Typologie(s)
Intervenant(s)
Hyppolite JAUMOT – architecte – 1888-1898
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Description
Historique
En 1881, le Conseil communal projette de créer un nouvel établissement scolaire dans le quartier bordant la place du Pavillon afin de répondre au besoin croissant de nouvelles écoles. Le terrain choisi devait permettre l'implantation progressive de bâtiments en fonction de l'augmentation du nombre d'élèves et offrir un accès via plusieurs rues. C'est une vaste parcelle qui est choisie, présentant une grande largeur à front de la rue Gallait et une longueur de près de cent mètres jusqu'à la rue Quinaux, vers laquelle elle forme un coude. Cette implantation entraîne la suppression d'une portion de l'ancienne rue Verte, qui subsistait en contrebas de la rue Gallait. Le projet est approuvé par l'arrêté royal du 01.07.1881 et les plans du complexe sont dressés en 1883 par l'architecte Hippolyte Jaumot. L'exécution de ceux-ci, prévue en plusieurs phases, débute en 1888 par la construction de deux bâtiments oblongs rue Quinaux, destinés à accueillir une école primaire pour garçons, à l'emplacement des édifices actuels (IA et IB). En 1891, l'Administration décrète la construction de la deuxième partie du groupe scolaire (II), au centre de l'îlot, d'après le plan de 1883. Les travaux sont effectués en 1892.
En 1895, le Conseil communal décide de la construction d'une école primaire pour filles rue Gallait (III). Suite aux observations du Gouvernement provincial, les plans de celle-ci sont complètement revus en 1896. En 1898, le projet est à nouveau modifié: le préau central est transformé en une salle des fêtes (IIIB) pouvant également servir aux cérémonies communales. L'école est inaugurée le 17.10.1898. À la même époque, les deux premiers bâtiments de la rue Quinaux sont remplacés par les actuels (IA et IB). En 1911, le no40 de la rue Quinaux (IV) est acquis afin d'y créer une entrée pour les élèves (architecte communal Adolphe Paillet). En 1976, après un incendie, l'un des corps du bâtiment en intérieur d'îlot (IIA) est en partie exhaussé pour l'aménagement de nouvelles classes.
Description
L'école no2 (III), rue Gallait, et l'ancienne école no12 (I), rue Quinaux, se partagent l'utilisation du bâtiment intermédiaire (II) et disposent chacune d'une cour de récréation. En raison de la déclivité du terrain de la rue Quinaux vers la rue Gallait, deux rampes d'escalier permettent l'accès depuis la cour de récréation de l'école no2 vers le plateau du bâtiment intermédiaire (II).
École no2 (III)
À front de la rue Gallait, bâtiment composé de quatre volumes de deux niveaux: deux corps de classes oblongs (IIIA et IIIC) flanquant un préau couvert sous lanterneau (IIIB), auquel est accolé perpendiculairement au sud un petit corps de classes sous lanterneau (IIID).
Extérieur
Élévation de quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inscrites chacune dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Plus larges, les cinquième, neuvième et treizième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et passent la corniche, les cinquième et treizième logeant les entrées. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percée d'une porte basse menant au logement du concierge. Façade de briques rouges, rehaussée de pierre bleue. Décor de carreaux de céramique à reliefs. Fenêtres sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. le plus souvent enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., qui devait accueillir un décor. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percées de fenêtres à meneau(x), celles des étages sous arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, de symboles des activités scolaires pour la neuvième (musique, géographie, écriture et lecture). En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, portes à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe; friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée de deux chimères affrontées flanquant un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant le mot «ENTREE»; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. portant l'inscription «ECOLE COMMUNALE Nr 2» à gauche, «GEMEENTESCHOOL Nr 2» à droite, sous édicule à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., orné de cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale..
