Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

D. FASTRÉarchitecte1907

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 21769
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Description

Immeuble de rapport d'angle de style éclectique, à rez-de-chaussée commercial, architecte D. Fastré, 1907.

Il fait partie d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même époque, allant du no2 au no94-96.

Élévation de cinq niveaux, le deuxième en entresol, et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., quatre vers l'avenue et six vers la rue, reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Façade en briques blanches, rehaussée de pierre blanche et de pierre bleue.
Rez-de-chaussée scandé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., abritant un café sur l'angle et un commerce à chaque extrémité, celui vers l'avenue flanqué de la porte privée, à vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. remplacé en 1935 (architecte Lucien François).

Avenue Louis Bertrand 46-48 - rue Henri Bergé 81-83, oriels vers la rue (photo 2012).

Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour la plupart flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et formant, aux deux premiers, une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à gorge et agrafe. Vers chaque artère, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. contigües marquées par un oriel en maçonnerie, les latéraux de plan trapézoïdal et de deux niveaux sous terrasse, l'axial à pans latéraux bombés et doté d'un niveau supplémentaire rectangulaire, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de bois; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. (remplacé) dans les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. baise, oriel en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. (remplacée) sous terrasse. AssisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de pierre, celles vers les artères de plan chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. et continues, doublées d'une poutrelle métallique ajourée; ces dernières reposaient sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre, jugées vétustes et remplacées par des éléments métalliques en 1992; seule leur extrémité en coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. subsiste. Fenêtres du premier étage sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., celles du dernier à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc..

Avenue Louis Bertrand 46-48 - rue Henri Bergé 81-83, <a href='/fr/glossary/280' class='info'>assise<span>Rang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps.</span></a> d'oriels (photo 2012).

Corniche conservée, à lambrequinsUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. inversés en feuilles et paires de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. au droit des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Sur l'angle, couronnement à corniche de pierre chantournée et amortissements en pilierSupport vertical de plan carré.. MarquiseAuvent métallique vitré. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. dessinée par Fastré en 1909 aujourd'hui supprimée. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. d'origine. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. à petits-bois du rez-de-chaussée en grande partie conservée, celle des étages majoritairement remplacée.

Sources

Archives
ACS/Urb. 176-46-48.