Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

G. SAINTENOY1865

E. WYHOWSKI1901

INCONNU - ONBEKEND1600-1699

Styles

Baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30958
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Description

Datant probablement du XVIIe siècle, hôtel de maître, de deux niveaux et douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles entre pignons débordants à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Acheté par la Ville de Bruxelles en 1864, occupé par l’Athénée royal jusqu’en 1887, pour lequel il fit l’objet d’un projet de reconstruction par G. Saintenoy en 1865-1866, affecté ensuite aux services du gaz de la Ville et appelé «Hôtel du Gaz». Importante restauration sur les plans de l’architecte communal J. Rombaux en 1958-1959, éliminant le décor stuqué de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., recouvrant la façade depuis le dernier quart du XVIIIe siècle et comprenant encadrements de porte et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., trumeaux panneautés à gouttes avec guirlandes.

Façades en briques et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. Vers la rue, rachetant la déclivité du sol, haut soubassement saillant en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. pour les caves. Aux deux niveaux d’habitation, hautes fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. restituée. En grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., encadrement rectangulaire en légère saillie sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. striés par les bandeaux régnant aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. À l’étage limité par le larmier bordant les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droits du niveau inférieur, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. encadrées par le prolongement des montants; alternance de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaires et courbes couvrant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite plus large, occupée au rez-de-chaussée par une entrée cochère en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., au cintre arasé et écorné appareillé en bossage, posant sur montants en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. protégés à la base par des chasse-roues, le tout s’inscrivant entre deux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., partiellement appareillés en bossage, éléments d’un encadrement monumental de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. privé de son couronnement : hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sculpté sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et encadrant le cintre alors à crossettes. À cet emplacement aujourd’hui, pierre martelée, support probable d’armoiries avant le décor Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Couronnant la façade, rang de trous de boulin sous corniche de pierre profilée, complétée d’une plus récente en bois, dominée par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à clé sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, du dernier quart du XVIIIe siècle.

Rue du Chêne 8. Ancien Hôtel de Visscher de Celles. Anciens ateliers et magasins du 'Service du Gaz',façade arrière (photo 1980).

Façade arrière en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., de style traditionnel, de quatre travées limitées à gauche par un chaînage et strié de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. régnant aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traverses et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et montants chaînés, creusés en gorge. À droite, porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. droite sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ; portail en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clé sur montants harpés, à gauche. Accès de cave précédé d’un escalier. Rang de trous de boulin sous corniche de pierre profilée, dominée par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à couronnement bombé, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cheminée de section rectangulaire appuyée postérieurement à la façade. Près du portail, cloche en bronze (A. Beullens, de Louvain, deuxième moitié du XIXe siècle), suspendue à une potence en ferronnerie.

Intérieur totalement reconstruit.
Bordant la cour à l’Ouest, longue aile d’ateliers et de magasins édifiée, perpendiculaire à la façade arrière pour les Services du Gaz, sur les plans de l’ingénieur-architecte est Wyhowski en 1901. Quatre niveaux de hauteur inégale et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants.. Construction intéressante par son ossature métallique composée de poutrelles en I avec assemblage orthogonal masqué par des raccords en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.; remplissage de briques, ajouré de larges baies échancrées à clé au rez-de-chaussée, de fenêtres rectangulaires utilisant les poutrelles comme linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. aux étages ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petites divisions. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. marqué à l’initiale B à la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Espace intérieur couvert de voussettes de briques. Protégeant le côté Est de la cour, large auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique.


Sources

Archives
AVB/TP 77786 (1958-1959); A.A. 1901, rep. 4888; N.P.P., 04. 
I.R.P.A., clichés A.C.L., 104119A - 104120A (1905), 68368A et 69421A (1944).