Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Statut juridique

Classé depuis le 08 août 1988

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30535
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Description

Ensemble composé d’une maison d’angle et de deux bâtiments contigus (rue Montagne du Parc, n° 12). Maison d’angle néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. dessinée par l’architecte B. Guimard et probablement élevée dans les années 1777 et suivantes pour D. Desclée, sous le nom d’Hôtel de France. Les deux bâtiments contigus étaient à l’origine des maisons néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., celle de droite construite en 1843 à la place d’écuries, celle de gauche avant 1833. Ensemble aménagé dans son état actuel sur les plans de 1919 de l’architecte G. Charle, aidé sans doute par l’architecte Alb. Callewaert, pour la banque A. Hallet. Les travaux consistaient à remanier l’intérieur des maisons d’angle et du milieu et l’extérieur de cette dernier, ainsi qu’à reconstruire celle de gauche en alignant les différents niveaux des façades sur ceux de la maison d’angle et en les harmonisant sous une couche d’enduit.

Maison d’angle. Pendant symétrique du bâtiment d’angle en face, actuellement reconstruit, qui faisait partie du Petit Béguinage (nos 20-40). Façades de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Royale (Est) et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Montagne du Parc (Sud), toit à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couvert d’ardoises. Entrée située à l’origine au milieu de la façade Sud, reportée dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite de la façade Est lors de l’aménagement intérieur réalisé sur les plans de 1893 de l’architecte J.J. Van Ysendijck. Réparations et renouvellements successifs du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. et des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., sur les plans de 1861 de l’architecte F. Janlet, en 1871 et en 1919. Façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peintes articulées horizontalement. Rez-de-chaussée souligné par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. et l’actuel soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Étages de hauteur dégressive couronnés par une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, celles du rez-de-chaussée, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. d’allège, inscrites dans des nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. rectangulaires timbrées d’une clé en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Façade Est enrichie d’encadrements moulurés aux étages, d’entablements et de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au bel étage et de clés à feuille d’acanthe au deuxième étage; large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. avec oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale., aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à rosetteRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille., crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. étiré sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à feuille d’acanthe; porte en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Façade Sud présentant dans l’ancienne travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée les mêmes encadrements et lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. qu’en façade Est; ailleurs, encadrements plats, avec appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant au bel étage et panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. d’allège à gouttesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. au deuxième étage. Jadis, écuries basses adjacentes dotées d’une large porte cochère entre montants à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière..

Bâtiments contigus. Initialement, deux volumes distincts reconnaissables actuellement à la hauteur plus importante du bâtiment droite. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. actuelle reproduisant celle de la façade Sud de la maison d’angle et totalisant sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit d’ardoises. Bâtiment droite avec balcon axial au bel étage, étage-attique et toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Bâtiment gauche doté, dans le haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, d’un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. cintré axial dans un encadrement décoré; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale identique à celle de la façade Sud de la maison d’angle.


Sources

Archives
AVB/TP 3664-3665 (1843), 3660 (1833), 28618 (1919), 3670 (1893), 3666 (1861), 3668 (1871), 3667.