Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDe la rue du Marché aux Herbes à la Grand-Place, l’artère déjà citée comme telle au XIIIe siècle, établissait autrefois la liaison entre le cœur de la cité et la «Chaussée», grand axe vers le Coudenberg. À l’origine et jusqu’au XVe siècle, elle longeait le «Maximiliaensteen», une des maisons de pierre fortifiées qui entouraient le site du «Marché». Rectifiée et pavée ensuite, elle était bordée de maisons à pignon en bois lorsque l’incendie qui les détruisit en 1567 amena le Magistrat à imposer en ville l’emploi de briques et de pierre pour la construction des pignons à rue. Une nouvelle fois démolie lors du bombardement de 1695, la rue fut alors portée à sa largeur actuelle et les façades des maisons, reconstruites dans la ligne imposée à celles de la Grand-Place. Elle est actuellement comprise dans les limites du P.P.A. 30/10 «Grand-Place et environs» établi pour I’« Ilot Sacré » en 1960 (voir rue des Bouchers). Traditionnellement populaire, elle donnait accès, aux nos 18-20, au célèbre estaminet et café-concert «Coffy», à l’intérieur de l’îlot, par le passage du même nom (voir aussi rue des Éperonniers) ; à cet emplacement fut édifié le cinéma «Agora-Palace» en 1922, puis reconstruit et incendié, finalement reconverti en galerie en 1963, derrière une nouvelle façade (nos 14-20) associée à celle du n° 22. Les façades ont conservé, grosso modo, leur ordonnance ancienne. Le front ouest se caractérise par un alignement de façades à pignon des XVIIe et XVIIIe siècles tandis que le front est, dont l’alignement est rompu à hauteur du n° 10, présente une juxtaposition de façades généralement anciennes, diversement conservées ou aménagées.

Sources

Sites internet
BALat KIK-IRPA