Typologie(s)

cité-jardin

Intervenant(s)

Hubert MARCQarchitecte1922

Edmond SERNEELSarchitecte1922

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 15430
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Description

Réalisée par le Foyer Etterbeekois ,société de construction d'immeubles à bon marché, cette cité-jardin se situe derrière la caserne d'artillerie Rolin (demande de bâtir de 1922). Elle est constituée de trois ruelles sinueuses (rue Lieutenant J. Becker, rue Camille Coquilhat et rue Lieutenant Lippens), limitées par trois rues rectilignes (rue Baron Dhanis, rue Général Fivé et rue Commandant Ponthier). Comme la rue Lieutenant Jérôme Becker, tous les noms des rues sont empruntés à des figures de la période coloniale. Durant l’entre-deux-guerres, le désir de promouvoir le projet colonial était particulièrement intense. La toponymie coloniale s’inscrit parmi les actions de propagande en faveur de la colonisation du Congo.

La cité comprend 92 habitations ouvrières avec jardin privé, exemple intéressant de la recherche d'un équilibre entre architecture et nature tout en tenant compte du confort, de l'hygiène et de la vie sociale. Le résultat est un ensemble pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes. évoquant les béguinages, conçu par les architectes Hubert MARCQ et Edmond SERNEELS. Chacun prit en charge la réalisation de 46 maisons (notamment rue Lieutenant J. Becker, nos1 à 11, rue Camille Coquilhat, nos12, 14, rue Baron Dhanis, nos1 à 49, rue Commandant Ponthier, nos30 à 54 sur les plans de l'architecte H. MARCQ ; rue Lieutenant J. Becker, nos2 à 8, rue Camille Coquilhat, nos1 à 37 et 2 à 10, rue Général Fivé, nos31 à 47, rue Lieutenant Lippens, nos1 à 7, 2 à 10 d'après les plans de l'architecte Edmond SERNEELS).

On distingue quatre types de maisons : de sobres constructions en briques sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. cimentéEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne., de deux niveaux et deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. (rue Camille Coquilhat, no14, rue Baron Dhanis, no16, rue Lieutenant J. Becker, no11) ; des constructions en briques sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. cimentéEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne., de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. coupé percé d'une fenêtre (rue Camille Coquilhat, nos2 et 25) ; des maisons de deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., avec croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en faible saillie au-dessus d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques denticuléeLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. à l'étage (rue Lieutenant Lippens, nos1 à 7) ; des maisons en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. de deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale accentuée par un décrochement triangulaire de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. ; travée d'accèsTravée percée de la porte d’entrée. à l'étage en faible saillie reposant sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en briques (rue Lieutenant J. Becker, no4).

Sources

Archives
ACEtt./TP 1923 (1922).