Hôtel de Lannoy / Hôtel de Ligne
Rue Royale 70-72-72a-74
Rue des Colonies 37-39-41-43-49
Typologie(s)
hôtel particulier
immeuble de bureaux
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30539
Description
Ancien Hôtel de Lannoy puis Hôtel de
Ligne. À l’angle de la rue des Colonies, hôtel
de maître néoclassique avec extensions postérieures.
Sur un terrain acheté en 1776 par P. Buys et A. Gilson, le comte de Lannoy fit construire un hôtel suivant un projet conservé, attribuable à l’architecte B. Guimard, quoique non daté et non signé. En 1834, cet hôtel passa au prince E. de Ligne, sénateur et ministre d’Etat, qui y tint un salon réputé. Acheté en 1897 par les «Tramways Bruxellois» qui l’agrandirent, il devint en 1898 le siège de la Société Française de Banque et de Dépôt, aujourd’hui Société Générale Alsacienne de Banque, étendue à tout le complexe.
À l’origine, vaste maison en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. sur plan en L, de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. combinées, avec une façade de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Royale, une de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l’ancienne impasse du Parc (actuelle rue des Colonies) et des écuries sur le côté Ouest de la cour intérieure. Constituait le pendant symétrique du bâtiment d’angle en face, au n° 74. Ensemble modifié et agrandi selon deux demandes de permis de bâtir : en 1897, implantation de quatre magasins et élargissement de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour des bureaux, à front de l’impasse, à la place d’anciennes dépendances; en 1907, après le percement de la rue des Colonies, élargissement de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour des bureaux, suivant la courbe de la rue, d’après le projet de l’architecte E. Hellemans, travaux ayant entraîné la démolition d’une tour défensive de la première enceinte. Construction d’une salle de guichets dans la cour intérieure (1898; 1910, architecte P. Mennessier). Suppression des boutiques en 1905, 1907, 1910 et mise en place d’un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue par P. Mennessier en 1910-1911 ; restauration de la toiture et du frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. par les architectes G. Martin et G. Dufas en 1925-1926; aménagements intérieurs en 1949 par l’architecte C. Campenaert et de 1976 à 1979. Façades enduites et peintes sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue; toiture d’ardoises. Horizontalité soulignée par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et la corniche du rez-de-chaussée et par l’entablement «classique» avec corniche à mutules. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires.
Façade principale. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale et les deux extrêmes plus larges et plus décorées. Au rez-de-chaussée, porte cochère axiale; au-dessus des jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave, fenêtres inscrites à clé plate, élargies et abaissées pour servir jadis de vitrines commerciales; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et extrêmes enrichies d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. — sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décorées de disques et de gouttes — pris dans la corniche; vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. des portes dessinés en 1910-1911 par P. Mennessier. Etages de hauteur dégressive. Dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et extrêmes : encadrements moulurés; au bel étage, entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. — sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. dans l’axe ou sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décorée d’une pomme de pin et d’une rosette aux extrémités — et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. axiale en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. de la première moitié du XIXe siècle. Ailleurs, encadrements plats et panneaux sur les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du dernier étage. Cinq travées axiales couronnées par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire avec mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., oculus rond entre deux panneaux en creux; de part et d’autre, une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et larmier étiré.
Façade latérale. Sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’origine identiques aux précédentes, avec accent sur la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. s’agrandissant suivant la pente de la rue des Colonies. Elargissement totalisant quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. qui reproduisent les précédentes, avec accent sur la sixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; soubassement élevé datant en grande partie de la campagne de travaux de 1907, avec porte à gauche et magasins encadrés de montants en pierre bleue et d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en bois, celui du n° 37 conservant son agencement ancien de magasin de tabac.
À l’intérieur de l’ancien hôtel de maître : à l’origine, hall central et cage d’escalier entourée à chaque étage de salons en enfilade; actuellement en grande partie remaniés. Au premier étage, plafonds stuqués d’origine.
