Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37635
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Description

À l’angle de la rue Léopold Ier, ensemble de trois immeubles de rapport de style éclectique, à rez-de-chaussée commercial, conçu en 1902 par l’architecte Richard Neybergh pour un certain Jean Thys. Les trois immeubles furent primés au concours de façades organisé par la Commune en 1903. Les mêmes commanditaire et architecte sont à l’origine des immeubles voisins (voir nos217-221, 223-227, 229 et 233).

Ils débutent une enfilade particulièrement cohérente d’immeubles de même typologie, dus au même architecte, se clôturant au no233.

Bâtiments de quatre niveaux, le deuxième en entresol. Sur l’angle (no211-213), immeuble de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers le boulevard et trois vers la rue, reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. De part et d’autre, immeubles analogues à élévation symétrique de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., le no215 boulevard Bockstael anciennement coiffé d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., l’ancien no127 rue Léopold Ier aujourd’hui annexé au bâtiment d’angle.

Au no211-213, rez-de-chaussée anciennement à usage de café, en pierre bleue à bossages en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. MarquiseAuvent métallique vitré. disparue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arc sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue. Porte sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Niveaux supérieurs en pierre blanche de Gobertange et pierre bleue. Aux étages, balcons continus à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. sur quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers chaque artère. Au second, fenêtres sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à bas-relief figurant, dans un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. façon cuir découpé, les instruments du musicien, les outils du peintre ou du constructeur. En travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., fenêtres à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Logette de pierre portant une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à édicule à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et amortissements sphériques; fenêtre en demi-lune sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. et carré sur pointe à pointe de diamant. Fenêtre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée continue aux étages. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée, excepté la porte privée, à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois.

Au no215 boulevard Bockstael et à l’ancien no127 rue Léopold Ier, rez-de-chaussée en pierre bleue à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous linteau métallique; celui côté boulevard modifié, celui côté rue à portes latérales transformées en fenêtre. Niveaux supérieurs en briques crème, rehaussés de pierre bleue. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large et en retrait, marquée aux étages par un balcon; balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. au premier, jouesLe terme joues désigne les petits côtés d’un balcon, entièrement en pierre ou en maçonnerie. de pierre et grille en fonte au second (balustres supprimés et grille remplacée côté Bockstael).
Au no215, lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante remplacée par une toiture mansardée à large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Corniche et huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacées.
À l’ancien no127, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des étages et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. du second ornés de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à décor floral. Dernier étage ultérieur. Corniche récupérée. Huisserie remplacée.

Sources

Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP Laeken 5608 (1902); 215: 81600 (1963).