Typologie(s)

maison bourgeoise
usine
maison de la culture/centre culturel

Intervenant(s)

Édouard PARYSarchitecte1889

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22838
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Description

Maison bourgeoise de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., conçue par l'architecte Édouard Parys pour l'entrepreneur Camille Simoens, 1889. Signature au rez-de-chaussée «ED. PARYS / ARCHITECTE».

Dans les années 1920, s'installent dans le bâtiment les établissements pharmaceutiques Albert Couvreur. Jusque dans les années 1940, l'entreprise construit et agrandit ses bureaux et entrepôts en intérieur d'îlot. À partir des années 1950, elle acquiert également les nos80 et 82 (voir ces numéros), ainsi que les nos46 et 58 rue Vanderlinden. Au début des années 1980, l'ensemble est acheté par le Ministère de la Communauté néerlandophone, qui y implante le centre culturel De Kriekelaar. Ce dernier et quatre autres associations occupent aujourd'hui les nos76 à 84 (voir ces numéros) et 86 (1886), avec un accès via le no46 rue Vanderlinden.

Le no78 fait partie d'une enfilade cohérente d'immeubles de même époque, allant du no70 au no84.

Façade de briques rouges, pierre blanche et pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. coiffée d'une haute lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante. Porte cochère sous corniche cintrée à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. Elle est surmontée d'une fenêtre sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche., inscrite en retrait sous un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., celle de l'étage sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.. Balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à l'origine ornementés. Lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., amortissements en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée. et édicule à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré coiffé d'un vase; fenêtre sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à motif rayonnant et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. interrompu par un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. Décor de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée: corniche à toupies, porte architecturée à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à vitrail, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. denticulée.

Sources

Archives
ACS/Urb. 108-78-80, 108-80, 108-76-86.

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Schaerbeek. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 150.