Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant actuellement la place Anneessens à la rue d’Anderlecht, ce n’était à l’origine qu’une impasse, dénommée rue de la Blanchisserie, qui faisait partie des abords de la place du Vieux Marché, établie en 1639 (voir place Anneessens). Partant de l’angle nord-ouest de cette place, elle était reliée à la rue d’Anderlecht par trois ruelles parallèles, les anciennes rues des Potiers, du Faucon et du Poivre. Vers 1863-1866, elle fut prolongée en coude et intégrée au nouveau quartier créé au sud et à l’est de la rue d’Anderlecht (voir rue d’Artois).

Le tronçon le plus récent de la rue, depuis la rue du Vautour, fut construit dans la deuxième moitié des années 1860. Le bâti de base se compose de maisons à corps simple ou de commerce, d’esprit néoclassique, parfois jumelées, comptant en moyenne quatre niveaux et deux ou trois travées sous bâtière. Leur façade enduite et peinte sous entablement «classique» est percée aux étages de fenêtres surbaissées, en général à encadrement mouluré et cordon d’appui, comme les nos 24-26, 28 et 32, 37, 39, 40, 41-43 et 69 et les maisons jumelées des nos 46 à 56 (exhaussées postérieurement). Aux angles se trouvent des complexes similaires, tels les nos 35 et 49-63. L’homogénéité est en maints endroits perturbée par de nouveaux parements. Les rez-de-chaussée ont presque tous été transformés; quelques vitrines et devantures commerciales «classiques» subsistent, entre autres aux nos 28, 41-43, 46 et 48. Au no 65-67, petite maison basse présentant les mêmes caractéristiques, probablement l’accès d’un ancien atelier ou dépôt. Dans la première partie de la rue, École communale N° 13 (voir place Anneessens, n° 11) et blocs de logements sociaux «rue des Potiers» (1958-1965, Groupe Structures, architecte V. Degand et L. Van Hove).