Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

François (alias Frans) HEMELSOETarchitecte1906

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 21761
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Description

Maison bourgeoise de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., signée sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «F(rans). HEMELSOET / ARCHITECTE», 1906. Elle fut primée au Concours de façades de 1907-1908 organisé par la Commune de Schaerbeek.

Elle fait partie d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même époque, allant du no2 au no94-96.

Élévation symétrique de quatre niveaux, le rez-de-chaussée, de faible hauteur, en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. vert et pierre bleue, les étages en briques grises de Modave, rehaussés de pierre bleue et de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. vert. Porte et fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à extradosFace supérieure d’un arc (celle noyée dans la maçonnerie). On désigne les formes de l’extrados avec les mêmes termes que celles des arcs (ex: arc en plein cintre à extrados brisé). L’extrados en escalier est étagé à la manière d’un escalier. brisé et outrepassé, séparées par une fenêtre plus étroite similaire, dessinant un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. en partie supérieure. Imposante logette de plan trapézoïdal à pans latéraux concaves, marquée dans l'axe par une mince colonnette en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.; elle est coiffée d'une toiture de pierre à pans interrompue par une terrasse. Cette dernière devance un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à plate-bandeCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. sur hauts coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc.. Au second étage, balcon devançant un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. commun. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à becPetite bouche par laquelle s’évacuent les eaux pluviales. Le terme désigne également un motif décoratif qui évoque un bec.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. marqué par deux paires d'amortissements de pierre enserrant la corniche; friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. anciennement ornée d'un sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. de Privat Livemont figurant des têtes de femmes et des marguerites. Remarquables grilles du rez-de-chaussée et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs en coup de fouet. Porte remplacée, à l'origine largement vitrée, à structure métallique ouvragée garnie de vitrail. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés, à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à quadrillage de petits-bois, rayonnants au rez-de-chaussée.

Avenue Louis Bertrand 38, rez-de-chaussée ([i]Vers l'Art[/i], 1907, pl. 134).

Cage d'escalier centrale de plan carré. À l'origine, rez-de-chaussée à usage de bureau d'avocat, avec salle d'attente à l'avant. Au premier étage, salle à manger à l'avant, salon suivi d'une salle de billard à l'arrière.

Sources

Archives
ACS/Urb. 176-38.

Ouvrages
COMMUNE DE SCHAERBEEK, Concours de façades, manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek.
SCHOONBROODT, B., Privat Livemont. Entre tradition et modernité au cœur de l'Art nouveau, Éditions Racine, Bruxelles, 2007, p. 166.

Périodiques
Vers l'Art, 1907, 4 planches.