Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

Albert DUMONTarchitecte1896

Statut juridique

Classé depuis le 16 septembre 1985

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006-2008

id

Urban : 18451
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Description

À l'angle de la rue du Taciturne, ensemble de deux maisons de style éclectique, conçues par l'architecte Albert Dumont en 1896.

Baies à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou déprimé, certaines à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens. Portes d'origine ; baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnie d'un vitrail au no 69.

Square Marie-Louise 69 et 70, façades vers le square (© V. Brunetta & M. Eberlin, 2009).

Vers le square, façades presque identiques, en miroir. Elles forment une seule élévation continue en pierre blanche, de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales marquées par un avant-corps de plan trapézoïdal. Légèrement plus saillant, celui de gauche s'élève sur trois niveaux, coiffés d'un haut toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Au troisième niveau, celui de droite adopte un plan rectangulaire sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales, coiffé d'un pignon en clochePignon dont la forme évoque le profil d'une cloche. portant le millésime « 1896 » en ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. de fer. À ce niveau, les avant-corps sont reliés par une galerie de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre, à élégante balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de bois. Elle est séparée en deux par un pan de bois et couverte par la toiture débordante, soulignée d'une corniche reposant sur une colonne. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales percées de la porte, à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. formant corniche et vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. ajouré. Grille du jardinet conservée.

Square Marie-Louise 69, façade vers la rue du Taciturne (© V. Brunetta & M. Eberlin, 2009).

Au no 69, façade latérale vers la rue du Taciturne, enduite à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. et rehaussée de pierre blanche formant un décor harpé. Deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. La seconde, large et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., est marquée au rez-de-chaussée par trois arcatures, l'axiale surlignant une fenêtre et doublée par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. d'un balcon à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grille métallique vraisemblablement remplacée. Ce balcon devance la porte-fenêtre axiale d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. Cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est coiffée par un imposant pignon en clochePignon dont la forme évoque le profil d'une cloche. à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon., rehaussé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à 45 degrés et couronné d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré à palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe.. Troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., marquée par une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de cheminée sur arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., terminée par une haute souche.

Rue du Taciturne 58, annexe du n[sup]o[/sup] 69 square Marie-Louise, élévation et coupe, AVB/TP 38443 (1927).

La maison est bâtie sur une parcelle de plan en L s'étendant à l'arrière des nos 70 à 72. À front de la rue du Taciturne, la propriété est protégée par un mur de clôture avec entrée cochère au no 58. En 1926, un garage à façade-pignon est bâti à la place de cette entrée et une porte piétonne est percée à sa droite, dans le mur. L'année suivante, mur de clôture et garage se retrouvent intégrés dans une nouvelle annexe, à façade enduite à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. (architecte Albert Verbist). Au-dessus du mur prend place un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres tandis qu'au premier étage sont aménagées, sur pilotis côté jardin, de nouvelles pièces communiquant avec la maison.

Classement 16.09.1985, avec les nos 71 à 79.

Sources

Archives
AVB/TP 16336 (1896) ; 69 : 31839 (1926), 38443 (1927).

Ouvrages
Bruxelles, Monuments et Sites classés, Région de Bruxelles-Capitale, Service des Monuments et Sites, Bruxelles, 1994, p. 148.

Périodiques
L'Émulation, 1901, pl. 31.