Typologie(s)
centre sportif
pont
fontaine
kiosque
sculpture et monument commémoratif
Banc
pont
fontaine
kiosque
sculpture et monument commémoratif
Banc
Intervenant(s)
Edmond GALOPPIN – architecte paysagiste – 1904-1914
Gaston BERTRAND – ingénieur – 1914
F. DUMILIEU – rocailleur – 1913
René PECHERE – architecte paysagiste – 1954
Augustin ROGIERS – architecte – 1960
Fernand DELBRASSINNE – architecte – 1935-1937
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2012-2013
id
Urban : 22405
Description
Le parc Josaphat est un parc à l'anglaise de forme coudée de près de 30 hectares, compris entre la chaussée de Haecht au nord et l'avenue Chazal au sud. Il est limité par le boulevard Lambermont à l'est, par les avenues Ernest Renan, du Suffrage universel, Voltaire, des Azalées et Général Eisenhower à l'ouest. Le parc est en outre traversé par les avenues Louis Bertrand et Ambassadeur Van Vollenhoven, ainsi que par la ligne du chemin de fer de ceinture.
Niché au cœur de l'ancienne vallée du Roodenbeek, le parc est aménagé au début du XXe siècle. Clef de voûte de l'urbanisation du quartier Teniers-Josaphat, constitué par l'ancien noyau villageois de Schaerbeek, il clôture la perspective de l'avenue Louis Bertrand tout en permettant une transition douce vers le nouveau boulevard de ceinture. Sa création est décrétée lors du Conseil communal du 06.08.1901. À cette fin, la Commune prend possession de plusieurs propriétés situées dans la vallée, dont celle de la veuve Martha, appelée à devenir le cœur du nouvel espace vert. Cette acquisition ne se fit pas sans peine et demanda l'intervention personnelle du roi Léopold II. Le parc est ouvert au public le 01.05.1904.
Confié à l'architecte-paysagiste Edmond Galoppin, son aménagement se déroule essentiellement entre 1905 et 1914. Galoppin s'attache à donner au parc une apparence pittoresque en créant dans sa partie basse des enrochements en rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo. et des chemins irréguliers serpentant autour d'un chapelet d'étangs. Dans sa partie haute s'étend une vaste pelouse, tandis qu'au-delà de l'avenue Louis Bertrand est aménagée une Plaine des Jeux et des Sports, inaugurée le 19.07.1914. Le parc devient également unegalerie à ciel ouvert, avec l'installation progressive de nombreuses sculptures. En 1954, la bande de terrain comprise entre le chemin de fer de ceinture et l'actuelle avenue Van Vollenhoven est transformée en golf miniature par l'architecte-paysagiste René Pechère. Le parc a fait l'objet d'une importante restauration entre 2006 et 2011.
Classement 31.12.1974.
Niché au cœur de l'ancienne vallée du Roodenbeek, le parc est aménagé au début du XXe siècle. Clef de voûte de l'urbanisation du quartier Teniers-Josaphat, constitué par l'ancien noyau villageois de Schaerbeek, il clôture la perspective de l'avenue Louis Bertrand tout en permettant une transition douce vers le nouveau boulevard de ceinture. Sa création est décrétée lors du Conseil communal du 06.08.1901. À cette fin, la Commune prend possession de plusieurs propriétés situées dans la vallée, dont celle de la veuve Martha, appelée à devenir le cœur du nouvel espace vert. Cette acquisition ne se fit pas sans peine et demanda l'intervention personnelle du roi Léopold II. Le parc est ouvert au public le 01.05.1904.
Confié à l'architecte-paysagiste Edmond Galoppin, son aménagement se déroule essentiellement entre 1905 et 1914. Galoppin s'attache à donner au parc une apparence pittoresque en créant dans sa partie basse des enrochements en rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo. et des chemins irréguliers serpentant autour d'un chapelet d'étangs. Dans sa partie haute s'étend une vaste pelouse, tandis qu'au-delà de l'avenue Louis Bertrand est aménagée une Plaine des Jeux et des Sports, inaugurée le 19.07.1914. Le parc devient également unegalerie à ciel ouvert, avec l'installation progressive de nombreuses sculptures. En 1954, la bande de terrain comprise entre le chemin de fer de ceinture et l'actuelle avenue Van Vollenhoven est transformée en golf miniature par l'architecte-paysagiste René Pechère. Le parc a fait l'objet d'une importante restauration entre 2006 et 2011.
Classement 31.12.1974.
Fichiers
Historique et description