Typologie(s)

entrepôt/dépôt
maison bourgeoise

Intervenant(s)

Oscar SIMONarchitecte1908

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Art nouveau

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2019

id

Urban : 39842
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Description

Maison bourgeoise de style éclectique teinté d’Art nouveau géométrique, conçue en 1908 pour Jean Jamar, spécialisé en «représentation-commission» selon l’Almanach du Commerce, par l’architecte Oscar Simon, avec bâtiment arrière à usage de bureau et magasin, qui devait arborer l’enseigne «JEAN JAMAR / FEUTRES».

Habitation à élévation avant de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé. de quatre niveaux, prévue sous toiture plate, aujourd’hui en bâtièreToit à deux versants. mansardée. Façade en briques blanches, rehaussée de briques jaunes, de pierre blanche et de pierre bleue. Fenêtres des trois premiers niveaux en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., les autres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. à encadrement de pierre blanche mouluré et imposante clef formant consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. pour une corniche à rainures et petits carrés. Porte à piédroits harpés et corniche à petits culots latéraux. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée inscrite en retrait aux étages. Fenêtres à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. rainuré et tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d’allège ornée d’un sgraffite à motifs de cercles et guirlandes. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. flanquée de pilastres colossaux. Balcon à chaque étage, à assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à mêmes rainures et carrés, sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. verticales; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessin Art nouveau géométrique. Un oriel de maçonnerie de deux niveaux sous terrasse était prévu au projet. Deux fenêtres jumelles au dernier étage. En lieu et place du garde-corps d’attique à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grilles cintrées figurant au projet, les pilastres se prolongent sous amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. plat en pierre, flanquant un niveau tardif à deux fenêtres, devancé d’une grille arquée à cercles. Huisserie remplacée.
Élévation arrière soignée, de mêmes matériaux que l’avant. Deux travées inégales, la principale marquée par un avant-corps rectangulaire sous terrasse au dernier niveau, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. plat en pierre. Fenêtres à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Balconnets au pan droit de l’avant-corps.
À l’intérieur, vaste cage d’escalier de plan rectangulaire à éclairage zénithal, desservant un grand palier à chaque étage. Au rez-de-chaussée, «bureau ou salon» à l’avant, salle à manger suivie d’un fumoir à l’arrière. Au premier étage, cabinet et «chambre-salon» à l’avant, salle de bain et chambre à l’arrière, avec cabinet de toilette dans l’avant-corps. Au deuxième, bureau et salon à l’avant, «cabinet» et chambre à l’arrière, avec même pièce annexe qu’à l’étage inférieur. Chambres de bonnes au dernier.

Bâtiment arrière de trois niveaux, à partie droite complètement transformée et agrandie au détriment de la cour. Façade de mêmes matériaux, jadis de trois travées symétriques flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous toit plat.
À l’intérieur, à l’origine, salle d’attente et bureaux à l’avant, magasin à l’arrière. Vaste espace de magasin aux étages, desservis par une cage d’escalier dans l’angle arrière gauche.

Sources

Archives
ACA/Urb. 12089 (05.03.1909).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Georges Moreau (rue)», 1914.