Chapelle Sainte-Julienne et ancien couvent des Sœurs-Apôtres du Saint Sacrement
Rue de la Charité 41-45
Typologie(s)
monastère/abbaye/couvent
chapelle
chapelle
Intervenant(s)
J. HELLEPUTTE – architecte – 1886
J.-P. MARTIN – architecte – 1884
Styles
Néogothique
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10917
Description
Chap. néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. et couvent néo-classique aménagés selon un plan en U, autour d'un jardin fermé (jouxtant la r. du Marteau), sur un terrain appartenant à la duchesse E.U. d'Arenberg.
Couvent construit en 1884 d'après les plans de l'arch. J.P. MARTIN, chap. sur des plans de 1866 de l'arch. Joris HELLEPUTTE de 1886 pour la congrégation des Sœurs-Apôtres du st Sacrement. Dédiée à ste Julienne et au sacrement de l'Eucharistie.
Chap.: implantée selon un plan en L au N.O. du couvent, cernée sur trois côtés par des parcelles voisines et accessible par une porte cochère constituant une servitude sur l'immeuble voisin (voir r. de la Charité, no 39). Datant de l'apogée du style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., cette chap. s'inscrit dans un courant architectural archéologico-religieux, influencé par J. B. BETHUNE et caractérisé par une interprétation contemporaine de l'architecture gothique, une attention particulière portée à la construction rationnelle, l'expression des matériaux et une notion de l'espace originale, le tout animé d'une profonde spiritualité. Le plan fait apparaître un édifice orienté à nef unique, de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et un chevet à trois pans.
Le long de la façade S. de la chap. et se prolongeant le long de la façade arrière du couvent, un portique voûté relie les deux bâtiments. Dans le coin S.O., petite tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier circulaire. À dr. du chœur oratoire, sacristie et remises. Construction en briques et pierre bleue, notamment pour les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire., et chaperons. À l' O., façade en grande partie cachée sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits, ajourée de trèfles et d'une rose au sommet. Entrée (r. de la Charité, no 41) par un portail en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de bois timbré d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. et imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. munie d'une grille portant les mots : « VENICE - ADOREMUS ».
Le portail donne sur un couloir néoclassique interrompu par une belle porte de bois néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. menant à un 2e couloir de même style sous bâtièreToit à deux versants. de bois, éclairé au N. par des panneaux vitrés. De là, accès à la chap. par une porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. en chêne néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., décorée de parchemins pliés. À dr. de la porte, tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier circulaire (voir oratoire) dont la partie supérieure est à six pans, ponctuée par une flèche à égout retroussé d'ardoises et des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives..
Façade S. : côté jardin intérieur, en maçonnerie sobre ; chap. décorée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en briques redentées sous corniche à denticules continue. BâtièreToit à deux versants. d'ardoises avec lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé formant tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. sous une rose, rythmées par des contreforts découpés et des arcs-boutants ; portique voûté de deux niveaux sous toiture en appentisToit à un seul versant. en roofing, décorée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en briques dentée sous corniche et percée de petites fenêtres rect. à l'étage. Au r.d.ch., arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor reposant sur des corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. en pierre bleue et voûte d'arêtes avec arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux Tudor reposant sur des piliersSupport vertical de plan carré. carrés. Beau revêtement de dalles colorées formant un motif décoratif.
Façade E. : chœur comportant resp. travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. g. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médiane et dr. percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé comme dans la façade S. de la chap.
Intérieur de la chap. : riche décor néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., exceptionnellement intact, avec peintures polychromes : imitation de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en briques et en pierre blanche, peintures au pochoirPlaque ajourée de motifs sur laquelle on passe une brosse ou un pinceau pour peindre des décors répétitifs. et tableaux monumentaux sur enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., maçonnerie et toile. Voûtes sur croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogives avec arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. formerets, doubleaux brisés et clefsClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. de voûte ornées d'une figure de Christ (dans le chœur) ou des symboles des quatre évangélistes (dans la nef) ; nervures en pierre bleue soutenues par de fines colonnettes en pierre bleue polie, vernie et dorée, surmontées de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, sur un haut socleMassif surélevant un support ou une statue. polygonal ; à l'O. double jubé sous voûte sur croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogives avec arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. formerets brisés reposant sur des colonnettes semblables à celles de la nef. Au 1er registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., tribune sous toit plat, fermée par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé reposant sur des colonnettes à chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, et par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. décorée de quatre feuilles comportant des inscriptions ; 2e registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. limité par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ajouré ; revêtement de carreaux polychromes émaillés formant un motif décoratif.
