Ancienne maison personnelle de l'architecte Jean-Pierre Cluysenaer
Avenue des Arts 10-11
Rue de la Charité 34
Typologie(s)
maison d’architecte
immeuble de bureaux
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Fritz SEELDRAYERS – architecte – 1935
Jean-Pierre CLUYSENAAR – architecte – 1841
J. CARBALLO – architecte – 1993
Styles
Néo-Renaissance
Postmodernisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10899
Description
Façade, cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et deux salons de l'anc. maison personnelle de l'arch. J.-P. CLUYSENAER, classés par AR du 24 août 1992 et, intégrés dans l'immeuble de bureaux de la Schweiz House assurance Cie, réalisé en 1993 d'après les plans de l'arch. J. CARBALLO du bureau d'arch. H. GILSON.
Initialement, bâtiment constitué de deux maisons jumelées, de style néoclassique teinté d'éléments néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne, dessiné par l'arch. J.-P. CLUYSENAER en 1841 et dont la demande de permis de construire a été introduite en 1846. À l'origine : façade enduite et peinte sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de pierre bleue, de trois niveaux de hauteur dégressive et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles.
Élévation du no 11 d'après les relevés de l'arch. F. SEELDRAYERS en 1935 : quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. caractérisées par la superposition des trois ordres classiques : à chaque niveau, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. limitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. engagés à panneaux, ceux du r.d.ch. en pierre bleue, supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. aux 3e et 4e niveaux et une arcature au bel étage. R.d.ch. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. percé de fenêtres rect. sur appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et, à la 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., d'une entrée munie d'une importante porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à décor de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements.. Aux étages, fenêtres rect. ou cintrées, devancées de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., celles du dern. niveau à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel., celles du bel étage agrémentées d'un abondant décor : tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de bas-reliefs à motifs de putti, rosettes aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. et encadrements à panneaux à motifs festonnés. Corniche terminale sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. alternant avec des panneaux en creux.
Réaffectation de l'immeuble à des fins commerciales en 1935 pour Sogemo par l'arch. F. SEELDRAYERS. En façade, le renouvellement de l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. porte une atteinte irréversible au décor stuqué, les putti des tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. sont remplacés par des corbeilles de fleurs ; le r.d.ch. est éventré à g. pour permettre le placement d'une devanture, le salon et la salle à manger sont reconvertis en salle de guichets et bureaux.
La façade postérieure (no 34 r. de la Charité) remaniée est percée de fenêtres rect. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois dont les dormants sont garnis de vitraux Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs..
Extension en 1956 sur les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. (formant le no 10), par l'arch. F. DE MONTIGNY pour la Lloyds belge : percement d'une vitrine au r.d.ch., reconstruction du 3e niveau et exhaussement d'un étage dont les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d'une venue et percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. inscrites ; toiture plate vers la r. de la Charité.
En 1958, construction d'un atelier d'après les projets de l'arch. L. SMETS.
Le bureau d'arch. H. GILSON présente en 1988 un programme envisageant la construction d'un nouveau complexe de bureaux. Ce projet est refusé suite à la mise en route de la procédure de classement de l'œuvre de J.-P. CLUYSENAER. Un 1er projet de compromis présenté en 1989 est remplacé par celui de 1993 qui intègre en façade les deux niveaux inférieurs et assure la sauvegarde du hall et de deux salons au bel étage. Caractère scénique et monumental de la nouvelle élévation post-moderne, peu respectueuse de la construction initiale.
À l'intérieur : escalier à volée droite interrompue par un repos ; palier du 1er étage délimité par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et une double arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. sur colonnes ioniques jumelées ; un dispositif semblable - pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. jumelés et arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. - orne le mur de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. ; dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., bustes en plâtre attribués au sculpteur E. MÉLOT, inspirés d' œuvres romaines ; plafonds compartimentés intégrant des panneaux peints sur toile marouflée à décor de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements.. Dans les salons : plafonds à caissons stuqués, dorés et peints d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne à décor de putti, rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. et fruits ; parquets à motifs géométriques ; cheminées de marbre. En 1993, suite à un incendie qui endommage fortement les locaux, on procède à une campagne de restauration. La mise au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de repeints sous le plafonnage et les couches picturales successives entraîne une tentative de reconstitution à l'identique des enduits et papiers muraux remarquables par leur polychromie. Ce travail est mené à bien par l'atelier de conservation J.F. THEYSKENS.
Initialement, bâtiment constitué de deux maisons jumelées, de style néoclassique teinté d'éléments néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne, dessiné par l'arch. J.-P. CLUYSENAER en 1841 et dont la demande de permis de construire a été introduite en 1846. À l'origine : façade enduite et peinte sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de pierre bleue, de trois niveaux de hauteur dégressive et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles.