Neuvième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et amortissements sphériques et en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.; fenêtre à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un motif rayonnant, sous cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. au millésime «1897» et ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. formant le «S» de Schaerbeek. Pleins-de-travée portant une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. enduite, vraisemblablement une ancienne aération. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et corniche à toupies. Portes conservées, les principales à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Façade arrière enduite. Cour anglaise bordée d'un muret en briques rouges et pierre bleue. Corniche et portes conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Intérieur
Préau couvert sous toiture en bâtièreToit à deux versants. interrompue par un lanterneau de même forme dont seuls les pans latéraux sont vitrés. Charpente métallique à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et décor de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Étage longé par une galerie sur aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. métalliques, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Murs rythmés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doubles, ceux de l'étage à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux. Petits côtés percés chacun d'une vaste verrière en demi-lune, à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. rayonnants en colonnette ionique et vitrage à mise en plomb; au nord, piliersSupport vertical de plan carré. délimitant une galerie, au sud, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. éclairant le petit corps de classes accolé. Scène de spectacle au rez-de-chaussée côté nord.
De part et d'autre du préau, classes, logement du concierge et bureau de la directrice distribués par cinq cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. à marches et rampe en chêne et contremarches en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. ajourée. Lustres en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. d'origine. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. intérieure conservée.
Bâtiment intermédiaire (II)
Situé en intérieur d'îlot, bâtiment composé de trois corps oblongs accolés de deux niveaux – un gymnase (B) et deux corps de classes (A et C) – flanqués perpendiculairement par deux autres corps (D et E) abritant des préaux couverts, respectivement transformés en salle de gymnastique et classes. L'ensemble est sous toiture en bâtièreToit à deux versants..
Façades enduites, rehaussées d'éléments en pierre bleue. Corps A et C de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale abritant la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; partie gauche du corps A exhaussé en 1976. Corps D et E sous charpente métallique et à façades-pignons à gradins, percées d'une fenêtre à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.; façade est du bâtiment E modifiée. Elles étaient toutes à l'origine devancées par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. à corniche à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit.. Bâtiment D accessible par le no40 de la rue Quinaux (IV), ancienne entrée des élèves, aujourd'hui couloir de service. Gymnase (B) sous charpente métallique, éclairé sur les petits côtés par une verrière en demi-lune. Corniches et portes conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
École maternelle communale no2, ancienne école primaire pour garçons no12 (I)
À front de la rue Quinaux, corps de bâtiment (A) de deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants., abritant les bureaux des professeurs et de la directrice, la loge du concierge et la bibliothèque. À l'arrière, bâtiment oblong (B) de deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants. abritant les classes.
Extérieur
À front de la rue Quinaux, élévation symétrique de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en briques crème ponctuées de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inscrites dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., l'axiale d'entrée, plus large et coiffée d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante à gradins, aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré et amortissements sphériques. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager., celles de l'étage à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de carreaux de céramique en relief à décor floral. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, fenêtre à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. au millésime «1897», orné d'un hibou. En entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., inscription en céramique «GEMEENTESCHOOL Nr 12» à gauche et «ECOLE COMMUNALE Nr 12» à droite. Pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée; corniche à toupies et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers.
Corps de classes à élévation symétrique de deux fois sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les axiales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., abritant une cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Façade enduite ponctuée de pierre bleue. Corniche et portes à petits-bois conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Sources
Archives
ACS/TP 50; Farde 2, groupe scolaire – école no2 et école no12.
ACS/TP Infrastructure 22.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1881, pp. 84-86; 1898, pp. 76-80, 1693-1695.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, Rapport sur la Situation et l'Administration des Affaires de la Commune pendant l'Exercice 1888-1889, 1889, pp. 32, 47.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, Rapport sur la Situation et l'Administration des Affaires de la Commune pendant l'Exercice 1890-1891, 1891, pp. 595, 612-613.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, Rapport sur la Situation de l'Administration. Exercice 1891-1892, 1892, p. 788.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, Rapport sur la Situation de l'Administration. Exercice 1895-1896, 1896, p. 42.
Ouvrages
La mémoire des pierres, découvrez l'architecture scolaire à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1987, p. 48.
Cartes / plans
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1893.
Plan de la commune de Schaerbeek 1899.