Ancienne habitation personnelle avec atelier du peintre Alexandre Markelbach
Chaussée de Haecht 159
Typologie(s)
hôtel particulier
maison et atelier d’artiste
maison et atelier d’artiste
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1845-1855
Alexandre MARKELBACH – peintre – 1865
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2012-2013
id
Urban : 22024
Description
Hôtel particulier de style néoclassique, ancienne habitation personnelle avec atelier du peintre Alexandre Markelbach, vers 1850.
Élévation de quatre niveaux, le dernier d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la dernière d'entrée, plus large et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Porte cochère à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. devançant une porte-fenêtre sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Corniche d'origine. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés.
Intérieur. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche correspondant à un salon et une salle à manger en enfilade, la troisième occupée par deux escaliers imbriqués, l'un d'honneur montant jusqu'au premier étage, l'autre s'élevant de la cave jusqu'au dernier. À la quatrième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., passage cocher percé d'une porte menant à l'escalier secondaire, entre deux larges entrées d'ordre toscan à colonnes doublées d'un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., donnant respectivement, au-delà d'un vestibule, sur le salon et l'escalier d'honneur, et sur la salle à manger.
Salon à décor fastueux d'inspiration Régence dans les tons or, vert d'eau et blanc: lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale., pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanquant des miroirs. Ensemble de toiles peintes: grotesquesDécouverts à la Renaissance dans les ruines de monuments de l'Antiquité romaine appelés grottes, les grotesques sont des ornements fantastiques mêlant des figures et des éléments en métamorphose. évoquant le cuir de Cordoue et scènes d'angelots symbolisant le Printemps, l'Automne et l'Été. Cette dernière saison est signée par Alexandre Markelbach et datée de 1865. Imposante cheminée en marbre blanc à rehauts de bronze doré. Porte et fausse porte surmontées d'un bas-relief représentant des putti.
Salle à manger de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). avec cheminée de marbre rose veiné de blanc et médaillonCartouche rond ou ovale. de plafond à motifs de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. peuplés de putti et d'oiseaux. Véranda arrière, probablement ajoutée entre 1858 et 1876, avec plafond à caissons.
Escalier d'honneur sous fausse voûte en berceau, menant à une sorte de galerie, peut-être pour tableaux, à angles coupés. Éclairée par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et deux étroites fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., elle est ornée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. reproduisant la procession des Panathénées du Parthénon d'Athènes.
Cet espace dessert un haut atelier à plafond à poutres et solives apparentes, notamment éclairé par une grande fenêtre percée dans un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. orienté au nord. Le mur lui faisant face présente un pan convexe qui suit la courbe de l'escalier d'honneur. Imposante cheminée de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. en marbre noir, rehaussée d'un décor de faux albâtre. Contre-cœur revêtu de carreaux de Delft. HotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. à colonnes ioniques et imposante corniche en gorge. Certaines parties de cet ensemble sont peut-être des remplois RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., tel le bas-relief sur le bas de la hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau., représentant Jésus parmi les Docteurs.
Élévation de quatre niveaux, le dernier d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la dernière d'entrée, plus large et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Porte cochère à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. devançant une porte-fenêtre sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Corniche d'origine. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés.
Intérieur. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche correspondant à un salon et une salle à manger en enfilade, la troisième occupée par deux escaliers imbriqués, l'un d'honneur montant jusqu'au premier étage, l'autre s'élevant de la cave jusqu'au dernier. À la quatrième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., passage cocher percé d'une porte menant à l'escalier secondaire, entre deux larges entrées d'ordre toscan à colonnes doublées d'un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., donnant respectivement, au-delà d'un vestibule, sur le salon et l'escalier d'honneur, et sur la salle à manger.
Salon à décor fastueux d'inspiration Régence dans les tons or, vert d'eau et blanc: lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale., pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanquant des miroirs. Ensemble de toiles peintes: grotesquesDécouverts à la Renaissance dans les ruines de monuments de l'Antiquité romaine appelés grottes, les grotesques sont des ornements fantastiques mêlant des figures et des éléments en métamorphose. évoquant le cuir de Cordoue et scènes d'angelots symbolisant le Printemps, l'Automne et l'Été. Cette dernière saison est signée par Alexandre Markelbach et datée de 1865. Imposante cheminée en marbre blanc à rehauts de bronze doré. Porte et fausse porte surmontées d'un bas-relief représentant des putti.
Salle à manger de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). avec cheminée de marbre rose veiné de blanc et médaillonCartouche rond ou ovale. de plafond à motifs de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. peuplés de putti et d'oiseaux. Véranda arrière, probablement ajoutée entre 1858 et 1876, avec plafond à caissons.
Escalier d'honneur sous fausse voûte en berceau, menant à une sorte de galerie, peut-être pour tableaux, à angles coupés. Éclairée par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et deux étroites fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., elle est ornée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. reproduisant la procession des Panathénées du Parthénon d'Athènes.
Cet espace dessert un haut atelier à plafond à poutres et solives apparentes, notamment éclairé par une grande fenêtre percée dans un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. orienté au nord. Le mur lui faisant face présente un pan convexe qui suit la courbe de l'escalier d'honneur. Imposante cheminée de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. en marbre noir, rehaussée d'un décor de faux albâtre. Contre-cœur revêtu de carreaux de Delft. HotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. à colonnes ioniques et imposante corniche en gorge. Certaines parties de cet ensemble sont peut-être des remplois RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., tel le bas-relief sur le bas de la hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau., représentant Jésus parmi les Docteurs.
Sources
Cartes / plans
Atlas des chemins vicinaux de Schaerbeek, début des années 1840.
POPP, P. C., Atlas du Royaume de Belgique, plan parcellaire de la commune de Schaerbeek, vers 1858.
Plan de la commune de Schaerbeek 1870, Institut géographique national.
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