Typologie(s)

maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 8449
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Description

Trois maisons d'allure néoclassique, constituant à l'origine un ensemble de cinq maisons, avec les nos 31 et 39, act. dénaturés par la modification des r.d.ch., celui du no 39 réaménagé en 1929 (arch. Louis Hoebeke), et l'exhaussement d'un étage du no 39. Toutes ont été conçues en 1879 pour un même propriétaire.

Les nos 33 à 37 s'organisent en symétrie : dans l'axe, une façade de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., de part et d'autre, deux façades identiques, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., se répondant en miroir. Ils présentent une ordonnance unifiée : r.d.ch. à bossages continus, celui du no 35 transformé en commerce en 1929, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ornementée. La travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. des deux maisons latérales et la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'axe de la maison centrale sont traitées en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et marquées par un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et par deux fortes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Le no 35 se distingue par une toiture mansardée d'origine, dont les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. semblent remaniées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. pour la plupart remplacés.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 31, 33, 35, 37 : 5012 (1879) ; 35 : 481 (1929) ; 39 : 6186 (1879), 12 (1929).