Oratoire et sacristie : à dr. et attenants au chœur, séparés de celui-ci par des grilles de bois. De plan rect., construction en brique et en pierre bleue ; façade O. de deux niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises, percée de trois énormes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. ; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès saillante sous tour de plan polygonal de trois niveaux, coiffée d'une flèche d'ardoises à égout retroussé, avec horloge sous toit d'ardoises ; trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et de fenêtres à lancettes au niveau supérieur rythmés par des contreforts découpés et chanfreinés, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. percée de fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et de fenêtres rect., travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dr. éclairée par des fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à encadrement en pierre bleue.
Intérieur de l'oratoire : une seule petite nef sous berceau brisé lambrissé, nervures identiques à celles de la chap., sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre bleue reposant sur des colonnes sobres non polies à socleMassif surélevant un support ou une statue. polygonal ; r.d.ch. lambrissé en bois ; aux trois côtés de l'étage, galerie de bois reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. avec arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de part et d'autre ; sur parois enduites, peintures imitant la pierre blanche et décorations polychromes, notamment autour des fenêtres et des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de l'arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Accès à la sacristie par un couloir et aux étages par un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central..
Mobilier : bel ensemble homogène néo-gothique réalisé probablement sous la direction de HELLEPUTTE. Dans la nef, peintures murales à cinq registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : imitation de draperies en vert et rouge, chemin de croix (sur toile), scènes de la vie de ste Julienne (sur toile), représentations symboliques - notamment les instruments de la Passion et les symboles eucharistiques - et anges portant des banderoles au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur ; dans le chœur, quatre registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. seulement : imitation de draperies en rouge doré, préfigurations de l'Eucharistie, symboles et anges (voir nef). Autel principal en marbre rouge, vert et noir de Mazy. Tabernacle en laiton (1889), réalisé par J. WILLEMOFFE et FILS (Liège) d'après des dessins de J. HELLEPUTTE, conçu comme une châsse sous bâtièreToit à deux versants. et décoré de l'agneau pascal et d'un pélican entourés des symboles des quatre évangélistes, le tout en relief. Sur le tabernacle, un ciborium avec crucifix amorti par un groupe de calvaire et flanqué de deux retables en laiton (1924) par A. H. HAAN (Anvers), ornés de symboles eucharistiques en relief ; utilisation de filigrane, d'émail, de pierres précieuses et de cristal de roche. Dans l'oratoire, bel autel de bois, avec le miraculeux enfant Jésus de Prague ; petit autel de l'oratoire comportant des reliques de Fanny Kestre et du cardinal Deschamps, fondateurs de la congrégation des Sœurs-Apôtres ; statues de saints et d'anges en plâtre doré sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ; vitraux peints sur verre reçus par dons, représentant notamment ste Julienne, ste Marthe, st Félix de Valois et st François d'AssiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. ; bancs de communion en chêne décorés de panneaux sculptés ; confessionnal en bois ; clôture du chœur en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Couvent : édifice de quatre niveaux, le niveau supérieur partiellement en retrait ajouté en 1959, et de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade simple, enduite et peinte, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, rythmée horizontalement par le cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. mouluré sur les six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. du r.d.ch. et les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continus sur les deux étages suivants. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en pierre bleue au r.d.ch. À l'extrême g., portail d'entrée rect. ; à l'extrême dr., porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. avec imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. ; fenêtres rect., munies de grilles au r.d.ch. Ouvertures de cave identiques. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulin et cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. sous la corniche saillante du niveau supérieur.
Intérieur : r.d.ch., 3e et 4e niveaux récemment rénovés. Décoration stuquée conservée dans les salons du 1er et du 2e étage. Dans le jardin, petite annexe vitrée à fenêtre gothique à petits-bois de 1907. Act. propriété de l'ASBL Caritas Secours internationalLe style international prône la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, du mur-rideau et des matériaux modernes comme le béton armé. Le terme style international est plutôt utilisé pour caractériser le modernisme d'après-guerre..
