Typologie(s)
chapelle
établissement scolaire
établissement scolaire
Intervenant(s)
Roger BASTIN – architecte – 1938-1972
Jacques DUPUIS – architecte – 1938-1972
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Brutalisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1997-2004
id
Urban : 8724
Description
Église paroissiale édifiée en différentes phases, de 1938 à 1972, par l'arch. Roger Bastin.
La volonté de construire une église à cet endroit est bien antérieure. En 1913, le Conseil de Fabrique introduit une demande pour édifier une église avec dépendances et cure. Les plans, signés par l'arch. Louis Pepermans, l'un des architectes de l'École Saint-Luc de la r. d'Irlande, prévoient une église de style éclectique, aux réminiscences romano-byzantines. De ce 1er projet, seules la cure et la crypte (sur laquelle est construite l'église act. et qui sert act. de salle de fête) voient le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants..
Entre 1938 et 1972, l'arch. Roger Bastin reprend le projet, en collaboration avec l'arch. Jacques Dupuis pour la décoration intérieure et la chapelle de semaine. L'édification de l'église prendra beaucoup de retard, dû à la fois à la guerre, aux nombreuses hésitations des arch. et à la difficulté de réunir les fonds nécessaires. Presque achevée en 1951, l'église sera encore quelque peu modifiée. En 1972, Bastin agrémente la façade, construite à partir de 1946, d'un motif décoratif en métal et substitue une rampe d'accès au petit parvis initial fait de quelques marches.
Le bâtiment est marqué par la monumentalité dépouillée propre à l'immédiat avant-guerre et qui va trouver une expression privilégiée au lendemain de la guerre, jusqu'à l'Expo 58. L'austère et monumentale façade prend l'aspect de deux immenses piliersSupport vertical de plan carré. de plan carré, parés d'épaisses dalles de pierre bleue soigneusement appareillées, rythmés de minces assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de marbre blanc. Ces deux piliersSupport vertical de plan carré. monumentaux flanquent un pan central en retrait, autrefois en briques et enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. depuis 1972. L'ensemble est coiffé d'une toiture à deux versants faiblement inclinés.
Entrée rect. scandée de deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. La façade est reliée aux deux maisons voisines – d'un côté la cure, au no 47, de l'autre le no 55 – par une petite aile d'un niveau à mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré. conçue en 1972 par l'arch. Bastin.
À l'intérieur, bel éclairage naturel provenant des fenêtres des collatéraux, réfléchi par l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. chromolithe blanc, poncé et ciré, qui recouvre murs et arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Jeux d'arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., déclinés à la fois dans les structures et dans le décor.
Plan basilical de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Large nef centrale flanquée d'étroits collatéraux et séparée de ceux-ci par de grandes arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. monumentales, à piliersSupport vertical de plan carré. élancés. Au nord, chœur surélevé et séparé de l'abside en cul-de-four par un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. triomphal en briques. L'abside est éclairée latéralement par deux hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., non visibles depuis la nef. Au sud, tribune d'orgue protégée par un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. fait de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. rect. ; mur percé, dans l'axe, d'une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. monumentale, flanquée de trois rangées de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées. Collatéraux ajourés de fenêtres hautes oblongues. Dans le collatéral de g., trois confessionnaux encastrés chacun dans une niche rect. divisée par deux piliersSupport vertical de plan carré. en marbre noir. Ils sont surmontés d'un chemin de croix à figures composées d'éléments en marbre noir incrustés à même l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. du mur, dessiné en 1952 par G. Boulmant et Z. Busine et réalisé par le plafonneur A. Martin et le marbrier Ermans. Collatéral de dr. ouvert de cinq grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., munies de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. dans les années 1980 et donnant sur la chapelle de semaine, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Sacristie débouchant sur la dern. travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de ce collatéral.
Dans la nef, dern. travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers le chœur jouant sur un étagement de cinq rangées de cinq baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Dallage en marbre travertin et pierre bleue. Nef couverte d'un plafond plat traversé par 17 poutres en béton et orné de reliefs en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. figurant des croix grecques et des cercles. Une bande centrale en béton de cendrées, traversant le plafond sur toute sa longueur, porte le texte latin du Symbole des apôtres, inscrit en capitales, article par article entre les poutres.
