Typologie(s)

hôtel particulier
poste

Intervenant(s)

Chrétien GOEVAERTarchitecte1844

E. BAUDARTarchitecte1902

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32052
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Description

Hôtel de maître, sur les plans de l’architecte C. Goevaert en 1844. Façade néoclassique enduite, de trois niveaux de hauteur dégressive et quatre travées comportant, à droite, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée carrossable. Sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré pour les caves, rez-de-chaussée traité en refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. autour des fenêtres rectangulaires et de l’entrée cochère cintrée à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre., sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. vitrée à petits-bois rayonnants. Isolés de l’inférieur par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’allège autrefois continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., niveaux supérieurs ouverts de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. encadrées d’une mouluration stuquée. Au-dessus de l’entrée, fenêtre agrandie pour l’aménagement d’un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., sur consoles à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., dans la deuxième moitié du XIXe siècle, aujourd’hui remplacé par un simple garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur.... BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’attique à trous de boulins. Corniche saillante renouvelée et bâtièreToit à deux versants. de tuiles. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d’origine conservé aux fenêtres.
À droite, à l’emplacement de dépendances aménagées dans la deuxième moitié du XIXe siècle au départ du mur de clôture originel, locaux de service incorporés au bureau de poste installé dans l’ancienne propriété Lamal en 1902. Appropriation des locaux à ce moment sur les plans de l’architecte E. Baudart réalisés en 1903. Édifice d’un seul niveau, à façade enduite ajourée de six ouvertures — porte, fenêtres et entrées carrossables — sous poutrelle métallique formant linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Toiture en bâtièreToit à deux versants. aplatie recouverte de zinc, soutenue par une charpente-Polonceau.

Sources

Archives
AVB/TP 25608 (1844), 25631 (1903).