Typologie(s)

maison d’architecte

Intervenant(s)

Albert DUMONTarchitecte1880

Albert DUMONTarchitecte1883

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 2937
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Description

Habitation personnelle et atelier de l'arch. Albert Dumont, qu'il dessine en 1880 (no 17) et 1883 (no 17a).

Élévation de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de trois niveaux, en briques rouges, à éléments de pierre blanche, ponctuée d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives en fleur de lys. Fenêtres à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. brisé ou en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale..

Le no 17 est réaffecté en centre médical depuis 1929, par l'arch. Alexis Dumont, pour le docteur A. Dumont, tous deux fils de l'arch. concepteur du bâtiment. R.d.ch. à deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inégales, dont une porte surmontée d'un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. à corniche et d'un couronnement à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., sculpté d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., sous corniche chantournée. Étages à travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique se terminant par un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées. 2e niveau ajouré d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à porte-fenêtre centrale. Les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. du tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., forment l'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. du dern. niveau, en léger encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb.. Ce dern. est percé d'une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. unique munie d'une barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre..

Intérieur en bon état de conservation caractérisé notamment par une cheminée surmontée d'un miroir et d'un bas-relief figurant Adam et Eve. Plafond à caissons polygonaux, cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. à départ de rampePièce généralement ornée qui constitue le premier élément de la rampe au bas d'un escalier. en colonne. Vitraux à motifs stylisés de fleurs et de fruits.

Rue d'Ecosse 17, r.d.ch., vitraux à motifs stylisés de fruits (photo 2004).

Au no 17a, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. R.d.ch. percé de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. transformées par l'arch. Albert Dumont et son fils Alexis en 1908. La porte, ornée de vitraux grillagés, est une anc. fenêtre. La fenêtre à dr., à encadrement mouluré, est une anc. porte cochère. Au 2e niveau, deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Au dern. niveau, à dr., vaste logette en bois, à parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de planchettes dressées, percée d'une grande baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. et se prolongeant à hauteur de la toiture mansardée en une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à fermette saillante en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, ajourée d'une fenêtre rect. Corniche en bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Sources

Archives
ACSG/Urb. 17 : 6806 (1880) ; 17a : 330 (1883), 162 (1908).

Périodiques
DHUICQUE, E., « Albert Dumont », L'Émulation, 2, 1921, pp.17-25, pl. 3.
DELVOYE, C., « L'éclectisme en architecture », La Maison d'Hier et d'Aujourd'hui, 32, 1976, p. 29.