Chapelle de semaine sous plafond recouvert de deux panneaux en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. réalisés par le plafonneur Émile Jassogne, animés de motifs profonds et géométriques (dessin de l'arch. Jacques Dupuis). PiliersSupport vertical de plan carré. séparant la nef latérale de la chapelle, garnis de huit chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. historiés, sculptés par H. Van Albada et peints par Pierre Bertrand, au style influencé par la sculpture médiévale. Déclinant le thème de l'Apocalypse de saint Jean, ils représentent successivement l'Agneau sur le livre, les Quatre cavaliers (sur deux chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. distincts), la Femme et le dragon (idem), le Combat de saint Michel et du dragon, les Moissons et les vendanges et le Jugement dernier. Murs plâtrés et peints en bleu lavande. Autel surélevé d'une marche et devançant un mur percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. À dr., vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., avec meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., enserrant des vitraux d'un dessin linéaire, signés (S.) Steger inv(enit) / (Jacques) Colpaert fec(it), sur le thème de la Vierge et des anges. Les deux 1ers représentent la Tour de David et la Stella Maris. Le 3e vitrail est une allégorie d'un hymne de la fête de la dédicace à saint Michel. Le 4e figure l'archange saint Michel et le 5e, l'ange de la paroisse présentant à la Vierge l'église Sainte-Alène. Une petite crédence en marbre est enchâssée entre le 1er et le 2e meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Fonts baptismaux dominés par la mosaïque représentant sainte Alène, exécutée à Ravenne au début du XXe s.
Mobilier. Dans l'abside : autel par l'arch. Roger Bastin, 1967 et croix par Yves Kervyn de Meerendre, aidé par Théodoros, 1968 ; Martyre de saint Sébastien, sculpture en bois XVIIIe s. ; Vierge à l'enfant, panneau du début XVIe s. ; Baptême au Jourdain, panneau du XVIe s. ; Le fil de la vie, huile sur toile par Patricia Kinard, 1989.
Dans la chapelle de semaine, au bas du 2e vitrail, crédence de marbre blanc par Jacques Dupuis. Vierge à l'enfant, sculptée par Jos Van Uytanck, inspirée par la vierge gothique de l'église de Rotselaer. Saint Joseph par le statuaire Alexandre, en pierre reconstituée, inaugurée en 1976.
La volonté de construire une église à cet endroit est bien antérieure. En 1913, le Conseil de Fabrique introduit une demande pour édifier une église avec dépendances et cure. Les plans, signés par l'arch. Louis Pepermans, l'un des architectes de l'École Saint-Luc de la r. d'Irlande, prévoient une église de style éclectique, aux réminiscences romano-byzantines. De ce 1er projet, seules la cure et la crypte (sur laquelle est construite l'église act. et qui sert act. de salle de fête) voient le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants..
Entre 1938 et 1972, l'arch. Roger Bastin reprend le projet, en collaboration avec l'arch. Jacques Dupuis pour la décoration intérieure et la chapelle de semaine. L'édification de l'église prendra beaucoup de retard, dû à la fois à la guerre, aux nombreuses hésitations des arch. et à la difficulté de réunir les fonds nécessaires. Presque achevée en 1951, l'église sera encore quelque peu modifiée. En 1972, Bastin agrémente la façade, construite à partir de 1946, d'un motif décoratif en métal et substitue une rampe d'accès au petit parvis initial fait de quelques marches.
Le bâtiment est marqué par la monumentalité dépouillée propre à l'immédiat avant-guerre et qui va trouver une expression privilégiée au lendemain de la guerre, jusqu'à l'Expo 58. L'austère et monumentale façade prend l'aspect de deux immenses piliersSupport vertical de plan carré. de plan carré, parés d'épaisses dalles de pierre bleue soigneusement appareillées, rythmés de minces assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de marbre blanc. Ces deux piliersSupport vertical de plan carré. monumentaux flanquent un pan central en retrait, autrefois en briques et enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. depuis 1972. L'ensemble est coiffé d'une toiture à deux versants faiblement inclinés.
Entrée rect. scandée de deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. La façade est reliée aux deux maisons voisines – d'un côté la cure, au no 47, de l'autre le no 55 – par une petite aile d'un niveau à mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré. conçue en 1972 par l'arch. Bastin.
À l'intérieur, bel éclairage naturel provenant des fenêtres des collatéraux, réfléchi par l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. chromolithe blanc, poncé et ciré, qui recouvre murs et arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Jeux d'arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., déclinés à la fois dans les structures et dans le décor.
Plan basilical de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Large nef centrale flanquée d'étroits collatéraux et séparée de ceux-ci par de grandes arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. monumentales, à piliersSupport vertical de plan carré. élancés. Au nord, chœur surélevé et séparé de l'abside en cul-de-four par un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. triomphal en briques. L'abside est éclairée latéralement par deux hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., non visibles depuis la nef. Au sud, tribune d'orgue protégée par un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. fait de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. rect. ; mur percé, dans l'axe, d'une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. monumentale, flanquée de trois rangées de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées. Collatéraux ajourés de fenêtres hautes oblongues. Dans le collatéral de g., trois confessionnaux encastrés chacun dans une niche rect. divisée par deux piliersSupport vertical de plan carré. en marbre noir. Ils sont surmontés d'un chemin de croix à figures composées d'éléments en marbre noir incrustés à même l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. du mur, dessiné en 1952 par G. Boulmant et Z. Busine et réalisé par le plafonneur A. Martin et le marbrier Ermans. Collatéral de dr. ouvert de cinq grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., munies de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. dans les années 1980 et donnant sur la chapelle de semaine, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Sacristie débouchant sur la dern. travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de ce collatéral.
