Ancien couvent Saint-Augustin des Soeurs noires d'Afrique
Rue Blaes 91-93
Rue du Miroir 37-41-43a
Typologie(s)
monastère/abbaye/couvent
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1876
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Néogothique
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30807
Description
Ancien Couvent Saint-Augustin des Sœurs Noires
d’Afrique, actuelle Maison de repos Sainte-Monique.
Première implantation conventuelle au XIVe
siècle, dans la rue
des Sœurs Noires (actuelle rue de la Grande Île, voir rue des Riches Claires, n° 24). Adoption de la règle des
chanoinesses de Saint-Augustin autorisée par le pape Pie II en 1458. Après
expulsion de leur couvent en 1798, installation des religieuses successivement
dans l’ancien couvent des Bogards à partir
de 1803, puis dans celui des Visitandines à partir de 1829. Complexe conventuel
actuel édifié, selon permis demandé en 1876,
sur plan en U autour d’un jardin intérieur, bordant aussi la rue du Miroir. Rénové récemment depuis la
transformation en maison de repos. Nouveaux bâtiments conventuels édifiés en
1977-1978 sur plans de l’architecte G. Van Duren le long de la rue Saint-Ghislain (voir nos 42- 46) refermant
l’ensemble.
Aile principale. Façade monumentale de style néoclassique, de trois niveaux et neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants., originellement enduite, actuellement recouverte de briques de revêtement. Disposition symétrique de part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, dont le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. est répété par celui des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chaque extrémité. Sur socleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue, rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Portail d’entrée monumental, cintré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., inscrit dans un encadrement à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées, dans un chambranle de pierre, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. à clé. Au-delà du bandeau d’allèges limité par des moulures plates, étages éclairés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à encadrement profilé, parmi lesquelles se démarque la fenêtre axiale de l’étage noble, sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., soutenu par des consoles en volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. AttiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. ajouré de trous de boulin circulaires, sous corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
À gauche, au n° 93, maison jointive de deux travées présentant les mêmes caractéristiques, simplifiées au rez-de-chaussée.
Aile latérale. Façade bordant la rue du Miroir (nos 39-41), présentant l’aspect initial de la façade principale. Sur un étage de soubassement rachetant la dénivellation de la rue et échancré d’ouvertures de hauteur croissante, deux niveaux encore enduits et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Avant-corps central de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couronné d’un niveau supplémentaire. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. régulièrement ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., fenêtres rectangulaires entourées d’une mouluration stuquée, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, aux niveaux supérieurs. Attiques à trous de boulins, corniches à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et bâtières de tuiles. Au rez-de-chaussée des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites extrêmes, devanture commerciale aménagée dans le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en 1906.
Vers le jardin, façades arrière des ailes Ouest, Nord le long de la rue Saint-Ghislain, et Est bordant la rue Blaes, en briques, en style éclectique d’inspiration néo-gothique et néo-romane.
À l’Est, façade marquée par un ressaut médian occupé au rez-de-chaussée par un portail à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé posant sur colonnettes dont le chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets forme imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. échancrées bordées d’un encadrement de briques ponctué d’éléments en pierre bleue. À gauche, cage d’escalier semi-circulaire en hors-d’œuvre, éclairée par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. triplées à montants en pierre bleue, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de briques bordé par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., en gradins au niveau supérieur.
Aile Nord constituée d’un bâtiment abritant la chapelle à l’étage, de deux niveaux sur caves hautes et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rythmées par des contreforts à retraits. Rez-de-chaussée ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées échancrées à clé sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de briques. Étage caractérisé par les fenêtres éclairant la chapelle : à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. triple ménagé dans un encadrement ogival en pierre bleue, ponctué d’oculus aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., au-dessus d’allèges traitées en triforium aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. BâtièreToit à deux versants. dominée au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. par un clocheton. Intérieur mononef à chevet plat, en style néo-gothique, couvert de voûtes sur croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d’ogives rythmées d’arcs doubleaux retombant sur pilastres fasciculés à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. feuillagé. Voûtains ornés d’étoiles. Jubé bordé d’une balustrade ajourée, à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. Est. Mobilier néo-gothique, entre autres retable, autel, statues de saints et vitraux (1898, J. Dobbelaere).
À gauche, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. échancrées de baies sur trois niveaux, à l’arrière de l’aile bordant la rue du Miroir.
Aile Ouest de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à façade semblable, exhaussée d’un troisième étage en 1904.
Aile principale. Façade monumentale de style néoclassique, de trois niveaux et neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants., originellement enduite, actuellement recouverte de briques de revêtement. Disposition symétrique de part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, dont le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. est répété par celui des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chaque extrémité. Sur socleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue, rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Portail d’entrée monumental, cintré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., inscrit dans un encadrement à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées, dans un chambranle de pierre, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. à clé. Au-delà du bandeau d’allèges limité par des moulures plates, étages éclairés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à encadrement profilé, parmi lesquelles se démarque la fenêtre axiale de l’étage noble, sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., soutenu par des consoles en volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. AttiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. ajouré de trous de boulin circulaires, sous corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
À gauche, au n° 93, maison jointive de deux travées présentant les mêmes caractéristiques, simplifiées au rez-de-chaussée.
Aile latérale. Façade bordant la rue du Miroir (nos 39-41), présentant l’aspect initial de la façade principale. Sur un étage de soubassement rachetant la dénivellation de la rue et échancré d’ouvertures de hauteur croissante, deux niveaux encore enduits et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Avant-corps central de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couronné d’un niveau supplémentaire. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. régulièrement ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., fenêtres rectangulaires entourées d’une mouluration stuquée, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, aux niveaux supérieurs. Attiques à trous de boulins, corniches à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et bâtières de tuiles. Au rez-de-chaussée des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites extrêmes, devanture commerciale aménagée dans le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en 1906.
Vers le jardin, façades arrière des ailes Ouest, Nord le long de la rue Saint-Ghislain, et Est bordant la rue Blaes, en briques, en style éclectique d’inspiration néo-gothique et néo-romane.
À l’Est, façade marquée par un ressaut médian occupé au rez-de-chaussée par un portail à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé posant sur colonnettes dont le chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets forme imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. échancrées bordées d’un encadrement de briques ponctué d’éléments en pierre bleue. À gauche, cage d’escalier semi-circulaire en hors-d’œuvre, éclairée par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. triplées à montants en pierre bleue, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de briques bordé par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., en gradins au niveau supérieur.
Aile Nord constituée d’un bâtiment abritant la chapelle à l’étage, de deux niveaux sur caves hautes et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rythmées par des contreforts à retraits. Rez-de-chaussée ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées échancrées à clé sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de briques. Étage caractérisé par les fenêtres éclairant la chapelle : à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. triple ménagé dans un encadrement ogival en pierre bleue, ponctué d’oculus aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., au-dessus d’allèges traitées en triforium aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. BâtièreToit à deux versants. dominée au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. par un clocheton. Intérieur mononef à chevet plat, en style néo-gothique, couvert de voûtes sur croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d’ogives rythmées d’arcs doubleaux retombant sur pilastres fasciculés à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. feuillagé. Voûtains ornés d’étoiles. Jubé bordé d’une balustrade ajourée, à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. Est. Mobilier néo-gothique, entre autres retable, autel, statues de saints et vitraux (1898, J. Dobbelaere).
À gauche, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. échancrées de baies sur trois niveaux, à l’arrière de l’aile bordant la rue du Miroir.
Aile Ouest de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à façade semblable, exhaussée d’un troisième étage en 1904.
Sources
Archives
AVB/TP 505(1876), 1754(1876,1904,1906).