Sur un terrain acheté en 1776 par P. Buys et A. Gilson, le comte de Lannoy fit construire un hôtel suivant un projet conservé, attribuable à l’architecte B. Guimard, quoique non daté et non signé. En 1834, cet hôtel passa au prince E. de Ligne, sénateur et ministre d’Etat, qui y tint un salon réputé. Acheté en 1897 par les «Tramways Bruxellois» qui l’agrandirent, il devint en 1898 le siège de la Société Française de Banque et de Dépôt, aujourd’hui Société Générale Alsacienne de Banque, étendue à tout le complexe.
À l’origine, vaste maison en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. sur plan en L, de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. combinées, avec une façade de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Royale, une de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l’ancienne impasse du Parc (actuelle rue des Colonies) et des écuries sur le côté Ouest de la cour intérieure. Constituait le pendant symétrique du bâtiment d’angle en face, au n° 74. Ensemble modifié et agrandi selon deux demandes de permis de bâtir : en 1897, implantation de quatre magasins et élargissement de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour des bureaux, à front de l’impasse, à la place d’anciennes dépendances; en 1907, après le percement de la rue des Colonies, élargissement de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour des bureaux, suivant la courbe de la rue, d’après le projet de l’architecte E. Hellemans, travaux ayant entraîné la démolition d’une tour défensive de la première enceinte. Construction d’une salle de guichets dans la cour intérieure (1898; 1910, architecte P. Mennessier). Suppression des boutiques en 1905, 1907, 1910 et mise en place d’un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue par P. Mennessier en 1910-1911 ; restauration de la toiture et du frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. par les architectes G. Martin et G. Dufas en 1925-1926; aménagements intérieurs en 1949 par l’architecte C. Campenaert et de 1976 à 1979. Façades enduites et peintes sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue; toiture d’ardoises. Horizontalité soulignée par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et la corniche du rez-de-chaussée et par l’entablement «classique» avec corniche à mutules. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires.
Façade principale. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale et les deux extrêmes plus larges et plus décorées. Au rez-de-chaussée, porte cochère axiale; au-dessus des jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave, fenêtres inscrites à clé plate, élargies et abaissées pour servir jadis de vitrines commerciales; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et extrêmes enrichies d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. — sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décorées de disques et de gouttes — pris dans la corniche; vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. des portes dessinés en 1910-1911 par P. Mennessier. Etages de hauteur dégressive. Dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et extrêmes : encadrements moulurés; au bel étage, entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. — sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. dans l’axe ou sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décorée d’une pomme de pin et d’une rosette aux extrémités — et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. axiale en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. de la première moitié du XIXe siècle. Ailleurs, encadrements plats et panneaux sur les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du dernier étage. Cinq travées axiales couronnées par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire avec mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., oculus rond entre deux panneaux en creux; de part et d’autre, une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et larmier étiré.
Façade latérale. Sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’origine identiques aux précédentes, avec accent sur la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. s’agrandissant suivant la pente de la rue des Colonies. Elargissement totalisant quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. qui reproduisent les précédentes, avec accent sur la sixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; soubassement élevé datant en grande partie de la campagne de travaux de 1907, avec porte à gauche et magasins encadrés de montants en pierre bleue et d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en bois, celui du n° 37 conservant son agencement ancien de magasin de tabac.
À l’intérieur de l’ancien hôtel de maître : à l’origine, hall central et cage d’escalier entourée à chaque étage de salons en enfilade; actuellement en grande partie remaniés. Au premier étage, plafonds stuqués d’origine.
Sources
Archives
AVB/TP 4669 (1897), 5938 (1907), 21013 (1898), 21029 (1905, 1910, 1911), 1436 (1907), 5853 (1910-1911), 32040 (1925-1926), 39413 (1949), 86258, 86406, 86786 et 86792 (1976- 1979), 21024 (1910), 2166, 21014.
AGR, Cartes et plans manuscrits, 1733.