Recherches et rédaction
2006-2007
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partagée entre les territoires de Bruxelles (nos 4 à 24 et 1 à 11) et d'Ixelles, l'avenue des Scarabées, rectiligne et perpendiculaire à l'avenue Franklin Roosevelt, relie cette dernière au carrefour des avenues du Pesage et Georges Bergmann. L'artère est bordée de chênes.
Le plan du quartier du Solbosch est ratifié par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907. Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue des Scarabées est édifiée sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, tous deux ratifiés par le Conseil communal du 02.05.1927.
Le cahier des charges impose que « la hauteur et l'aspect architectural » des constructions « soient en rapport avec l'importance des voies publiques » et qu'elles « comprennent au moins une loggia ou un balcon ». Le règlement du quartier du Solbosch requiert, lui, une zone de recul devant les habitations, proportionnelle à la largeur de la voirie. Aménagée en jardinet, la zone est à ceindre d'un « grillage artistique » devant faire l'objet d'un permis de bâtir.
En séance du Conseil communal de Bruxelles du 24.06.1927, l'avenue reçoit sa dénomination, qui fait écho aux noms des artères du bois de La Cambre, tous liés à la nature.
L'avenue connaît sa première phase de construction entre 1927 et 1937. Elle est constituée de maisons de style Beaux-Arts, comme le no 10 (architecte J. J. Vanden Eng, 1930) ou le no 18 (architecte M. Schmitz, 1928), néo-traditionnel ou teinté d'Art Déco (voir no 12). Parmi celles-ci, des immeubles à appartements modernistes tranchent par leur différence de gabarit.
À noter, les réalisations des architectes Stanislas Jasinski (voir no 4) et, à la fois architecte et demandeur, Jean Florian Collin (voir no 20-22). Le côté impair de l'avenue, déjà majoritairement bâti d'immeubles à appartements durant l'entre-deux-guerres, connaît une seconde phase d'édification dans les années 1950 (no 3, architecte René Burgraeve, 1953 ; voir nos 1, 5 et 9).
Le plan du quartier du Solbosch est ratifié par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907. Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue des Scarabées est édifiée sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, tous deux ratifiés par le Conseil communal du 02.05.1927.
Le cahier des charges impose que « la hauteur et l'aspect architectural » des constructions « soient en rapport avec l'importance des voies publiques » et qu'elles « comprennent au moins une loggia ou un balcon ». Le règlement du quartier du Solbosch requiert, lui, une zone de recul devant les habitations, proportionnelle à la largeur de la voirie. Aménagée en jardinet, la zone est à ceindre d'un « grillage artistique » devant faire l'objet d'un permis de bâtir.
En séance du Conseil communal de Bruxelles du 24.06.1927, l'avenue reçoit sa dénomination, qui fait écho aux noms des artères du bois de La Cambre, tous liés à la nature.
L'avenue connaît sa première phase de construction entre 1927 et 1937. Elle est constituée de maisons de style Beaux-Arts, comme le no 10 (architecte J. J. Vanden Eng, 1930) ou le no 18 (architecte M. Schmitz, 1928), néo-traditionnel ou teinté d'Art Déco (voir no 12). Parmi celles-ci, des immeubles à appartements modernistes tranchent par leur différence de gabarit.
À noter, les réalisations des architectes Stanislas Jasinski (voir no 4) et, à la fois architecte et demandeur, Jean Florian Collin (voir no 20-22). Le côté impair de l'avenue, déjà majoritairement bâti d'immeubles à appartements durant l'entre-deux-guerres, connaît une seconde phase d'édification dans les années 1950 (no 3, architecte René Burgraeve, 1953 ; voir nos 1, 5 et 9).
Sources
Archives
AVB/TP 3 : 69904 (1953) ; 10 : 39970 (1930) ; 18 : 35930 (1928).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1927.
Ouvrages
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Les quartiers Franklin Roosevelt et Vert Chasseur, Cellule du Patrimoine historique, Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, s.p.