Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
ascenseur historique

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37637
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Description

Immeuble de rapport de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçu en 1911 par l’architecte Richard Neybergh pour un certain Jean Thys. Il fut primé au concours de façades organisé par la Commune pour les années 1911-1912. Les mêmes commanditaire et architecte sont à l’origine des immeubles voisins (voir nos211-213, 215, 217-221, 229 et 233).

Il se situe au sein d’une enfilade particulièrement cohérente d’immeubles de même typologie, dus au même architecte, allant du no211-213 au no233.

ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de six niveaux, le deuxième en entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée., et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale d’entrée, plus étroite. Rez-de-chaussée à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de pierre bleue; deux devantures modifiées dans les années 1960. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de bois continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en gorgeLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle., surmonté d’un balcon. Étages en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre blanche. À l’entresol, fenêtres latérales à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. portant les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. d’un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. de trois niveaux. Les bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. intègrent des balconnets cintrés et portent une terrasse saillante à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Façade rythmée par des archivoltesMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. et autres cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continusUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Agrafes en coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant.. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. conservée. Porte métallique vitrée plus récente, Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Immeuble s’étendant sur une grande profondeur, abritant deux appartements symétriques par étage, autour d’une cour intérieure et dotés d’une «cour suspendue» à l’arrière. L'immeuble est équipé d'un ascenseur de marque Stigler.

Sources

Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP Laeken 6280 (1911), 73033 (1961), 80743 (1969).