Couvent construit en 1884 d'après les plans de l'arch. J.P. MARTIN, chap. sur des plans de 1866 de l'arch. Joris HELLEPUTTE de 1886 pour la congrégation des Sœurs-Apôtres du st Sacrement. Dédiée à ste Julienne et au sacrement de l'Eucharistie.
Chap.: implantée selon un plan en L au N.O. du couvent, cernée sur trois côtés par des parcelles voisines et accessible par une porte cochère constituant une servitude sur l'immeuble voisin (voir r. de la Charité, no 39). Datant de l'apogée du style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., cette chap. s'inscrit dans un courant architectural archéologico-religieux, influencé par J. B. BETHUNE et caractérisé par une interprétation contemporaine de l'architecture gothique, une attention particulière portée à la construction rationnelle, l'expression des matériaux et une notion de l'espace originale, le tout animé d'une profonde spiritualité. Le plan fait apparaître un édifice orienté à nef unique, de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et un chevet à trois pans.
Le long de la façade S. de la chap. et se prolongeant le long de la façade arrière du couvent, un portique voûté relie les deux bâtiments. Dans le coin S.O., petite tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier circulaire. À dr. du chœur oratoire, sacristie et remises. Construction en briques et pierre bleue, notamment pour les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire., et chaperons. À l' O., façade en grande partie cachée sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits, ajourée de trèfles et d'une rose au sommet. Entrée (r. de la Charité, no 41) par un portail en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de bois timbré d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. et imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. munie d'une grille portant les mots : « VENICE - ADOREMUS ».
Le portail donne sur un couloir néoclassique interrompu par une belle porte de bois néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. menant à un 2e couloir de même style sous bâtièreToit à deux versants. de bois, éclairé au N. par des panneaux vitrés. De là, accès à la chap. par une porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. en chêne néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., décorée de parchemins pliés. À dr. de la porte, tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier circulaire (voir oratoire) dont la partie supérieure est à six pans, ponctuée par une flèche à égout retroussé d'ardoises et des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives..
Façade S. : côté jardin intérieur, en maçonnerie sobre ; chap. décorée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en briques redentées sous corniche à denticules continue. BâtièreToit à deux versants. d'ardoises avec lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé formant tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. sous une rose, rythmées par des contreforts découpés et des arcs-boutants ; portique voûté de deux niveaux sous toiture en appentisToit à un seul versant. en roofing, décorée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en briques dentée sous corniche et percée de petites fenêtres rect. à l'étage. Au r.d.ch., arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor reposant sur des corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. en pierre bleue et voûte d'arêtes avec arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux Tudor reposant sur des piliersSupport vertical de plan carré. carrés. Beau revêtement de dalles colorées formant un motif décoratif.
Façade E. : chœur comportant resp. travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. g. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médiane et dr. percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé comme dans la façade S. de la chap.
Intérieur de la chap. : riche décor néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., exceptionnellement intact, avec peintures polychromes : imitation de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en briques et en pierre blanche, peintures au pochoirPlaque ajourée de motifs sur laquelle on passe une brosse ou un pinceau pour peindre des décors répétitifs. et tableaux monumentaux sur enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., maçonnerie et toile. Voûtes sur croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogives avec arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. formerets, doubleaux brisés et clefsClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. de voûte ornées d'une figure de Christ (dans le chœur) ou des symboles des quatre évangélistes (dans la nef) ; nervures en pierre bleue soutenues par de fines colonnettes en pierre bleue polie, vernie et dorée, surmontées de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, sur un haut socleMassif surélevant un support ou une statue. polygonal ; à l'O. double jubé sous voûte sur croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogives avec arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. formerets brisés reposant sur des colonnettes semblables à celles de la nef. Au 1er registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., tribune sous toit plat, fermée par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé reposant sur des colonnettes à chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, et par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. décorée de quatre feuilles comportant des inscriptions ; 2e registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. limité par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ajouré ; revêtement de carreaux polychromes émaillés formant un motif décoratif.
Oratoire et sacristie : à dr. et attenants au chœur, séparés de celui-ci par des grilles de bois. De plan rect., construction en brique et en pierre bleue ; façade O. de deux niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises, percée de trois énormes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. ; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès saillante sous tour de plan polygonal de trois niveaux, coiffée d'une flèche d'ardoises à égout retroussé, avec horloge sous toit d'ardoises ; trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et de fenêtres à lancettes au niveau supérieur rythmés par des contreforts découpés et chanfreinés, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. percée de fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et de fenêtres rect., travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dr. éclairée par des fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à encadrement en pierre bleue.
