Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireAménagée entre 1884 et 1888 en même temps que les rues de l’Arbre, Charles Hanssens, Van Moer et Watteeu, l’artère porte, depuis la fin du XIXe siècle, le nom d’un échevin de la ville de Bruxelles (1840-1878).

Elle monte depuis la place du Grand Sablon pour rejoindre la place Poelaert. Axe central d’un quartier en étoile, délimité par les rue de la Régence et des Minimes, appelé « quartier de l’Astre », elle a absorbé dans sa première partie la rue de l’Étoile puis de l’Astre, qui s’ouvrait à hauteur de l’actuelle rue Charles Hanssens.

Ce quartier fut construit, entre 1880 et 1890, de maisons bourgeoises typiques, plus riches à la rencontre des rues, au cœur de l’étoile. Les façades en style éclectique à tendance néoclassique ou néo-Renaissance sont enduites, en pierre blanche sur soubassement de pierre bleue ou combinent la brique et les pierres blanche et bleue pour jouer de la couleur des matériaux. La plupart ont un rez-de-chaussée élevé, ajouré d’ouvertures de cave, et une ou plusieurs travées en saillie, plus larges, garnies de balcons ou de bow-windows.

Au début de la rue restent deux maisons en retrait de l’alignement, héritées de l’ancienne rue de l’Étoile (nos 15 et 17). Le chœur de l’église Saints-Jean-et-Étienne-aux-Minimes, flanqué du presbytère, y donne sur le côté droit. Au-delà, le raccord avec la place Poelaert ne s’étant effectué qu’en 1923, les constructions datent d’entre les deux guerres. Les maisons suivantes, élevées en même temps que la rue, retiendront moins l’attention: nos 11-13 (1888), 20 (1890), 22 (1891), 23 (1889), 33 (1889), 38 (1900, architecte H. Martyn), 45 (1897).

Sources

Archives
AVB/TP 16523 (1884-1888), 10750 (1888), 10757 (1890), 10759 (1891), 10753 (1889), 10754 (1889), 10767 (1900), 10765 (1897).
AVB/PP 1943 (1884).