Typologie(s)

hôtel particulier
entrepôt/dépôt

Intervenant(s)

Léon VERGUYSEarchitecte, géomètre (-expert)1906

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20600
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Description

Hôtel particulier de style éclectique d'inspiration néoclassique, conçu par le géomètre-juré Léon Verguyse pour l'ingénieur Julien Linet, également commanditaire du no164, 1906.

L'immeuble est bâti sur une longue parcelle irrégulière s'étendant jusqu'au no34 de la rue Godefroid Devreese, à l'angle de l'avenue Général Eisenhower. En 1909, Linet y fait construire des bureaux et entrepôts à charbon d'un niveau à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. À une date indéterminée après 1921, la propriété est investie par La Poste. Sur l'angle est édifié un immeuble moderniste, vraisemblablement à la fin des années 1930. Le reste de la parcelle est entièrement bâti avant 1982 de locaux sous toiture en shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré..

Au no162 avenue Rogier, élévation de deux niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la dernière plus large, sous toiture mansardée aujourd'hui modifiée. Rez-de-chaussée en pierre bleue à bossages. Étage en pierre blanche et pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous corniche. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. au rez-de-chaussée. Balcon à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Logette à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. à la dernière. BalustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. interrompue par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., le premier orné de deux pioches, le second d'un coq. Porte cochère, à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. ouvragés partiellement conservés. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Rue Godefroid Devreese 34 (photo 2012).

Au no34 rue Godefroid Devreese, à l'angle de l'avenue Eisenhower, immeuble de bureaux de plan en L et de deux niveaux sous toit plat. Façade en briques rouges, rehaussée d'éléments de béton cimentés. À chaque niveau, fenêtres comprises dans un encadrement continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Certains trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. et angle animés de briques en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Étage rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. saillants passant la toiture. Vers la rue, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la première plus étroite. Fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., accompagnées de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. étroits à l'étage. Vers l'avenue, large entrée carrossable. Trois étroites fenêtres à l'étage. À droite, haute fenêtre divisée par de nombreuses traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé sur l'angle d'un vaste porche aujourd'hui clôturé. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée. Grille de jardinet tubulaire côté avenue.

Sources

Archives
ACS/Urb. 233-162, 121-28-30.