Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Hubert MARCQarchitecte1889

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33583
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Description

Maison bourgeoise typique, réalisée en style néo-Renaissance flamande par l’architecte H. Marcq, qui signe une pierre du soubassement, et datée au-dessus du deuxième étage par une banderole inscrite « ANNO / 1889 ». 

Trois niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toitures combinées, parallèles et perpendiculaires, couvertes d’ardoises. Façade de briques et pierre blanche dont les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite sont en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et s’achèvent par un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à degrés fantaisiste dont l’élément terminal a disparu. Fenêtres rectangulaires sous larmier profilé et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Riche décor de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisés, ancres ornementales et motifs décoratifs inspirés de la RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.; ornementation particulièrement réussie de la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et de la porte à baie d’imposte à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Panneaux de céramique dans les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. et dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Large balcon dont la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. a disparu. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de porte couronnée par une corniche ouvragée sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et par une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. en bois à bordures de rive et épi.

Sources

Archives
AVB/TP 11810 (1889).