Typologie(s)
sculpture et monument commémoratif
Intervenant(s)
Joseph VAN NECK – architecte – 1914
Victor ROUSSEAU – sculpteur – 1914
Styles
Art nouveau
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2008
id
Urban : 18459
Description
Monument conçu par le sculpteur Victor Rousseau et l'architecte Joseph Van Neck, en hommage à Max Waller, homme de lettres, fondateur et directeur, de 1882 à 1889, du mouvement La Jeune Belgique. Conçu en 1914, le monument est installé dans la partie nord-ouest du square et inauguré le 12.10.1919.
Il se compose d'un piédestal de pierre blanche en parallélépipède rectangle orné sur sa face avant d'un haut-relief en marbre blanc présentant l'écrivain en buste, de profil. Sous le relief prend place l'inscription « A MAX WALLER / 1860-1889 ». La face gauche du piédestal porte la mention « ÉRIGÉ / PAR / SOUSCRIPTION / PUBLIQUE » et la droite « FONDATEUR / DE LA / JEUNE BELGIQUE ».
Le parallélépipède est surmonté par la statue d'une femme en bronze doré, aux lignes d'inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Nue, partiellement enveloppée d'un drapé, elle est agenouillée sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. de pierre blanche et inclinée vers l'avant, la tête penchée sur le côté et le bras droit levé. Le sculpteur a signé à droite, sur le bas du drapé. L'ensemble se détache sur une construction formée d'un pan de mur également en pierre blanche, de plan courbe, à extrémités incurvées dans le bas et coiffé d'une corniche.
Classement 18.07.1994.
Il se compose d'un piédestal de pierre blanche en parallélépipède rectangle orné sur sa face avant d'un haut-relief en marbre blanc présentant l'écrivain en buste, de profil. Sous le relief prend place l'inscription « A MAX WALLER / 1860-1889 ». La face gauche du piédestal porte la mention « ÉRIGÉ / PAR / SOUSCRIPTION / PUBLIQUE » et la droite « FONDATEUR / DE LA / JEUNE BELGIQUE ».
Le parallélépipède est surmonté par la statue d'une femme en bronze doré, aux lignes d'inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Nue, partiellement enveloppée d'un drapé, elle est agenouillée sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. de pierre blanche et inclinée vers l'avant, la tête penchée sur le côté et le bras droit levé. Le sculpteur a signé à droite, sur le bas du drapé. L'ensemble se détache sur une construction formée d'un pan de mur également en pierre blanche, de plan courbe, à extrémités incurvées dans le bas et coiffé d'une corniche.
Classement 18.07.1994.
Sources
Ouvrages
DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles. Catalogue raisonné, Galerie Patrick Derom, Bruxelles, 2002, p. 75.
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