Typologie(s)

galerie commerçante

Intervenant(s)

Alexis DUMONTarchitecte1954-1958

Philippe DUMONTarchitecte1954-1958

Statut juridique

Classé depuis le 03 mars 2011

Styles

international

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30692
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Description

Galerie marchande construite de 1954 à 1958 en style internationalLe style international prône la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, du mur-rideau et des matériaux modernes comme le béton armé. Le terme style international est plutôt utilisé pour caractériser le modernisme d'après-guerre. par «L’Immobilière Electrobel» sur les plans des architectes Alex. et Ph. Dumont.

Liaison entre le Cantersteen (nos 3-9) et la rue Ravenstein (nos 6-24). La galerie, abritant à l’origine quatre-vingt-un magasins, est englobée dans un immeuble de bureaux de quatre étages construit sur un parking souterrain de deux niveaux. Accessible par un porche à chaque extrémité, la galerie commerciale proprement dite consiste en un bras rectiligne débouchant vers la rue Ravenstein sur une grande rotonde. Celle-ci rachète par trois niveaux et plusieurs escaliers la dénivellation de 10 m entre les deux rues. La galerie Ravenstein appartient à la tradition des grands passages couverts du XIXe siècle qui jouaient un rôle important dans la circulation des piétons. À ce titre, elle est un maillon de la liaison entre ville haute et ville basse, menant directement à la Gare Centrale. Une galerie analogue avait déjà été envisagée dans le projet « Municipal Developments Limited» conçu en 1928-1929 par l’architecte Victor Horta pour ce bloc (voir rue Ravenstein).

Vers le Cantersteen. Façade principale de six niveaux parementée en travertin et pierre blanche. Forte articulation horizontale. Dans l’axe, monumental porche d’entrée sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. supporté par des piliersSupport vertical de plan carré. en marbre noir. Au dernier niveau, trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. décorés de hauts-reliefs. Corniche débordante.

Vers la rue Ravenstein, façade courbe allongée de trois niveaux; parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche. Accentuation du rythme vertical des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Porche plus sobre.

Galerie. Bras rectiligne de vingt travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au-delà du porche principal. Élévation sobre et répétitive : enfilade de magasins à entresol, rectangulaires et vitrés, interrompue par les entrées des bureaux. Polychromie caractéristique : blanc et noir pour le sol, bleu pour la voûte surbaissée en béton et briques de verre. Dans le porche principal, plafond peint de figurations des vents et des constellations et portant les inscriptions «ALDEBARAN», «ANDROMEDE», «ANTINOUS», «CASSIOPEE», «CASTOR - POLLUX», «LA CHEVELURE DE BERENICE»; aux murs, appliques d’illumination, deux monumentaux tableaux encastrés représentant les Éléments par A.J. Baltus. Grande rotonde entourée par deux galeries, un double escalier et onze colonnes colossales. Couronnement par un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. dorés supportant une imposante coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. en béton et briques de verre. Sol en mosaïque multicolore; mêmes élévation, matériaux et polychromie que dans le premier tronçon. Creusé au centre, bassin circulaire décoré de motifs de palmes et d’une fontaine en céramique de J.-M. Strebelle figurant «L’Enlèvement d’Europe». Emplacement jadis occupé par le «Groote Pollepel» ou «Grande Cuiller à pot», puits gothique du XVe siècle remonté dans le Parc d’Egmont (voir place du Petit Sablon, n° 8). Au plafond du porche, représentation d’Apollon sur fond jaune, peinte par A.J. Baltus. Finition soignée typique du style des années 1950, entre autres les éléments métalliques tels que châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., poignées de porte, rampes d’escalier et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur....


Sources

Archives
AVB/TP 67548 (1954-1958).