Élévation du no 11 d'après les relevés de l'arch. F. SEELDRAYERS en 1935 : quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. caractérisées par la superposition des trois ordres classiques : à chaque niveau, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. limitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. engagés à panneaux, ceux du r.d.ch. en pierre bleue, supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. aux 3e et 4e niveaux et une arcature au bel étage. R.d.ch. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. percé de fenêtres rect. sur appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et, à la 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., d'une entrée munie d'une importante porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à décor de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements.. Aux étages, fenêtres rect. ou cintrées, devancées de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., celles du dern. niveau à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel., celles du bel étage agrémentées d'un abondant décor : tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de bas-reliefs à motifs de putti, rosettes aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. et encadrements à panneaux à motifs festonnés. Corniche terminale sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. alternant avec des panneaux en creux.
Réaffectation de l'immeuble à des fins commerciales en 1935 pour Sogemo par l'arch. F. SEELDRAYERS. En façade, le renouvellement de l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. porte une atteinte irréversible au décor stuqué, les putti des tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. sont remplacés par des corbeilles de fleurs ; le r.d.ch. est éventré à g. pour permettre le placement d'une devanture, le salon et la salle à manger sont reconvertis en salle de guichets et bureaux.
La façade postérieure (no 34 r. de la Charité) remaniée est percée de fenêtres rect. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois dont les dormants sont garnis de vitraux Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs..
Extension en 1956 sur les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. (formant le no 10), par l'arch. F. DE MONTIGNY pour la Lloyds belge : percement d'une vitrine au r.d.ch., reconstruction du 3e niveau et exhaussement d'un étage dont les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d'une venue et percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. inscrites ; toiture plate vers la r. de la Charité.
En 1958, construction d'un atelier d'après les projets de l'arch. L. SMETS.
Le bureau d'arch. H. GILSON présente en 1988 un programme envisageant la construction d'un nouveau complexe de bureaux. Ce projet est refusé suite à la mise en route de la procédure de classement de l'œuvre de J.-P. CLUYSENAER. Un 1er projet de compromis présenté en 1989 est remplacé par celui de 1993 qui intègre en façade les deux niveaux inférieurs et assure la sauvegarde du hall et de deux salons au bel étage. Caractère scénique et monumental de la nouvelle élévation post-moderne, peu respectueuse de la construction initiale.
À l'intérieur : escalier à volée droite interrompue par un repos ; palier du 1er étage délimité par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et une double arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. sur colonnes ioniques jumelées ; un dispositif semblable - pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. jumelés et arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. - orne le mur de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. ; dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., bustes en plâtre attribués au sculpteur E. MÉLOT, inspirés d' œuvres romaines ; plafonds compartimentés intégrant des panneaux peints sur toile marouflée à décor de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements.. Dans les salons : plafonds à caissons stuqués, dorés et peints d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne à décor de putti, rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. et fruits ; parquets à motifs géométriques ; cheminées de marbre. En 1993, suite à un incendie qui endommage fortement les locaux, on procède à une campagne de restauration. La mise au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de repeints sous le plafonnage et les couches picturales successives entraîne une tentative de reconstitution à l'identique des enduits et papiers muraux remarquables par leur polychromie. Ce travail est mené à bien par l'atelier de conservation J.F. THEYSKENS.
Classement 11.09.1992.
Sources
Archives
ACSJ/Urb/TP 28 (1846), 12527 (1935), 17400 (1989).
Ouvrages
Bezwaarschrift tegen de afbraak van de woning gelegen Brussel, 11 Kunstlaan, Sint-Lukas Archief, 1989.
CASTERMANS, A., Parallèle des maisons de Bruxelles et des principales villes de la Belgique, construites depuis 1830 jusqu'à nos jours, représentées en plans, élévations, coupes & détails intérieurs et extérieurs, mesurées et dessinées par Auguste Castermans, architecte, E. Noblet, Liège, s.d..
CLUYSENAAR, F., Une famille d'artistes. Les Cluysenaar, M. Weissenbruch, Bruxelles, 1928..
SCHAYES, A.G.B., Histoire de l'architecture en Belgique, depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle, Bruxelles, 1852-1853.
ACSJ/Urb/TP 28 (1846), 12527 (1935), 17400 (1989).
Ouvrages
Bezwaarschrift tegen de afbraak van de woning gelegen Brussel, 11 Kunstlaan, Sint-Lukas Archief, 1989.
CASTERMANS, A., Parallèle des maisons de Bruxelles et des principales villes de la Belgique, construites depuis 1830 jusqu'à nos jours, représentées en plans, élévations, coupes & détails intérieurs et extérieurs, mesurées et dessinées par Auguste Castermans, architecte, E. Noblet, Liège, s.d..
CLUYSENAAR, F., Une famille d'artistes. Les Cluysenaar, M. Weissenbruch, Bruxelles, 1928..
SCHAYES, A.G.B., Histoire de l'architecture en Belgique, depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle, Bruxelles, 1852-1853.
Arbres remarquables à proximité