Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
établissement scolaire

Intervenant(s)

Oscar LAUWERSarchitecte1906-1909

D. FASTRÉarchitecte1910

Statut juridique

Classé depuis le 23 juillet 1992

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 21741
voir plus

Description

Aux angles de la chaussée de Haecht, remarquable ensemble de deux immeubles de rapport de style éclectique d'inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., architecte Oscar Lauwers, 1906. Au no2, signatures «ERNEST / SALU / STATUAIRE», «GUILLAUME / PATER / ENTREPRENEUR» et «OSCAR / LAUWERS / ARCHITECTE» sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., respectivement côté chaussée, au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et côté avenue; millésime «ANNO / 1909» à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..

Les deux bâtiments débutent des enfilades particulièrement cohérentes d'immeubles de même époque, se terminant respectivement aux nos29 et 94-96.

Affiche annonçant la mise en vente des terrains au parvis Saint-Servais, vers 1908 (HANOSSET, Y., MARCHI, Ch., [i]L'avenue Louis Bertrand et le parc Josaphat[/i], Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, Solibel Édition, Bruxelles, 1995, p. 16).

Le projet d'Oscar Lauwers obtient en 1907 le premier prix du concours d'architectes lancé l'année précédente par la Commune afin de s'assurer de la qualité des deux immeubles destinés à monumentaliser l'entrée de l'avenue Louis Bertrand, face au parvis Saint-Servais. Parmi les prescriptions du concours, des rez-de-chaussée affectés au commerce ou à des établissements publics, un coût ne dépassant pas 60 francs par mètre carré de façade et une hauteur de 12 à 15 mètres. Quant au style des constructions, les concurrents sont priés de «s'inspirer de toutes les notions d'art que la RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. répandit à travers les nations civilisées». Les façades primées sont imposées aux acquéreurs des deux parcelles. Celle du no2 est acquise par la Société d'assurances Labor, dans le but d'y installer ses bureaux; le permis est octroyé en 1909 et le bâtiment réalisé par l'architecte Lauwers lui-même. Le terrain du no1-3 est, quant à lui, acquis par la société Taverne Saint-Servais, qui charge en 1910 l'architecte D. Fastré d'en dessiner les plans terriers et coupes, avec rez-de-chaussée commercial. Si la façade du no2 est bâtie conformément au projet primé, celle du no1-3 est d'une réalisation largement simplifiée, qui suscite l'indignation de l'architecte Lauwers. Les deux immeubles sont édifiés en remplacement d'immeubles préexistants, le no2 à l'emplacement de la première école communale de Schaerbeek, fondée en 1843, comme le rappelle une plaque sur son rez-de-chaussée.

