées, coiffées d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe; fronton courbe inscrit dans la corniche profilée de l’entablement.

Sources

Archives
AVB/NPP D4.

Ouvrages
CORDEIRO, P., HEYMANS, V., LAMBERT, C, et al., étude historique et architecturale des maisons de la Grand-Place, Cellule Patrimoine Historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1999.
De PANGE, I., La Grand-Place de Bruxelles, aparté, Bruxelles, 2011.
HENNAUT, E., La Grand-Place. Patrimoine mondial, Bruxelles, 2018 (Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire: 56).
HEYMANS, V., (dir.), Les Maisons de la Grand-Place de Bruxelles, CFC-éditions, Bruxelles, 2011.

Périodiques
CORDEIRO, P., MARTOU, M.-N., MOUTURY, S., La gestion de la Grand-Place de Bruxelles et ses abords in Thema & Collecta, 1, 2011, pp. 51-59.
La restauration d’un décor d’exception. Les façades de la Grand-Place
in Bruxelles Patrimoines, 2018 (Hors-série).
L’Émulation, 14, 1889, col. 74-75, pl. 1.

Sites internet
BALat KIK-IRPA