Typologie(s)

immeuble de bureaux
hôtel particulier

Intervenant(s)

R. THÉRYarchitecte1909-1910

Gaston DERUarchitecte1937

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30536
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Description

Ensemble de deux immeubles de bureaux dessinés, à gauche (n° 54) par l’architecte G. Deru en 1937 pour la «Compagnie Internationale Forestière et Minière du Congo», à droite (n° 56) par l’architecte R. Théry en 1909-1910 pour la « Compagnie de Bruxelles ». Élevés à l’emplacement de deux hôtels néoclassiques jumelés dont les façades enduites et peintes ont inspiré l’actuel, bien qu’appareillée en pierre blanche — d’Euville au n° 56 — au-dessus d’un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue.

Ces hôtels avaient été bâtis en 1777-1778 sur un terrain acheté en 1776 par l’architecte et maître maçon J. Massion suivant un projet que certains traits de style permettent d’attribuer à l’architecte J.B.V. Barré plutôt qu’à B. Guimard. L’hôtel de gauche fut habité par J. Massion jusqu’en 1795.

Façade couronnée à l’origine en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ponctuée de vases, démolie en 1808-1809. Trois niveaux et dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couvert d’ardoises. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique articulée horizontalement et caractérisée par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus large en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. à chaque extrémité et un bel étage élevé. Rez-de-chaussée souligné par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave surbaissés, les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et la corniche; couronnement par une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, une large friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et une corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. RessautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. abritant une large porte cintrée; étages accostés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques colossaux; au bel étage : balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., disques et gouttes, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., fenêtre cintrée inscrite avec encadrement mouluré et clé à guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.; au deuxième étage, oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. ovale inscrit et encadrement similaire. Ailleurs, fenêtres rectangulaires, inscrites au rez-de-chaussée et avec encadrement mouluré à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et clé à guirlandes aux étages; panneaux d’allège à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. au dernier étage. À l’arrière, immeubles de bureaux, présentant au n° 54 un plan en L et neuf niveaux et, au n° 56, quatre niveaux et une mansarde. Une tour défensive de la première enceinte, la Tour Mathieu, située à la limite Ouest de la parcelle du n° 54, fut détruite en 1909.


Sources

Archives
AVB/TP 51341 (1937), 21003 et 2283 (1909-1910), 3604 (1808-1809).