Analogues, les deux immeubles comptent quatre niveaux, le deuxième en entresol, sous toiture en bâtièreToit à deux versants.. Ils présentent une façade symétrique de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une vers chaque artère, d'un niveau supplémentaire sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., reliées par un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales traitées en arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Ce pan affecte un plan concave, dont la courbe prévue lors du tracé de l'avenue – ratifié par l'arrêté royal du 10.02.1902 –, jugée trop marquée, est adoucie en vertu de l'arrêté royal du 02.01.1907.
Conformément au projet, les façades sont réalisées en briques – flammées de tons orangés –, et pierre blanche; au no2, c'est de la pierre de Saint-Joire et non la pierre d'Euville prévue qui a été mise en œuvre. Le cahier des charges prévoyait en outre des «statuettes en galvanoplastie»: deux allégories féminines au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., un aigle et deux statuettes coiffant chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérale. Celles du no2 furent réalisées, par le sculpteur Ernest Salu, bien que seules les deux allégories – l'une figurant la Fortune, l'autre l'Abondance – subsistent aujourd'hui. Au no1-3, seules les deux statues du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., aujourd'hui disparues, ont effectivement été placées: il s'agit ici de la Tempérance et de la Prudence, copies des œuvres de Jacques Dubreucq, réalisées en 1913 par le fondeur Verbeyst.
Rez-de-chaussée à bossages, différant d'un immeuble à l'autre. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. presque toutes rectangulaires ou à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., certaines jumelées par deux ou quatre ou formant tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., celles du premier étage pour la plupart à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie..
En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, premier étage du no1-3 à logettes de plan rectangulaire ou trapézoïdal sous terrasse; au no2, balcon devançant une porte-fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., celui côté avenue interrompu par un bas-relief d'aigle (aujourd'hui décapité). Saillies côté chaussée à culot reposant sur une colonne à l'entresol. Dernier niveau flanqué de longues colonnes engagées à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. et coiffé d'un édicule à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon., le premier portant la lettre «S» au no1-3, la lettre «L» au no2; second registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. vers la chaussée manquant au no1-3. Ce niveau est orné de deux médaillonsCartouche rond ou ovale. devant être ornés de sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur., ceux du no2 disparus, les sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. du no1-3 jamais réalisés et les médaillonsCartouche rond ou ovale. côté avenue transformés en fenêtre en 1916. PavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sous épi de faîtage, ceux du no1-3 disparus.
Angles du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. traités en tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagée sur culot, celles du no2 se prolongeant par-delà l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.: celle de gauche plus élevée, sous bulbe à l'origine, celle de droite sur plan polygonal, anciennement sous lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. également à bulbe.
Au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., premier étage du no1-3 marqué par une logette dans l'axe et des balcons latéraux, celui du no2 par des logettes flanquant un balcon. Au second, fenêtres devancées d'une terrasse ou d'un balcon au no2, seule l'axiale à terrasse au no1-3. Entre les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., colonne sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à l'entresol, formant piédestal pour les statues allégoriques, à couronnement en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de pierre à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., celles du no1-3 restées vierges, celles du no2 portant le millésime interrompu par le mot «Labor». BalustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. formant arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., rythmée par trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré au no1-3, sous édicule à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. de même forme au no2. Petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., celles du no2 disparues. À ce numéro, deux hautes souches de cheminée à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... pour la plupart à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., certains à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..

Avenue Louis Bertrand 1-3 (COMMUNE DE SCHAERBEEK, [i]Concours de façades[/i], manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek).

Au no1-3, rez-de-chaussée simplifié par rapport au projet, modifié à plusieurs reprises et entièrement peint en noir en 1986. À l'origine, commerce avec vitrine et porte vers l'avenue, entrée menant aux étages à la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., puis second commerce, avec deux vitrines flanquant une troisième, intégrant l'entrée. Après agrandissements successifs des vitrines, rez-de-chaussée aujourd'hui occupé par un seul magasin, avec entrée côté avenue. MarquiseAuvent métallique vitré. de 1912 au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et vers la chaussée, supprimée. Aux angles du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., enseignes en marmorite aujourd'hui disparues. Porte ancienne; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine, ceux du premier en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. formant frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
Intérieur. Cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. de plan triangulaire au centre de l'immeuble. À l'origine, deux appartements à l'entresol, celui côté avenue seulement accessible par le magasin; un grand appartement au premier étage.

Avenue Louis Bertrand 2 (COMMUNE DE SCHAERBEEK, [i]Concours de façades[/i], manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek).

Au no2, rez-de-chaussée percé au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. de trois larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en retrait – porte flanquée de fenêtres – à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en colonne à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Aux angles, tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., celle vers l'avenue portant l'inscription relative à l'école communale de 1843. Détails soignés en pierre blanche: cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., griffons affrontés, nœuds, feuillages. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée, certains châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. architecturés: au rez-de-chaussée, fenêtre côté chaussée à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., celles du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., porte à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré. Au premier étage, certains châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de porte-fenêtre à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ou frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré. Brises-vue en vitrail au rez-de-chaussée.
Intérieur. Rez-de-chaussée à usage de bureaux. Cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. principale de plan rectangulaire au centre du bâtiment.

Sources

Archives
ACS/Urb. 176-1-3.
ACS/TP Infrastructure 170.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1906, p. 626, pp. 680-683; 1907, pp. 530-531; 1908, p. 535.

Ouvrages
COMMUNE DE SCHAERBEEK, Concours de façades, manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek.
HANOSSET, Y., MARCHI, Ch., L'avenue Louis Bertrand et le parc Josaphat, Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, Solibel Édition, Bruxelles, 1995, p. 16.

Périodiques
Album de la Maison Moderne, 4e année, pl. 5.