Intérieur de l'oratoire : une seule petite nef sous berceau brisé lambrissé, nervures identiques à celles de la chap., sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre bleue reposant sur des colonnes sobres non polies à socleMassif surélevant un support ou une statue. polygonal ; r.d.ch. lambrissé en bois ; aux trois côtés de l'étage, galerie de bois reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. avec arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de part et d'autre ; sur parois enduites, peintures imitant la pierre blanche et décorations polychromes, notamment autour des fenêtres et des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de l'arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Accès à la sacristie par un couloir et aux étages par un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central..
Mobilier : bel ensemble homogène néo-gothique réalisé probablement sous la direction de HELLEPUTTE. Dans la nef, peintures murales à cinq registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : imitation de draperies en vert et rouge, chemin de croix (sur toile), scènes de la vie de ste Julienne (sur toile), représentations symboliques - notamment les instruments de la Passion et les symboles eucharistiques - et anges portant des banderoles au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur ; dans le chœur, quatre registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. seulement : imitation de draperies en rouge doré, préfigurations de l'Eucharistie, symboles et anges (voir nef). Autel principal en marbre rouge, vert et noir de Mazy. Tabernacle en laiton (1889), réalisé par J. WILLEMOFFE et FILS (Liège) d'après des dessins de J. HELLEPUTTE, conçu comme une châsse sous bâtièreToit à deux versants. et décoré de l'agneau pascal et d'un pélican entourés des symboles des quatre évangélistes, le tout en relief. Sur le tabernacle, un ciborium avec crucifix amorti par un groupe de calvaire et flanqué de deux retables en laiton (1924) par A. H. HAAN (Anvers), ornés de symboles eucharistiques en relief ; utilisation de filigrane, d'émail, de pierres précieuses et de cristal de roche. Dans l'oratoire, bel autel de bois, avec le miraculeux enfant Jésus de Prague ; petit autel de l'oratoire comportant des reliques de Fanny Kestre et du cardinal Deschamps, fondateurs de la congrégation des Sœurs-Apôtres ; statues de saints et d'anges en plâtre doré sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ; vitraux peints sur verre reçus par dons, représentant notamment ste Julienne, ste Marthe, st Félix de Valois et st François d'AssiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. ; bancs de communion en chêne décorés de panneaux sculptés ; confessionnal en bois ; clôture du chœur en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Couvent : édifice de quatre niveaux, le niveau supérieur partiellement en retrait ajouté en 1959, et de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade simple, enduite et peinte, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, rythmée horizontalement par le cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. mouluré sur les six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. du r.d.ch. et les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continus sur les deux étages suivants. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en pierre bleue au r.d.ch. À l'extrême g., portail d'entrée rect. ; à l'extrême dr., porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. avec imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. ; fenêtres rect., munies de grilles au r.d.ch. Ouvertures de cave identiques. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulin et cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. sous la corniche saillante du niveau supérieur.
Intérieur : r.d.ch., 3e et 4e niveaux récemment rénovés. Décoration stuquée conservée dans les salons du 1er et du 2e étage. Dans le jardin, petite annexe vitrée à fenêtre gothique à petits-bois de 1907. Act. propriété de l'ASBL Caritas Secours internationalLe style international prône la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, du mur-rideau et des matériaux modernes comme le béton armé. Le terme style international est plutôt utilisé pour caractériser le modernisme d'après-guerre..
Classement 30.03.1989.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 2950 et 2986 (1884); 7447 (1907).
Collection Dexia Banque.
Coll. Katholieke Universiteit Leuven.
Périodiques
PAESMANS, S., « De Julianakapel te Sint-Joost-ten-Node », M & L, 5, 1982, pp. 24-34 .
ACSJ/Urb./TP 2950 et 2986 (1884); 7447 (1907).
Collection Dexia Banque.
Coll. Katholieke Universiteit Leuven.
Périodiques
PAESMANS, S., « De Julianakapel te Sint-Joost-ten-Node », M & L, 5, 1982, pp. 24-34 .