Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant actuellement le boulevard É. Jacqmain à la rue Neuve, cette rue constituait à l’origine le tronçon le plus septentrional de la rue Neuve, coudé à l’ouest vers la porte de Laeken et ajouté en 1620 au tracé préexistant.

Lors de la prolongation en ligne droite de la rue Neuve vers la nouvelle gare du nord en 1839, cette section s’en différencie et reçoit sa dénomination propre en 1851, en raison de la proximité de la ligne de chemin de fer vers Malines. Depuis la création des boulevards centraux en 1867-1871, la rue de Malines est coupée par le boulevard A. Max et prolongée, depuis la rue Saint-Pierre jusqu’au boulevard É. Jacqmain, par l’annexion d’un tronçon de la rue Saint-Jean Népomucène.

À l’origine, cette rue présentait le même type de constructions que la rue Neuve, comme en témoigne encore le seul n° 23, conservant un noyau traditionnel. Dans le courant du XIXe siècle, des immeubles à l’architecture diversifiée illustrent l’évolution du style néoclassique; parmi eux, un certain nombre d’habitations bourgeoises et de maisons de maître cossues dont seules quelques-unes subsistent et dont la plupart ont été radicalement transformées, comme les nos 10-12, 16, 20, 21 (1845) remontant à la première moitié du XIXe siècle et des immeubles plus importants comme les nos 41 (1858, jadis en double corps avec balcon) et 48-50 (1843; décor de stuc et toiture mansardée de 1890). L’architecture caractéristique des boulevards centraux se manifeste aux angles avec les boulevards A. Max et É. Jacqmain. Aux nos 30 (1935) et 32-34 (1931) s’élèvent des immeubles à appartements d’un gabarit plus haut dus à l’architecte L. Hoebeke. Le «Théâtre des Variétés» s’impose au milieu de la rue.

AVB/TP 17857 (1845), 15388 (1858), 17752 (1843), 15412 (1890).