Dans la nef, dern. travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers le chœur jouant sur un étagement de cinq rangées de cinq baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Dallage en marbre travertin et pierre bleue. Nef couverte d'un plafond plat traversé par 17 poutres en béton et orné de reliefs en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. figurant des croix grecques et des cercles. Une bande centrale en béton de cendrées, traversant le plafond sur toute sa longueur, porte le texte latin du Symbole des apôtres, inscrit en capitales, article par article entre les poutres.
Chapelle de semaine sous plafond recouvert de deux panneaux en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. réalisés par le plafonneur Émile Jassogne, animés de motifs profonds et géométriques (dessin de l'arch. Jacques Dupuis). PiliersSupport vertical de plan carré. séparant la nef latérale de la chapelle, garnis de huit chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. historiés, sculptés par H. Van Albada et peints par Pierre Bertrand, au style influencé par la sculpture médiévale. Déclinant le thème de l'Apocalypse de saint Jean, ils représentent successivement l'Agneau sur le livre, les Quatre cavaliers (sur deux chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. distincts), la Femme et le dragon (idem), le Combat de saint Michel et du dragon, les Moissons et les vendanges et le Jugement dernier. Murs plâtrés et peints en bleu lavande. Autel surélevé d'une marche et devançant un mur percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. À dr., vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., avec meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., enserrant des vitraux d'un dessin linéaire, signés (S.) Steger inv(enit) / (Jacques) Colpaert fec(it), sur le thème de la Vierge et des anges. Les deux 1ers représentent la Tour de David et la Stella Maris. Le 3e vitrail est une allégorie d'un hymne de la fête de la dédicace à saint Michel. Le 4e figure l'archange saint Michel et le 5e, l'ange de la paroisse présentant à la Vierge l'église Sainte-Alène. Une petite crédence en marbre est enchâssée entre le 1er et le 2e meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Fonts baptismaux dominés par la mosaïque représentant sainte Alène, exécutée à Ravenne au début du XXe s.
Mobilier. Dans l'abside : autel par l'arch. Roger Bastin, 1967 et croix par Yves Kervyn de Meerendre, aidé par Théodoros, 1968 ; Martyre de saint Sébastien, sculpture en bois XVIIIe s. ; Vierge à l'enfant, panneau du début XVIe s. ; Baptême au Jourdain, panneau du XVIe s. ; Le fil de la vie, huile sur toile par Patricia Kinard, 1989.
Dans la chapelle de semaine, au bas du 2e vitrail, crédence de marbre blanc par Jacques Dupuis. Vierge à l'enfant, sculptée par Jos Van Uytanck, inspirée par la vierge gothique de l'église de Rotselaer. Saint Joseph par le statuaire Alexandre, en pierre reconstituée, inaugurée en 1976.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 9 (1913), 201 (1946), 65 (1972).
Collection cartes postales Dexia Banque.
IRPA, M70217-M70221, B137867.
Ouvrages
ARON, J., DE BECKER, F., PUTTEMANS, P., Inventaire du patrimoine contemporain de la région de Bruxelles, Bruxelles, 1994, fiche 23.
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, éd. de l'Octogone, Bruxelles et Louvain-la-Neuve, 2000, p. 193.
CAPELLE, P., VAN INNIS, G., OSAER, T., Les églises à Bruxelles, Mechelen, 1995, p. 109.
COEKELBERGHS, D., JANSSENS, W., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, province de Brabant, Canton de Saint-Gilles, IRPA, Bruxelles, 1979, p. 13.COHEN, M., THOMAES, J., Jacques Dupuis l'architecte, La lettre volée, Communauté française de Belgique, Bruxelles, 2000, pp. 120-124.
Sainte Alène. Petit coin de ciel bleu. Étude architecturale et artistique de l'église paroissiale Sainte Alène, [1968].
Périodiques
POREYE, R., « L'église Sainte Alène à Forest », Brabant, 2, 1961, pp. 19-21.
« Les oeuvres d'architecture religieuse, église Sainte-Alène à Saint-Gilles-Bruxelles, arch.-associe J. Dupuis », La Maison, 8, 1966, p. 253.
LANOTTE, A., « Les églises de Roger Bastin », La Maison, 11, 1968, p. 458.
Périodiques
POREYE, R., « L'église Sainte Alène à Forest », Brabant, 2, 1961, pp. 19-21.
« Les oeuvres d'architecture religieuse, église Sainte-Alène à Saint-Gilles-Bruxelles, arch.-associe J. Dupuis », La Maison, 8, 1966, p. 253.
LANOTTE, A., « Les églises de Roger Bastin », La Maison, 11, 1968, p. 458.