Typologie(s)

monastère/abbaye/couvent
établissement scolaire

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme
Néo-baroque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30487
voir plus

Description

École et couvent établis à cet endroit depuis le milieu du XIXe siècle, dont les bâtiments s’étendent jusqu’à la rue E. Allard.

Trois ailes et entre autres une chapelle avec un petit clocher, datant probablement du dernier quart du XIXe siècle, établies autour d’une cour fermée à l’est par une aile plus ancienne, remontant probablement au XVIIIe siècle.

Vers la rue de la Régence, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. dessinée par l’architecte A.J. François en 1873; à l’origine, deux niveaux, complétés d’un troisième en 1882. Façade enduite et peinte. Portail surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. à encadrement mouluré sous cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. feuillagé néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Aux étages, accostés de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré. Corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Vers la rue E. Allard, nos 26-28, large façade cimentée, selon permis de bâtir de 1887. Caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée., trois niveaux et douze travées sous bâtièreToit à deux versants.. Rez-de-chaussée surélevé avec entrées dans la troisième et la dixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Étages rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. surbaissées et soulignés par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et la corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Autour de la cour intérieure, façades plus simples en briques; ancienne aile coudée présentant deux niveaux, dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux et un toit mansardé.

Rénovation conservant la vocation scolaire par les architectes G.U.S. (D. Graux, F. Terlinden, G. Vanhamme), terminée en 1990.

Sources

Archives
AVB/TP 20040 (1873), 20043 (1882), 10749 (1887).